Naruto No Tenchi
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Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora]

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Pandora

❝ Yahaa ! It's
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Gardienne du Secteur Nord • Le cauchemar d'Iwa

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Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] - Page 2 _
MessageSujet: Re: Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] - Page 2 Icon_minitime1Sam 19 Mar - 12:12



Enfin éloignés des douloureux quiproquos qui nous maintenaient dans un silence forcé; nous n'avions plus besoin de parler pour nous comprendre. Ce faux calme n'était que du au fait que nous avions trouvés une nouvelle manière de communiquer, plus sincèrement qu'avec toutes les paroles du monde. Libérés de la contrainte, peu à peu, je m'ouvrais à mon partenaire; révélant une partie de moi-même que j'avais tendance à cacher aux autres. Tout deux, ensemble, me fallait-il vraiment plus pour me sentir confiante en sa présence? Peut-être, peut-être pas. Je ne voulais plus écouter ma raison qui me disait que c'était une erreur que nous commettions. Je n'écoutais que moi-même, ma nature humaine qui refaisait surface sous mon visage abimé par le temps et les souffrances. Je n'avais pas envie d'autre chose que de lui. Reste avec moi. C'était exactement ce qui m'importait en cet instant: être avec Takasugi. Et avec délicatesse, je m'assurais de sa présence, rassurée par chaque contact; par sa présence si proche de la mienne. Sa chaleur, sa douceur, son corps, son souffle, sa voix même, les battements de son cœur: j'étais attentive à chaque détail qui me prouvait bel et bien que je n'étais pas sous l'emprise encore d'un poison qui me donnait des hallucinations. Je découvrais peu à peu, de manière plus poussée, le physique remarquable de mon ancien coéquipier, non sans plaisir tant il était devenu signe extérieur d'une puissance bien perceptible. Je sentis un sourire se dessiner sur son visage alors que je répondis à sa question, et ne put m'empêcher de sourire à mon tour, me laissant peu à peu plonger dans le désir de cet être revenu comme par un hasard prémédité dans ma vie. Cela faisait tellement longtemps que je ne m'étais pas sentie si bien avec un homme, et je pouvais me permettre croire qu'il était dans la même situation que moi. Je le sentis attraper mes mains pour les faire glisser sur ses épaules, puis derrière son dos, avec douceur; me guidant pour lui permettre d'agir comme il le voulait. Le maintenant avec passion, comme pour conserver près de ma chair son corps, je le serrais contre moi, séparée de lui simplement par son kimono. Je l'entendis laisser son arme choir au sol, comme un shinobi qui abandonnerait le combat, pour se soumettre à une fatalité qui, en somme, n'était pas désagréable. A chaque passage de ses lèvres près des miennes, une furieuse envie de l'embrasser avec passion me prenait; mais je me laissais jouer à son jeu, résistant contre mon propre désir. Sa main glissait contre ma cuisse, avant de la saisir, dans un geste dont la sensualité était exacerbée, qui me fit longuement frissonner, pour me maintenir à sa hauteur le dos appuyé contre l'embrasure de la porte. Comment ne pas saisir toute l'envie et le désir qui brûlaient en nous? Je sentais ma poitrine contre son torse musclé, et me maintenait contre lui, pressant un peu plus mon corps contre le sien, tandis qu'il reproduisit son geste pour me maintenir en équilibre, contre lui et le mur, dans une position suintant l'érotisme, pourtant très doux. Le contact de ses lèvres m'était terriblement désirable, me donnant chaque seconde plus envie de sa personne: l'issue était évidente. Lentement, il finit par reculer, me faisant perdre mon appui contre le rebord, seulement maintenue par lui même. Je me tenais fermement à lui, comme dopée par l'adrénaline que me confiait la situation. Takasugi, je te désire.

Mes mains glissaient sur le tissu soyeux de son kimono; et je finis par détacher l'une de mes mains de son dos, pour la glisser dans l'encolure de son habit, pour me maintenir à sa peau même, et reproduisit mon geste afin que mon autre main soit également au contact de sa peau douce. Mes doigts glissaient lentement contre sa peau, dans une caresse sensuelle, tandis que je me maintenais contre lui dans un ballet sensuel. Alors que ses lèvres quittaient ma chair, je baissai légèrement le visage, pour venir poser mon visage sur le côté du sien et demeurer quelques instants au niveau de son oreille, respirant fort comme pour contenir tant que je le pouvais mon envie de le dévorer. Je le voulais, passionnément; consciente que cette frustration qui s'était accumulée serait compensée autrement, et dans bien peu de temps. Je demeurais plus proche encore de lui; demeurant plus haut que lui du fait qu'il me portait, ma poitrine était très proche de son visage, d'autant plus que je le serrais contre moi. Je posai mes lèvres contre le lobe de son oreille, soufflant sur sa peau avec délicatesse, avant de lécher, dans un imperceptible contact, sa peau, et de le mordiller; lui transmettant mon envie profonde de lui en cet instant d'intimité partagé. Ma peau collée contre la sienne, insolemment proche de son corps, j'ondulais dans un mouvement félin, frôlant sa peau à plusieurs reprises pour m'en éloigner et revenir quelques instants après, tout en restant très proche de lui afin de ne pas lui faire perdre l'équilibre; viens jouer avec moi, si tu en es capable. Je n'aurai pas été capable de dire si ce geste était inconscient; ce n'était plus simplement Pandora qui réclamait Takasugi, cet homme désirable, c'était moi tout entière. Je le sentis buter contre le mur, et profitai de cet instant pour me rapprocher un peu plus de lui, tournant mon visage vers le sien pour déposer mes lèvres contre sa joue, descendant doucement vers ses lèvres pour l'embrasser tendrement. Lui, moi, rien d'autre. Je ne voulais pas comprendre ce qui nous unissait en cet instant, je me contentais d'en profiter tant je pouvais me délecter de la présence de mon partenaire. Takasugi finit par reprendre son avancée, moi dans ses bras, avant de s'arrêter devant une porte pour la pousser, tandis que je vint poser ma tête dans son cou et y déposer un nouveau baiser, avec bien plus d'engouement que celui que j'avais pu lui donner auparavant. Tout chez lui me poussait au vice, et j'adorais particulièrement cela. Après tout, la tentation était un délicieux pêché. Il finit par avancer, et me laisser tomber – en maitrisant parfaitement son geste – sur son lit. Après tout, n'était-ce-pas exactement ce que nous souhaitions? La présence de Takasugi si près de moi m'était source d'une intense convoitise: je le voulais. Purement et simplement. Alors qu'il s'approcha de mon visage, je fus éprise d'un nouveau frémissement, en écoutant ses mots.

