Des trafics pas très légal et mauvais pour KumoGâkure ...
Mission de rang A ~ [Solo]

L’homme est comme attiré par le désir de puissance… Devenir plus puissant, en ce monde, est sans doute la chose primaire pour ne pas échouer aux portes de la faiblesse. Être plus fort, développé plus de capacités que notre corps pourrait supporter, se faire du mal, s’entrainer, tout était bon pour acquérir ce que l’on ne possédait déjà pas. Mais le terme de puissance était sans doute la force d’un village, celui dont est originaire notre Shinobi, KumoGâkure no Sato. Depuis la fondation de la ville, y est nommé un chef, lui-même prénommé le Raikage, dirigeant de la foudre. Chacun d’eux fut plus puissant les uns aux autres et c’est ce qui permit aux membres de ce village, d’acquérir la force nécessaire pour devenir le plus puissant des cinq. L’un de ces homme, est bien évidemment le shinobi que nous suivons depuis tout petit, Shin’yuu. En quête d’une nouvelle force, il n’abandonne jamais son terrain d’entrainement personnel, œuvrant pour le développement de chacune de ses capacités. Mais comme à chaque fois, il se laissait berner par la flemme qui le hante depuis toujours. Allonger dans une prairie, non loin du village des nuages, invisible l’œil nu caché par les hautes herbes, il se reposait depuis sa dernière mission. Une cigarette au creux de ses lèvres, laissant échapper une fumée se diluant dans l’aire naturelle, ne pensant qu’à une seule et unique chose, dormir. Mais les dernières nuits vécus étaient extrêmement agités, de par le bruit que provoquait le nouveau-né, dormant juste à côté de son appartement, il ne put s’évacuer dans ses pensées, réveiller par les cris du bébé. Se réfugiant maintenant dans une cabane au bord de cette petite prairie, cachée aux yeux des plus curieux, il pouvait de nouveau se reposer. Les paupières se fermant petit à petit, un bruit assourdissant pénétra les oreilles du Kumojin, cassant les tympans de celui-ci. Il se releva progressivement, les coudes contre le sol et son corps toujours allongé, et vit au loin une jeune femme courir de ses dernières forces, lui restant à l’intérieur des jambes, veuillent à tout prix, échapper à quelque chose. Et cette dite chose, ne mit pas longtemps à montrer le bout de son nez. Un troupeau de chevaux, monté par bon nombre de bandits, essayant de capturés cette damoiselle. Au loin, assistant à la scène, le jeune Yamiyo repéra les sons lancés de sa bouche, demandant de l’aide à quiconque se trouvait dans les parages. Râlant de ne pas pouvoir se reposer comme il le prévoyait à chaque fois, il se leva, la main sur le genou et d’un tour de main, apparu au niveau de la jeune femme. Courant toujours du plus vite qu’elle le pouvait, elle doubla l’apparition mais se stoppa quelques mètres plus loin. Leur lançant un regard noir, Shin’yuu dégaina sa lame fonça vers eux, le fourreau à la main gauche et son sabre en main droite. Effleurant chacun des chevaux, il les blessa aux pattes, les obligeants à se couché à terre, laissant leurs destriers tombés de l’avant. Les voyant se relever puis de nouveau pourchassé celle contre qui ils en voulaient, le Jônin prit appui sur le sol et les dépassèrent à la vitesse de l’éclair. Marchant dans la même ligné, il rengaina sa lame à son fourreau et se retourna vers les hommes en ruts. Inspectant chacun d’eux, il compta leur effectif.


1, 2, 3, … 7, 8, 9,… 12.