« Tu es magnifique … »

J'avais peur d'être ridicule à lui dire la même chose – bien que je le pensais – du fait que j'étais plongée dans une cécité éternelle; pourtant, je pouvais le « voir ». Mais je n'étais plus soumise à mes bonnes valeurs, à ma crainte d'un regard extérieur; je n'étais qu'avec lui, j'avais abaissé mon masque. Au final, pouvais-je dire autre chose que ce que je pensais? Ma jambe glissait contre la sienne, dans un mouvement lent, et terriblement traître de toute l'attirance que j'avais pour sa personne.

« Tu es bien plus que ça. »

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Shinsuke Takasugi

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Corne d'or de Kumo

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Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] - Page 2 _
MessageSujet: Re: Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] - Page 2 Icon_minitime1Dim 20 Mar - 0:06

    Une enveloppe charnelle aux formes et aux contours si insolents, dans une position des plus exquises, allongée là devant, sur le doux matelas spacieux d’une qualité généreuse. Si provocante, sans jamais paraitre vulgaire comme nombre d’autres femmes, de par une élégance soigneuse et totalement assumé. Ses cheveux à moitié étendu vers le haut du lit, d’une teinte perdue entre la rousseur doré et le châtain, semblaient comme onduler de façon illusoire, caressant la peau de son visage pour la mettre en valeur, pour envouter quiconque en face. Une voile naturel, élément dégageant une grande partie de sa féminité, en accord avec sa chair presque blanche, représentant souvent une anormalité chez l’humain, mais transformé là en une particularité plus attirante, mettant en valeur tous les autres détails. À commencer par ce maquillage modéré, ni excessif ni trop peu, exposant un entretien attentionné de son apparence sans forme d’arrogance. Sa cécité définie inévitablement comme un handicap désolant, prenait ici un autre aspect, avec ces yeux fuyant, accordant à ce visage une innocence touchante, accompagné de ce beau sourire pétillant. C’était là une appréciation inconsciente, surement amplifié par cette alchimie d’hormones ainsi que la chaleur montante de la pièce, parcourant un homme de tout son âme, tenue là à l’observer silencieusement. Ses yeux parcouraient le physique de la jeune demoiselle, toujours si proches de sa chair, comme pour compléter cette image dans son esprit, déjà bien élaboré, avec le moindre détail, assurant une proximité encore plus importante. Sa passion envers sa partenaire augmentait de plus en plus à chaque seconde passant, apprivoisé par toutes ces caresses, ces petites attentions d’une douceur extrême, ainsi que le contact quasi permanant entre leurs deux corps. Chacun jouaient l’un de l’autre, débarrassé des réticences précédentes, dans une séduction volontaire, prête à exploser d’un moment à l’autre. Même elle, se laissant faire à première vue, n’était pas innocente. Ses mordillements, cette dance sensuelle dans un jeu de contact subtil, ainsi sa langue frôlant légèrement sa peau furent d’un plaisir d’une rare intensité, dans la limite du frustrant une fois terminé. Et ce baiser tendre, concluant le tout mais ouvrant une nouvelle porte, pour annoncer l’invitation à aller encore plus loin … Cela lui donnait envie de se lancer sauvagement sur elle, sans retenue, ne se fiant qu’à cet instinct primitif, laissé totalement à l’homme qu’il était. Cependant notre homme n’en était plus à ce niveau ignorant et innocent, préférant la patiente à la précipitation. Faire désirer, transmettre un message afin de n’en rendre que meilleur le plaisir final. Pourtant, ces images revenaient dans son esprit, d’une rapidité imperceptible, comme de simples suggestions à se lancer sans attendre. Une vision des minutes à venir. Celles-ci découlaient directement de la jambe de sa partenaire, venant se frotter à la sienne lentement, comme réponse à ces propres messages, bien exposée depuis le début, dans le passage entre la cuisine et le couloir. Un geste accompagné de quelques mots doux, lui retournant son compliment, même sans pouvoir le voir. La chose pouvait sembler ironique, surement pour un idiot, là où le Samouraï les accepta sans réflexion, paraissant même encore plus appréciable dans le contexte. Ils s’appréciaient, mutuellement, voilà la seul conclusion auquel s’en tenir.

    Takasugi se redressa légèrement, dans le but de ne plus avoir besoin d’appui sur le lit pour se maintenir prêt d’elle, puis passa lentement le révère de ses doigts sur la cuisse d’Etsuko, en passant cette fois au niveau de la fin du tissu de sa robe, pour remonter doucement le long de son collant. Ce contact contre sa peau même indirect était plus intense encore que les précédente, car approchant d’une zone particulière de manière indécente, mais s’arrêta sans aller plus loin, avec la maitrise parfaite du vétéran. Trop tôt encore, il y avait beaucoup de choses à découvrir. Sa main vint entourer sa cuisse pour la tenir et la relever quelques peu, accompagné aussi de l’autre qui en fit de même de l’autre côté, pour rapprocher ensuite son bassin du sien, entouré de ses jambes aux formes presque parfaites. Il lâcha ensuite cette partie-là, toujours dans une délicatesse protectrice et provocatrice, afin de monter plus, arrivant au niveau du cou de la jeune femme. Sans mouvement brusque, ses doigts vinrent se poser sur ce châle recouvrant ses épaules et ses bras, avec toute la curiosité impliqué, pour la saisir et la retirer lentement, découvrant peu à peu une partie de sa peau non exploré jusqu’à maintenant, sur un étonnement discret, visible seulement sur son visage. Sur un fond de silence, le tissu reculait sous le regard intrigué et grave, partageant à l’intérieur de son âme cette douleur physique qu’elle avait pu ressentir à la formation de ces cicatrices. Qui ? Comment ? Tant de questions spontanées qui se résorbèrent la seconde suivante, ne voulant pas briser ce moment, ni la gêner en faisant revenir un passage douloureux sur le tapis. Masquant cette surprise, Shinsuke déposa ses deux mains sur ces cicatrices tel un guérisseur qui y appliquerait une pommade accompagnée d’une formule magique, sans perdre le sens érotique du moment. Elle ne devait pas s’inquiéter, cela n’allait pas provoquer en lui quelconque réticence. Le Samouraï se lança en même temps dans un petit poème, prenant une voix basse proche du murmure, lente et rassurante, l’invitant à ne plus avoir peur.

    « O douce mie bonheur à la grâce insolente
    Qui embellit mes nuits quand je fouille le passé,
    Tu es toujours à l’heure pour te faire consolante
    Quand je cède à l’ennui que je ne sais chasser.
    Si quelques cauchemars me saignent le moral
    Tu fais de ta baguette le geste qui dissipe
    Les images toutes noires qui montent un carnaval
    Et qui souvent me guettent de leurs maudits principes.
    Si je souffre du sort que l’on m’a réservé
    Toi, divine personne, tu étends tes pouvoirs
    Pour donner du ressort à ce qui est larvé.
    Tes mélopées résonnent à toujours m’émouvoir
    Quand tes danses lascives me donnent le vertige ;
    Alors ma vie passive se refait un prestige. »


    Il marqua des pauses entre chaque vers, utilisant ses talents de conteur bien que amateur, tout en continuant l’exploration de ses mains sur ses épaules, voulant lui transmettre les sens de ses mots. Nul besoin de les analyser, c’était assez clair, ce poème présentait tout son désire envers elle, ainsi que cet amour naissant et insaisissable, tentant de s’exprimer à travers chacune des caresses attentionnés. Surement que depuis le départ, Etsuko avait cherché à masquer ces traces, dans la crainte du dégout et du regard des autres personnes sur son corps. Cependant ici, Takasugi était là, sans lâcher sa présence affirmé, ne reculant pas devant ce détail afin de continuer. Peut-être que la découverte pouvait lui paraitre angoissant au départ, mais le vétéran continua de chasser cette idée, en se penchant cette fois prêt de la poitrine de la jeune demoiselle, amenant sa tête sur la zone débarrassé du tissu opaque. Il passa l’un de ses bras sous son dos, vers le milieu, pour plaquer sa main contre celle-ci, puis la deuxième sur la nuque de sa partenaire, passant sous ses cheveux, la relevant ensuite vers lui d’une pression basculé. Elle était assise sur ses genoux maintenant, ses jambes de chaque coté des siennes, le bassin collé contre le sien, ainsi que sa poitrine sur son torse, totalement guidé et maintenue par ses mains. Une proximité très agréable, dans un état presque envouté, à jouer de son souffle pour faire monter cette tension positive, qui n’allait pas s’arrêter là. Le ninja inclina la tête vers le bas, se posant dans le creux du cou de sa partenaire, les épaules dénudés, pour y déposer ses lèvres, tout en faisant dépasser légèrement sa langue, léchant subtilement cette partie par la suite. Après la petite excitation, il accorda enfin une petite libération, en mordant la zone sensible que représenté la courbure entre le cou et l’épaule, sans faire de mal évidement. Sa bouche joua ainsi de sa peau, partagée entre morsure et suçon, tout en y impliquant la langue, se déplaçant quelques peu sur les côtés. Un délice, tant pour lui qui ressentait son corps délaissa totalement, posé sur la pression des mains à l’arrière. La chaleur en lui monta d’un cran, rendant sa peau plus brulante et impatiente, un peu plus exposé grâce aux mains d’Etsuko qui vinrent faire reculer le tissu du Kimono sur ses épaules. Sa chair était si savoureuse … Shinsuke ne s’arrêta pas et descendit de ses lèvres frôlant sa peau, jusqu’à éteindre l’ouverture du décoté, forçant légèrement le tissu de la robe, allant ensuite déposer un baiser sur le haut de l’un de ses seins, sur un geste de pure passion. Comment résister … cette découverte à petit pas en devenait presque une souffrance, pourtant si nécessaire … Cette sensation devait les parcourir tous les deux, puisqu’aucun ne se lançait dans le brut, restant à tâtons profitant de chaque instant pour faire durer, dans l’espoir que cela ne prennent jamais fin. Ce que fit aussi notre homme en remontant son visage, tout en léchant par ci par là le haut de la poitrine d’Etsuko, la guidant ensuite à incliner sa tête sur le côté. Il l’embrassa, après avoir observé ses lèvres pendant à peine une seconde, bien plus impétueusement et moins de retenue. Dans le même, sa deuxième main monta plus haut sur son dos, trouvant l’ouverture, pour commence à ôter lentement cette robe encore barrière entre lui et sa partenaire.
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Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] - Page 2 _
MessageSujet: Re: Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] - Page 2 Icon_minitime1Lun 21 Mar - 21:45