Ils étaient une dizaine, plus précisément au nombre de douze, à poursuivre une seule et même femme. Tout en les regardant avec son plus grand sérieux, il leur demanda ce qu’il avait après elle. Les hommes ne mirent pas longtemps à expliqués quel était leur but. D’après leurs belles paroles, cette femme s’était introduite un peu plutôt dans la planque, destinée aux produits dérivés devant faire office de ravitaillement à leur pays, le pays du fer. Mais l’individu de sexe féminin n’était pas du même avis, certes elle s’était introduite chez eux, mais leur commerce n’avait rien de légal. Expliquant l’illégalité de leur business, elle confirma à l’afro samurai, que les produits qu’ils détenaient, provenait de Kaminari no kuni. Ecoutant les dires de l’individu, Shin’yuu demanda si ce qu’elle disait était vrai et eux, se vantait de cette vérité. Ayant l’air d’un simple vagabond trainant dans le pays, il leur révéla son vrai visage, celui de bras droit du Raikage ainsi que responsable de la sécurité au sein du pays. Et le principe de sécurité, était aussi question de contrefaçon et vol contre le pays. Il leur confirma également que leur bande était en mauvaise position et de la même façon, il apparut au milieu d’eux, les surprenants par sa vitesse d’exécution. D’un coup d’épée tout en tournant sur lui-même, il leur infligea des blessures plus ou moins grandes, avant de bruler chacun de leurs corps. Prenant à part, celui qui avait l’air d’en savoir beaucoup sur leur marché, il le posa contre un arbre, lui demandant un maximum d’information concernant leur business. Mais étant forcé par les mains de Yamiyo, alors qu’il voulut révéler une information, il rendit l’âme, n’aidant pas beaucoup le kumojin. Mais un élément important restait sur les lieux, la victime de ses bandits. Faisant signe à la femme de se diriger vers lui, il fouilla le corps du principal intéresser et dénicha une carte du monde shinobi. Demandant à cette femme tout ce qu’elle savait, il lui fit part d’une faveur qu’il aimerait être accepté. L’ayant sorti de cette situation, il lui dit de rester avec lui, jusqu’à sa destination. D’après la carte, le centre de toute cette affaire se trouvait au pays du Fer dans les mines de la nation. Mais quels en était les produits que ces mines détenaient. Voulant en avoir le cœur net, il se mit en route pour ce pays, prélevant les biens de Kaminari no Kuni, la nation de la foudre. Il essaya de voyager comme le shinobi qu’il était, mais un détail l’en empêcha, cette femme en sachant pas mal sur la chose. Se contentant de marcher, le voyage allait être long vu que les moyens de transports étaient lent… En premier temps, ils se chargèrent de traverser leur propre pays pour y rejoindre le pays limitrophe, Oto no Kuni. C’est au bout de quatre heures qu’ils arrivèrent au pays du son. Tout du long, cette femme, qui n’était qu’une adolescente de l’âge de dix-sept ans, n’avait arrêté de parler. Alors d’une simple question de curiosité, il demanda comment s’appelait-elle. Elle répondit d’une voix douce et calme, qu’elle répondait au nom de Oshaberi. Rien d’étonnant qu’elle ne se fatiguait pas à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche … Pour la traduction, Oshaberi signifie pipelette ou encore bavarde ou pour Shin’yuu, emmerdeuse. Il était maintenant en mission, mais tout lui indiquait, que celle-ci, n’allait pas être comme les autres. Exprimant la générosité du jônin à son égard, Oshaberi décrivait le moindre détail lui faisant tilt pour chaque question idiote. Elle était émerveillée par la beauté du pays. Yamiyo le confirmait, se pays ne le laissait pas indifférent même face aux resplendissantes montagnes au village des nuages. De drôle de cloches étaient disposées sur chacune des habitations et émettaient un bruit différent laissant une mélodie créative, s’emparant de chacun d’eux. Le pays étant l’un des plus petits en largeur, ils firent vite la connexion avec le pays du fer, la cible. Le climat changea soudainement pour laisser place, passant par l’humidité d’Oto no kuni, le froid glaciale de la neige du fer. Mais habitué à tout sorte de climat, cela n’atteignait ni plus ni moins le shinobi. Contrairement à la pipelette qui était gelée par la température l’entourant. Décidant de s’arrêter dans les nombreuses grottes abritant les montagnes glacées de la région, Shin’yuu alluma en un clin d’œil, un feu, réchauffant la plus mal. Profitant de ce moment de pause, il déroula la carte qu’il trouva sur le corps de sa dernière victime pour y trouver l’emplacement exact des mines de contre bande. Il se mit à côté de sa partenaire, pour lui expliquer la suite du déroulement.


Bon, comme tu peux le voir sur la carte, le pays de découpe en trois départements. Nous sommes dans la deuxième parties, celle bordant le pays que l’on vient de traverser, Oto no Kuni. Le premier département abrite notre objectif, les mines de marchandises. Il ne nous reste plus que quelques temps de marche et nous y serons en moins de deux. Es-tu prêtes ?

Oui !, lui répondit Oshaberi d’une voix sur, prête à suivre son interlocuteur.