Et nous avancions, un pied devant l'autre, le visage tourné vers l'infini, sans réfléchir plus à ce qui pourrait advenir, ce qui pourrait être si nous avions choisi d'agir d'une autre façon. Nous avions tous étés soumis à des choix, des convoitises, des évènements joyeux, et d'autres qui l'étaient moins. Mais si nous étions encore là, c'est que nos décisions n'étaient pas les mauvaises, n'avaient pas été des erreurs. Pourquoi y penser, pourquoi s'enfermer dans l'hypothèse que nous regretterions cet instant? Nombreuses étaient les raisons pour me pousser à y croire, mais je ne m'y intéressais même plus. Je ne me sentais pas même réticente à demeurer près de Takasugi, et encore moins dans ces conditions plutôt alléchantes. Je n'étais guidée que par cette flamme qui brûlait au fond de moi-même; indescriptible souhait qui se languissait dans ma poitrine et qui tentait de se laisser paraître par tout les gestes emprunts d'une passion visible à l'intention de mon amant. Chaque baiser, chaque contact, chaque caresse n'était que purement volontaire, sans le moindre calcul, vide de toute idée malsaine. Exister, est-ce-que c'était ça? Je ne voulais pas jouer aux ignorantes, je ne l'étais pas. Mais j'aimais tellement la vie que je ne pouvais que m'émouvoir de la ressentir un peu plus brûler en moi à chaque instant, et d'autant plus en partager un morceau épars avec une personne avec laquelle je me sentais bien. Inutile d'apposer de plus simples mots sur un sentiment aussi particulier que celui là. Et plus il me rapprochait de lui, plus je découvrais l'absence de limites qui peu à peu se laisser sentir; complètement droguée par ce désir profond qui me hantait. Pourtant, alors que je me retrouvais contre lui, mes mains avides de son corps – ma seule manière concrète de réaliser que je n'étais pas en train de me leurrer – j'eus un léger recul alors qu'il saisit, avec une douceur m'imposant la confiance, mon châle pour le faire glisser avec douceur le long de mes bras. La crainte de la découverte de ma réelle identité, qui était bien éloignée de celle de la jeune fille solitaire que j'étais avant, refaisait lentement surface dans mon esprit, alors que je sentais ma « couverture » laisser peu à peu paraître mes bras constellés de cicatrices. Mon corps était honteusement traître de ma véritable personne, malheureusement; et les mots ne pouvaient rien y changer. Hésitante, je m'apprêtais à équivoquer quelques peu sur la raison de la présence de ces stigmates sur ma chair; mais en sentant ses doigts dessus, dans un geste délicat, je me retins, le remerciant intérieurement de ne pas m'imposer de lui expliquer comment, en tant que civile, aurais-je pu subir de pareilles blessures. Et si ça n'avait été que mes bras; car aussi triste que cela puisse sembler, j'étais entièrement marquée par mon passé. Mes jambes, et plus particulièrement l'arrière de mes cuisses, ma nuque, mes hanches, même mon visage; je n'avais pas été épargnée par la violence. Mais comme pour éviter que je ne m'angoisse par le fait qu'il ai découvert ces tristes souvenirs, Takasugi murmura de doux mots à mon intention. Et à chaque vers, chaque mot, je me délectais de ses paroles; mettant à bas mon appréhension. C'était agréable, plaisant, beau, et surtout, rassurant. Comme une promesse m'étant destinée, pour me montrer que cela n'avait aucune importance à ses yeux, à la manière d'une déclaration, d'un message que l'on tenterait de faire passer sans oser le prononcer pour ne pas en gâcher la saveur. Tout chez lui m'évoquait une invitation à me laisser aller à ses gestes, ce que je ne refusais pas. Et le jeu devint plus sérieux, dans une transition délicate, alors que son visage s'approchait de ma poitrine et qu'il me releva afin que je me retrouve sur ses genoux, dans une proximité insolente; avant de venir déposer son visage au creux de mon cou pour venir lécher ma chair, tandis que je frémissais délicieusement, dans ses bras, comme paralysée par l'envie qu'il faisait naître en moi par ce petit jeu. Mais pour mon plus grand plaisir, il ne s'en contenta pas, mordillant ma chair nue dans une invitation à venir moi également profiter de cet instant délicieux avec lui, avant de redescendre son visage pour flatter ma poitrine quelques instants, dont la brièveté ne fit qu'attiser mon appétit pour sa personne, et de revenir pour m'embrasser passionnément. J'étais partie loin, déjà, complètement soumise à ma concupiscence. Délicieuse tentation que tu pouvais être, Takasugi.

« C'est superbe. »

Dans son dos, sous le tissu soyeux de son kimono, je me laissais à apprécier sa chaleur, mais également la douceur de sa peau, épargnée par les ravages des armes sur ces lieux. Mes doigts fins effleuraient lentement le long de son dos, dans une ligne verticale, suivant sa colonne vertébrale dans un contact bien traître de toute l'attirance que j'avais pour lui: je le découvrais, peu à peu, et ma cécité rendait chaque caresse plus intense encore qu'elles auraient pu l'être si j'avais pu le voir et le dévorer du regard comme je le dévorais simplement en le touchant. Mes mains se faisaient émissaires de toute la convoitise qu'il suscitait à ma personne et à laquelle je ne souhaitais pas renoncer, malgré les conséquences qu'elles engendreraient. Je finis par remonter vers sa nuque, pour faire, avec une délicatesse qui m'était bien familière, glisser doucement le tissu le long de ses épaules: J'avais aimé bien autant d'hommes que de femmes, et m'employait toujours à me montrer très tendre et appliquée dans mes mouvements. Et Takasugi n'y ferait pas exception. J'étais d'autant plus adroite avec lui qu'il m'était véritablement cher, au détriment de toutes ces années passées sans se voir, sans penser à nous deux. C'était inexplicable, simplement présent, inscrit dans ma chair. Profitant que son visage demeure près du mien, je vins approcher mes lèvres des siennes, penchant légèrement mon faciès de poupée pour l'effleurer, et m'arrêtai à quelques millimètres de lui. Un sourire vint se dessiner sur mon minois, restant ainsi quelques secondes, pour résister à l'envie de venir l'embrasser avec une fougue provocante, à laquelle malheureusement – ou heureusement – je ne pus faire abstraction. Je finis par me rapprocher de lui, et cédant au désir, l'embrassai fiévreusement, tandis que mes mains s'évertuaient toujours à le mettre à nu – l'expression allait plutôt bien pour la situation – comme pour briser les derniers remparts à ce besoin refoulé de céder à la tentation qu'il était. Un nouveau baiser, ardent, véhément, délicieux; tandis que, ayant laissé ses épaules à découvert en ayant ôté le tissu de sa peau, mes mains frêles venaient frôler sa nuque, dans un ballet aguicheur. Et elles murmuraient; laisse toi, laisse toi aller. Elles glissaient le long de sa peau, tandis que je frissonnais contre mon amant, descendaient au niveau de son buste pour venir le redécouvrir à nouveau, mais de manière bien plus sensuelle que précédemment. J'appréciais chaque dessin de ses muscles saillants, jusqu'à ce que mes doigts atteignirent sa cicatrice. Le contact me fit comme une décharge, un petit choc; et je reculai mon visage du sien, respirant doucement, comme presque intimidée par sa balafre. Après tout, j'avais réalisé que pour moi, ces stigmates n'étaient pas anodines; et c'était sûrement le cas pour Takasugi, bien qu'il m'aie précédemment invitée à découvrir de moi même cette cicatrice. Je vins poser mon faciès contre le sien, ma joue contre la sienne, sans souhaiter un instant briser ce moment dont l'exhaltante chaleur nous poussait tout deux à venir partager ensemble de longues heures à s'aimer; bien que, contre ma volontée, le contact avec sa balafre m'avait fait réaliser que j'étais bel et bien avec Takasugi, et non pas avec n'importe qui. J'aurai presque voulu lui parler, pour combler le léger malaise - malvenu - qui s'était glissé dans mon esprit, mais je n'en fis rien: parfois, le silence était bien préférable à toutes les paroles du monde.

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Shinsuke Takasugi

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MessageSujet: Re: Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] - Page 2 Icon_minitime1Jeu 24 Mar - 22:47

    Un baiser de plus, allongé dans la durée comparé aux précédents, d’une grande intensité. Les éléments diverses, aussi minimes soit elles, se mélangeaient dans une vague incessante de provocations, brisant peu à peu la retenue dont on pouvait faire preuve. Sa chair collé contre la sienne, murmurant presque de la dévorer sauvagement, la chaleur montante à chacun de ses frôlement, la position des plus explicites sur leurs désirs mutuelles, faisaient grandir en notre homme une sensation exquise, à l’origine même de ce frisson installé dans sa poitrine. Le désire en était maintenant à un point où cela le brûlait de l’intérieur, à la limite de l’insoutenable face à la beauté et au charme de sa partenaire. La découverte de tout à l’heure, au sujet des cicatrices présentes à divers endroits de son corps, n’attirait plus vraiment son attention, bien que ce soit une chose assez intrigante, au profit de son attirance envers la jeune demoiselle dans ses bras, se livrant à lui avec toute sa confiance, prenant tout autant de plaisir à s’approcher de plus en plus. Heureusement que ses mots avaient réussi à dissiper, l’espace de ce doux moment, toute angoisse pouvant s’emparer d’elle. Son compliment, après la séparation de leurs lèvres, en fut une confirmation soulageant, changeant même la donne de ces petites intentions qui étaient mené jusque-là par le ninja. Surement que son appelle, ses tentations gourmandes lui avaient plu, provoquant en elle une envie de retour, de partage. Ses mains se lancèrent à la découverte de son dos, se glissant depuis le col à l’arrière de son cou, jusqu’à atteindre le milieu de sa colonne vertébrale. Ce contact eut pour effet de redresser légèrement notre homme, se plaquant plus encore contre la poitrine généreuse d’Etsuko, pour profiter par la même occasion de ses épaules exposées à ses yeux, en y passant ses lèvres et son souffle chaud, attendant la suite. Il sentit la main de sa partenaire remonter le long de son dos, atteignant sa nuque, afin de commencer ensuite à lui ôter le haut de son Kimono lentement, passant par la même occasion à une étape supérieur. Shinsuke releva légèrement la tête, comme curieux, pour voir le visage de la jeune femme approcher du sien, s’inclinant de façon à effleurer ses lèvres, le narguant encore plus en ce jeu qui devenait déjà insupportable. C’était peut-être ça l’origine même de ce plaisir, cette attirance indéfinissable, malgré le contexte se cachant derrière leurs présence sur ce matelas, bras dans les bras. Le sourire s’affichant sur ses lèvres après le petit contact provoqua chez le Samouraï une joie et une chaleur intérieur, ainsi que l’envie d’aller chercher un autre baiser, comme irrassasiable de cette acte pourtant si élémentaire. Cette danse de langue pouvait continuer longtemps, sans que cela puisse le gêner, si seulement la condition d’humain ne forçait pas à se séparer, pour pouvoir respirer un peu. D’ailleurs, après chaque éloignement, le vétéran dévorait des yeux ce visage de poupée aux longs cheveux, touché d’un côté par sa cécité, ajoutant une pointe de séduction plus subtile, face à la faiblesse apparente. Du moins, seulement de l’extérieur. Ce petit détail n’importait pas là, ni ces cicatrices, un message qu’il voulait lui transmettre. Son regard posé sur sa silhouette ressemblait à celui posé sur une femme dans la même situation, avec un plus venant de ce sentiment éprouvé à son égard. Un amour naissant, peut être interdit. Comment ne pas le franchir ? Comment ne pas se bruler ? La jeunesse du guerrier, toujours enfui dans son âme, refaisait là surface, prêt à aller jusqu’au bout.