Bien, les deux parties étaient en accord, il ne fallait donc plus que se mettre en route pour leur objectif, les mines. C’est alors qu’ils se remirent en route, qu’un détail échappa au au chef d’équipe, si on peut le dire. Ces grottes allaient surement être habitées par de nombreux bandits, vus auparavant près de Kumo no Kuni. Possédant un attribut féminin, elle va avoir un rôle important dans la suite des choses. Marchant trois quart d’heure à une heure, ils atteignirent le point de contrôle et la base principale des marchandeurs. Caché dans les arbres envoisinant l’entrée, il demanda à sa coéquipières, de joué son rôle à partir de maintenant. Etant extrêmement bien roulé, comme pouvait le prétendre Shin’yuu, il lui demanda d’aller à l’entrée de la mine. A la porte, deux gardes munis tous d’eux, d’un katana et de plusieurs autres armes, se postaient devant elle. Oshaberi ne devait surtout pas se trompé car la moindre erreur pouvait être critique. Jouant de ses formes extrêmement bien formées, elle jouait la belle devant eux. Soudain les deux tentèrent de l’approcher, montrant une agressivité sexuelle envers elle. Ne voulant pas du moins du monde, qu’une telle chose se produise, le kumojin, se positionna prêt à tuer à mi-distance les deux hommes, mais s’arrêta net, observant la jeune femme les achevés tous d’eux, un coup de pied placé entre les jambes. L’infiltration était réussie, les laissant entrés avec la plus grande prudence dans l’enseigne se présentant à eux. Lui indiquant de rester bien derrière lui, l’afro Shinobi pouvait ressentir chacun des chakras présent dans les environs. Grâce à ses dons de maitre dans l’art de la traque, il sentit chacun de leur flux, perturbé ou non. Alors qu’ils décidèrent d’avancer plus vite pour se cacher plus loin, d’autres gardes formés de quatre personnes, arrivèrent dans leur direction. Sa cachant alors dans la salle la plus proche, ils tombèrent sur la pièce de commandement, œuvrant aux plans des contrebandiers. Fouillant la salle de fond en comble, ils essayèrent de trouvé une carte représentant les lieux, leur indiquant le hangar abritant la marchandise. Mais alors qu’ils cherchaient partout dans la pièce, la poignée de la porte s’abaissa, laissant entrée trois personnes. Yamiyo et la bavarde se cachèrent en dessous la table ovale, au centre de la pièce et s’empressa d’écouter la conversation.
Deux des hommes étaient de simple employer et l’autre était donc le cerveau que recherchait le kumojin. Muaient comme des tombes, ils se comportaient telles deux petites fouines écoutants aux portes. Shin’yuu fit signe à la fille de se découvrir et de jouer de sa séduction. Les deux sbires tombèrent vites dans le piège, mais leur patron lui, ne fit pas affecté. Il leurs demanda alors de capturé l’individu, ce que bien entendu, Shin’yuu ne fit point d’accord. D’un jet de lame, il assombrit les jours des deux hommes ne laissant plus qu’une personne vivante, leur chef. Le menaçant avec son katana, il lui demanda de lui dévoiler l’entrepôt cachant la marchandise appartenant à son pays. Mais qui pouvait bien faire plier un business man ? Il ne lui répondit, mais le jônin n’avait pas de temps à perdre. Poussant sa cible contre le mur, il lui planta son arme dans l’épaule gauche, l’obligeant à répondre. Il appuya alors sur un bouton, fixé en dessous du bureau, non loin de lui, ce qui dévoila par la suite, la pièce maitresse. Le mur situé derrière eux, se déplaça et laissa apparaitre toutes les marchandises prises à Kumo depuis maintenant quelques années. Content de sa trouvaille, il demanda discrètement si d’autres personnes étaient au courant de cette affaire à part tous ceux qu’il venait de tuer, mais heureusement pour lui, l’homme devant lui était la dernière personne sachant l’histoire de ce trafic. Lui répondant qu’il avait bien fait, il retira sa lame et, ne laissant pas le temps à son interlocuteur de finir sa phrase, s’excusant de ses actes, il lui trancha la gorge…

Le temps passait depuis ce jour-là, et Shin’yuu Yamiyo venait de résoudre un des nombreux problèmes que possédait son pays ces temps-ci. Il demanda à sa rencontre maintenant devenu ami, Oshaberi, de devenir shinobi de kumo, ce qu’elle accepta volontiers. Il l’aida par la suite à s’entrainer ce qui lui permit d’accéder au rang de Chunin très vite…