    Alors que le haut du Kimono descendait le long de ses bras, dévoilant tous ses muscles de la poitrine, sa main étant déjà posé sur la fermeture de la robe de sa partenaire continua de l’ouvrir, relâchant ainsi cette pression sur sa peau, pour rendre la manipulation plus simple. Entrainé par les gestes de la jeune demoiselle, et happé d’un nouveau baiser à la volonté de braise, Takasugi laissa tomber ses bras sur les côtés, enlevant par la même occasion les manches de sa tenue, dans le but de s’accorder une liberté totale. Cependant, Etsuko menait toujours la dance, jouant des caresses un coup sur sa peau, un coup vers ses cheveux, à se dandiner contre ses muscles de façons atrocement alléchantes. Torture ? Presque. Elle revint même, de sa propre volonté, retoucher cette longue cicatrice parcourant le haut de son corps à la verticale, mais recula cette fois, réagissant peut être de peur. C’était compréhensible. Sur le coup, le vétéran angoissa l’espace d’une seconde, sur le fait que cela puisse la rendre réticente. « Ne t’en va pas Etsuko ». Voilà la phrase qui traversa son esprit, voulant presque le dire à haute voix, sans pouvoir oser … Heureusement, elle s’y prit autrement, venant poser sa joue contre la sienne, un signe plus encore que de simples paroles. La pression s’évacua d’un coup, comme plongé dans une protection si rare, du moins envers lui. Le silence ne sembla pas dérangeant, au contraire, c’était même apaisant dans le sens où les deux personnes se comprenaient, sans forcément s’expliquer. Rien n’allait s’arrêter. Tout ne faisait que commencer. Gardant la position, le ninja remonta légèrement ses mains afin de les poser sur les jambes de la jeune demoiselle, puis remonta doucement, sur un rythme saccadé, arrivant à la limite du tissu recouvrant sa cuisse. Il ne s’arrêta pas, emportant aussi le bas de la robe sur ses mains, atteignant une zone plus sensible et intime, sans pensée étranges encore. Ses doigts descendirent jusqu’à croiser le bout de ses collants, en contact direct avec sa peau, pour remonter ensuite en changeant de direction, le long du bassin svelte de la charmante femme, frôlant quelque peu ses fessier. Une avancé plus grande, plus osé, mais bel et bien déterminé. Il continua ainsi, passant maintenant sur les côtés de son ventre et de sa poitrine, retirant par la même occasion sa robe. Dans le même temps que cette tentative de briser la dernière limite entre lui et sa beauté féminine, Shinsuke frôlait la joue d’Etsuko de la sienne, sur de lentes caresses, avec un fond plus câlin et affectueux que purement séducteur. Son visage se retira ensuite, permettant à ses mains de terminer le travail, en passant la robe vers le haut pour définitivement la retirer. Ses yeux ne quittèrent pas encore son visage, recouvert de sa tenue se dégageant peu à peu, voyant Etsuko se dévoiler à nouveau, les bras levés en l’air, avec les cheveux retombants depuis le vêtements pour revenir se placer sur sa peau. L’effet décoiffé lui donnait comme une nouvelle image, toujours plus attrayante, en accord avec ce jeu de séduction depuis l’entré dans cette maison, faisant sourire notre homme de satisfaction. Si ravissante … Son regard s’inclina ensuite vers le bas découvrant sa silhouette sous un nouveau jour, simplement en sous-vêtements, n’ayant rien à envier aux plus belles femmes. Elle était la tentation. Après avoir dégagé la robe sur le côté, le Samouraï entoura la demoiselle de ses bras, venant poser ses deux mains sur les fessiers généreux de celle-ci, pour la coller au niveau de son ventre. Ses bras supportant le haut des jambes d’Etsuko, il exerça une pression pour la remonter un peu, faisant frotter l’intérieur de ses cuisses contre ses abdominaux, tout en l’embrassant à intervalle régulier, la tête plus basse et recouverte de ses long cheveux. Un baiser, deux baiser … à la troisième, Takasugi avança légèrement la tête pour déposer ses lèvres sur la joue de sa partenaire, puis murmura des mots tout en restant dans la position.

    « Je … Je t’aime Etsuko »

    Que venait-il de dire ? Etait-ce conscient ? Lui-même ne savait à vrai dire. C’était sorti comme ça, sans alternative, aucune retenue possible. Difficile à réaliser sur le moment. D’autant plus que le vétéran continua, grimpant du bout des doigts sur son dos, afin d’enlever l’agrafe du soutient gorge, cachant un des atouts féminins les plus plaisants. Le cœur accéléré dans les battements, les mouvements moins hésitants, il vint toucher de ses lèvres le contour de ses seins, la caressant dans une grande intimité, en l’absence de toute perversité banale, pour en atteindre ensuite le bout roser et jouer de celle-ci avec sa langue. Délicatesse et douceur. Le but recherché n’était que le plaisir. Il jongla ainsi, prenant son temps, entre les deux, toujours en la maintenant de ses mains, l’une sur ses fessiers, l’autre plus haut, entre son dos et sa nuque.

    « Tu es irrésistible.. »

    Suite à ses mots, le Samouraï allongea sa partenaire sur le lit en gardant les jambes de celles-ci entourant sa taille, pour se retrouver lui-même sur son corps, à jouer de sa poitrine nue. Ce fut au tour de caresse avec le bout de la langue, venant s’imprégner de ses formes de façon plus précises, accompagnés de mouvements lents et sensuelles, comme un prédateurs en train d’admirer sa proie.
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Pandora

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Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] - Page 2 _
MessageSujet: Re: Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] - Page 2 Icon_minitime1Dim 27 Mar - 15:02



    Aimes-moi, désires-moi. Enlace-moi, embrasse-moi. Je m'abandonnais complètement à la décadence, brûlante d'envie de cet amant particulièrement délicieux. Je n'écoutais plus ma raison; je ne savais pas même ce que j'écoutais. Une impulsion, un ordre implicite que me susurrait un indéfinissable sentiment intérieur que je n'avais jamais vraiment écouté jusqu'à présent. Je ne souhaitais qu'être avec Takasugi, en cet instant, partager ensemble ce moment plus qu'appréciable, demeurer avec lui et l'aimer pour les heures à venir. Ainsi, je ne souhaitais pas plus me projeter dans le temps, je voulais simplement profiter pour l'instant, sans chercher à vouloir tout saisir, tout comprendre. Le reste viendrait après; je ne voulais pas m'en soucier. Tout ce qui importait était cet homme qui me faisait frisonner et qui m'incitait à un laisser-aller qui ne me déplaisait pas du tout, pour tout avouer. Ses mains étaient posées sur mes jambes, et remontaient lentement vers une partie de mon corps qui était particulièrement sensible, glissant contre ma peau douce dans un alléchant ballet. Comment résister à cette tentation qui m'intimait de me laisser succomber au vice? Je n'étais pas plus innocente dans cette histoire, caressant sa joue de la mienne, effleurant son corps de mes mains frêles. Mais son contact m'était si désirable que je pouvais m'empêcher de respirer fortement, malgré la douleur de cet empoisonnement précédent qui persistait; traduisant mon enthousiasme et mon envie tout particulièrement présente de Takasugi. Comme s'il devinait mes pensées, et mon désir toujours plus présent de cette proximité – à moins que ce ne soit simplement le cours des choses – il m'ôta avec délicatesse ma robe, comme je l'avais avant débarrassé en partie de son kimono, laissant son torse nu. Je n'étais pas encore totalement vouée à son regard, vêtue de mes sous-vêtements bleu nuit légers, dont le tissu semblait particulièrement travaillé – et ce n'était pas qu'une simple apparence d'ailleurs. Envoûtée par le charme insolent de mon amant, je n'avais pas même repris le temps de remettre en place mes cheveux: de toute façon, je doutais qu'il reste en place bien longtemps. Ses mains étaient posées sur ma croupe, et il me maintenait près de lui, son torse aux muscles saillant contre mon buste à la poitrine soigneusement dessinée; glissant contre moi, chacun de ses mouvements ne faisait qu'accroître mon exubérante attirance pour lui. Mais ses baisers, qui n'arrangeaient rien, pour mon plus grand plaisir, furent suivi d'une déclaration bien troublante.

    « Je … Je t’aime Etsuko »

    Ces mots résonnèrent dans mon esprit longuement, pourtant totalement justes dans cette situation. Je ne voulais pas réfléchir à leur signification exacte, les comprenant simplement comme un message d'un désir partagé, un message inconscient qui n'avait pas été réfléchi, et qui traduisait simplement du besoin mutuel que nous avions l'un envers l'autre en cet instant. J'aurai voulu lui susurrer les mêmes mots à l'oreille, mais je demeurais muette, envoutée par sa voix, par ses gestes, par sa présence. Ses mains vinrent dans mon dos, et me retirèrent lentement ce qui maintenait encore mon soutient-gorge en place. Lentement, dans une danse sensuelle, nous nous adonnions à nos plus profondes envies, inavouées, mais pourtant irréfutables. Sa langue parcourait ma poitrine, me faisant frémir délicieusement contre lui. Aimes-moi, désires moi, Takasugi.

    Je déposai un baiser dans le cou de mon amant, tandis qu'il m'allongea sur le lit pour venir s'installer au dessus de moi-même, me dominant par sa présence. Ses cheveux fins effleuraient ma chair, tandis que je caressais sa peau de mes doigts fins, avec un plaisir évident: je mourrais d'envie de lui. Ma jambe glissait la sienne, dans un mouvement passionné, l'incitant à venir plus près de moi encore que nous ne puissions déjà l'être. J'effleurais son corps, affectueuse, passionnée; passant à nouveau mes mains le long de sa cicatrice comme pour apprivoiser une partie de son être qui ne me paraissait long d'être insignifiante. Il ne l'était pas, mais ce genre de détail faisait son identité et me rappelait qu'il s'agissait bien de cet homme auquel je n'étais pas insensible et non un autre. J'embrassai son cou, dans de légers baisers, descendant jusqu'à ses épaules, ne pouvant aller guère plus loin du fait de notre position actuelle. Après avoir longuement caressé son torse, je finis par remonter mes mains dans le bas de son dos, effleurant sa peau nue avec un désir non dissimulé. Son obi maintenait encore son kimono, bien qu'il ne fusse plus aussi vêtu que quelques minutes auparavant; pourtant, cette limite ne semblait guère importante, car je glissai mes mains sous le tissu, comme pour le rapprocher encore plus près de moi-même, le câlinant avec une affection toute particulière. Aimes-moi, désires-moi. Enlaces-moi, embrasses-moi. Ces mots me hantaient, révélateurs de mon état d'esprit actuel:tout ce que je voulais, c'était lui, le dévorer, l'aimer passionnément, ardemment.

    « Je t'aime aussi, Takasugi... »



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Shinsuke Takasugi

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Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] - Page 2 _
MessageSujet: Re: Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] Le passé, un frein à éviter, mais un livre à garder toujours sur soi [Flashback, Pv Pandora] - Page 2 Icon_minitime1Lun 28 Mar - 21:40

    Deux personnes séparées par les jours, les mois et les années, presque à en prendre le qualificatif d’étranger, se retrouvant ici, sous la même demeure, dans un acte appartenant au registre des couples ou amants. Etrangement, ces retrouvailles avaient évolué d’une manière surprenante, comparé aux idées de départ, cependant l’évolution se fit progressive, en franchissant minutieusement chaque étapes découlant naturellement les unes après les autres. S’identifier par les mots, se redécouvrir subtilement sur une discussion simple, franchir la limite physique, jusqu’à se rapprocher en brisant l’intimité. Tout un ensemble de choses resté en arrière, au profit d’une phase plus intense, au-delà d’une simple rencontre. Ils étaient allé très loin, se laissant totalement au plaisir et à la passion, à un point où même des paroles aussi importantes que « je t’aime » se perdaient dans l’inconscience, ne servant qu’à renforcer ce désir délicieux. Le nom d’Etsuko ne signifiait plus la même chose, la petite fille fragile semblait s’être éclipsée dans l’esprit de l’homme d’expérience, cédant sa place à une femme sublime, aux charmes indéniables, portant toujours des séquelles du passé à protéger. Son esprit ne se contentait plus d’une simple image de sa partenaire, mais de chaque courbes de son corps, les différents détails parcourant sa peau pale, son odeur, sa façon de bouger contre lui … Vibrations, frissons, réactions de satisfactions … Ses sens en éveils ressentaient tout sans en perdre une miette, apprivoisant en même son attente, afin de savoir à quel degré de plaisir en était sa partenaire. La chaleur montait dans la salle, du moins dans l’impression du Samourai, dont la peau commençait à bruler comme de la braise, sans pour autant en ressentir les maux, simplement l’impatience montante. Ses mouvements ne semblaient plus obéir à une suite réfléchie, toujours plus sensuelles et provocantes, mais à ceux d’un être envouté, au regard rempli de malice. Sa main parcourait les contours de sa taille, longeant sous un doux contact de frottement le haut de son corps totalement mis à nue face à ses yeux. Sa langue continuait de jouer sur sa poitrine, intensifiant de plus en plus les suçons au niveau de ses seins, allant plus loin afin de faire éveiller en elle une première jouissance amorçant la prochaine phase. Pendant ce temps la jeune femme osa un peu plus s’aventurer, plutôt posé sur la retenue depuis un petit moment, en passant ses mains sur le dos du ninja, pour passer à travers le Obi maintenant encore le reste du Kimono, afin de l’approcher encore plus de son corps. Takasugi suivit le mouvement, quittant sa poitrine sous des baisers du bout des lèvres, pour venir se plaquer contre sa chair, la tête dans le creux de son cou. C’était là comme une confirmation, avec la pression qu’elle exerçait sur son dos, indiquant bien sa volonté de le tenir proche et de ne pas s’arrêter. Ses paroles, répondant au sien, ne vinrent que conclure.

    Le vétéran redressa la tête, après avoir frôler sa joue de la sienne, puis vint poser ses yeux sur son visage, à peine à quelques centimètres de sa peau, l’expression douce et protectrice dans son regard. Son cœur ressentait la même chose. Si seulement cette compagnie pouvait durer éternellement … Sa présence comblait le vide installé dans son âme depuis longtemps déjà, sous une sensation agréable et inexplicable. Après quelques secondes à observer sa partenaire, il l’embrassa en faisant remonter légèrement sa tête vers l’arrière sur le lit avant de retirer ses lèvres en reculant légèrement sa tête, comme pour annoncer ce qui allait suivre. Chaque douceur se répétait, sans jamais devenir lassant, puisque ceux-ci changeaient sans cesse, n’exprimant jamais la même chose. Le premier contact, dehors, fut un acte spontané, de pur désire. Puis cela se transforma peu à peu en un jeu de découverte, cassant la distance entre eux, avant de devenir enfin un acte de tentation pour satisfaire. Malgré ses gestes inconscients, Shinsuke suivait bien un objectif, tout en allant lentement, celle de préparer la jeune de demoiselle, faire augmenter son désir au plus haut point, afin de rendre le final plus exquis encore. Quittant les lèvres d’Etsuko, le jeune homme la contempla une deuxième fois, avant de redescendre sur son menton et son cou, toujours avec les lèvres, entamant une avancé vers le bas. Ses mains suivirent sa tête, qui passa entre les deux seins de la charmante demoiselle en les caressant de ses cheveux, pour se poser proche du milieu de son ventre. Le ninja déposa ses lèvres sur la peau modelé des fins muscles proche du nombril, découvrant ainsi une nouvelle zone, en se dirigeant vers le bas lentement, sous une initiative insolente. Cela allait dans la continuité de la situation dans laquelle ils s’étaient plongé tous les deux. La bouche du vétéran continua son chemin, arrivant enfin aux limites interdites, touchant le tissu en dernier rempart. Dans le même temps, ses mains vinrent tenir les cuisses d’Etsuko, passant à l’extérieur, relevant ses jambes et ses hanches légèrement, proche de sa tête. Le Kumojin se lança, approchant le dernier sous vêtement en place de sa bouche pour la saisir avec ses dents, et la retirer lentement, en reculant vers le haut. Aucune once de perversité. C’était sur le moment que de la passion, la concrétisation de tout ce désir accumulé depuis le départ. Son corps se dévoilait enfin, sans sa totalité, débarrassé de toute barrière. Nul besoin de précipitation. L’homme d’expérience pivota son visage afin de se trouver à quelques centimètres de l’intérieur des cuisses de sa partenaire, puis passa sa langue sur la chair tendre présente à cet endroit, avant de la happer à l’aide de sa bouche, non loin de son intimité. Cette zone faisait partie des points érogènes chez une femme, ce qui la rendait extrêmement sensible à ce genre d’attention, et déclencheur de plaisir plus intense. Il quitta l’une de ses jambes pour approcher son bras du Obi de la tenue, la défaire d’une pression bien appliqué, dégageant le reste de la tenue. Après avoir joué de sa patiente encore un peu, le jeune homme avança son corps sur celui de sa partenaire, afin de passer aux choses sérieuses. Ce fut comme une transformation. La douceur et délicatesse maladive de la première partie laissait peu à peu place à une sauvagerie amoureuse, contrastant grandement. Ses bras vinrent entourer le haut des jambes d’Etsuko, les remontants un peu, pour ensuite se mouvoir de concert, jouant des aller et retour des hanches, ainsi que des baiser un coup sur les lèvres, un coup sur le haut de son corps, sur un rythme accéléré. Elle était magnifique. Takasugi ne pouvait que la regarder, se délecter de l’expression de son visage, sa beauté si particulière, tout en profitant du plaisir montant qu’offrait les hormones et les sens, en explosions en ce moment même. C’était bien diffèrent des autres femmes. Simplement inexplicable … Partageant la jouissance montante, le vétéran s’empara des mains de la jeune femme à l’aide des siennes, afin de plaquer ses bras plus haut sur le lit, aux côtés de sa tête. Son esprit se vidait lentement, ses pensées disparaissaient encore, laissé simplement sous l’image d’Etsuko, de ses lèvres, de sa peau, de ses cheveux …
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