~ Tu as de quoi être vraiment fier. A l'instant tu viens de terrasser tes adversaires avec tant de violence que jamais ces paysans n'oseront s'attaquer à ta patrie. Grâce à ta force Kiri vient de gagner le respect de ce village pour plusieurs générations. Mais Law, cela te suffit-il réellement ? Je suis en toi depuis maintenant très longtemps, je te connais mieux que toi-même, et je sais que c'est d'être suffisant pour toi. Le sang n'a pas assez coulé sur tes mains aujourd'hui, ta colère ne s'est pas apaisée, n'hésite plus, tue les tous. Femme, enfant, et même ceux que tu nommes tes compagnons d'armes. Anéanti le moindre espoir qu'il reste en eux ! Prouve qu'ils ne sont que des déchets, car je sais que derrière ton air d'homme fidèle aux principes de Kiri, tu vois le monde de cette façon, les hommes ne méritent pas de vivre ! Tu le sais aussi bien que moi ! Tue les tous Law, rien ne te retient maintenant ahahah !~

Chacun des mots de cette démoniaque entité résonnaient à l'intérieur de ma tête, emplissant mon esprit d'une haine incontrôlable. Je sentais son chakra, son esprit s'emparer de mon corps, comme si il venait d'entamer le long processus d'emprise de mon être. Au fur et à mesure que les secondes passaient, je perdais mes moyens.

- Nous en avons fini... murmurais-je tout doucement.

Je le tenais dans le creux de ma main, chacune de ses pulsassions parcouraient mon corps, le rythme effréné de son cœur résonnait comme une violente musique dans ma tête. Une violente musique dont la fin était proche, les sons devenaient de moins en moins fort, le rythme était maintenant bien plus lent. La mort s'emparait de son corps, et je sentais dans le creux de ma main cet instant si rare. La grande faucheuse venait de le conduire dans son ultime demeure. Il allait maintenant subir sa sentence, la souffrance éternelle, le prix à payer pour avoir été par un démon, par moi. Plusieurs de ses congénères venaient de trouver la même fin, rien de bien glorieux, un combat inégal. Une démonstration de force, de ma force. Juste avant qu'ils ne meurent, j'avais pu voir dans leurs yeux, la peur, la frustration, et surtout la recherche de ma clémence. Malheureusement pour eux, la pitié n'avait jamais fait partie des enseignements que l'on m'avait donné, dommage. Je serrais ma main sur son organe vital, ses yeux sortaient de son visage, le sang coulé par sa bouche, puis d'un mouvement brusque je l'arrachais. Le sang gicla alors sur la partie supérieur de mon corps, je levais alors mon bras en l'air, affichant le cœur de mon adversaire.

- Un autre candidat est-il volontaire pour continuer ce jeu ! Criais-je dans un esprit provocateur.

Le silence parcouru l'assemblée. La peur de ces paysans étaient presque palpable. Un par un je regardais les spectateurs de ce sanglant combat, ils étaient horrifiés par la puissance de la brume, cette force dont je venais de faire preuve. Aujourd'hui, il était quasiment certain que le village de Kusa regretté ce qu'il avait fait. Provoquer le puissant Kiri, n'avait pas été une bonne idée. Mais ça ce n'était pas moi, d'habitude je ne me comportais pas ainsi en combat, mon art se basait sur la finesse des coups. Je préférais tuer en perçant directement le cœur avec Nuibari, la légendaire épée, à coudre de mon village. Une telle boucherie n'était pas des habitudes, c'était le style de combat du démon à quatre queues, Yonbi. Celui qui était capable de déclencher l'apocalypse, la fureur du magma était sa spécialité.

- Personne ! Ce village n'est-il donc rempli que par des faibles et des lâches ! Dis-je en essayant de provoquer les membres de l'assemblée.

Moi, Law Trafalgar, maître de Nuibari, Jinchuriki de Yonbi, Bras-droit du la Mizukage venait de faire une démonstration de force en faisant face, en terrassant les quatre champions du village de Kusa. Je n'avais pas fait ça uniquement par plaisir, mais parce qu'on m'en avait donné l'ordre, je restais un ninja effectuant des missions pour ma patrie. Mais comment mettais-je retrouvé ici ?

Pour comprendre comment j'avais pu me retrouver dans une telle position, il fallait revenir quelques jours en avant, trois pour plus de précision. C'était en plein milieu de l'après-midi, comme à mon habitude j'observais le village de la brume du point le plus haut du village, un cigarette à la main, le tabac envahissant mes poumons. J'observais la vie des citoyens vivant dans la cité. Quand soudainement, un homme m’appela pour me dire que j'étais convoqué immédiatement au bureau de la Mizukage, la femme régnant d'une main de fer sur le village et peut-être même sur le pays selon certaines rumeurs, et étrangement elle était aussi l'une de mes plus proche amie. Tout en sachant qu'elle le prendrait mal, je décidais de ne pas me rendre dans l'immédiat dans son bureau et préférais allé m'acheter un paquet de cigarette, si je faisais cela en priorité c'était parce que je savais comment elle fonctionnait lorsqu'elle m'appelait c'était toujours pour une de ses missions les plus difficiles ou ayant un tel impact sur le village qu'il était primordiale que quelqu'un se comportant bien y participe. Donc je pouvais me permettre de prendre mon temps, car dans tous les cas elle me donnerait la mission, car il n'y avait généralement que deux personnes pouvant les effectuer entant que chef de groupe, moi ou elle, et elle ne pouvait pas sortir du village, j'étais donc la seule personne pouvant faire des missions difficiles ou importantes à l'extérieur de Kiri. Cela m'agaçais fortement, je me demandais pourquoi avais-je accepté de l'aider dans sa conquête du pouvoir avant de bien sûr me souvenir que sans ça, Nuibari la fameuse épée dîte « longue épée » ne me saurait jamais revenu si je ne l'avais pas aidé. Après avoir acheté plusieurs paquets de cigarette, de quoi me satis faire pendant plus de deux semaines, je me rendrais finalement dans son bureau avec seulement une demie-heure de retard, rien de bien grave pour moi. En arrivant sur place, après avoir subit quelques mots doux de la Mizukage à propos de mon retard, elle m'expliqua qu'aller acheter des cigarettes plutôt que venir dans son bureau n'était pas excusable, et que si je ne lui étais pas aussi fidèle, elle pourrait m'envoyer directement dans l'abysse sanglant, la prison du village. Mais que pour cette fois elle ne le ferait pas car elle avait fortement besoin de moi, pour une mission des plus importants sans étonnement. Mon rôle serait de me rendre au village de Kusa pour démontrer que nous étions une puissance militaire redoutable, ce dernier désirant tester la force des ninjas de Kiri avait lancé un défi, un affrontement entre les quatre champions de chaque côté. Rencontre se déroulant devant une multitude de Seigneur pouvant devenir de potentiel clients. Et il fallait que je m'y rende bien sûr pour participer à la petite fête.

- Il n'y a personne d'autre que tu peux envoyer à ma place ? Lui avais-je dit.

Je savais bien que ma question était totalement inutile, pas la peine de vous cacher, elle allait répondre que non, en prétextant que j'étais le meilleur ninja du village, et surtout celui sur lequel elle pouvait le plus compter, baratin afin de m'amadouer rien de plus. La vérité c'était surtout que le seul ninja réellement plus puissant que moi était actuellement en prison, et que je lui rendais visite régulièrement pour le torturer par pur sadisme, rajouté à cela qu'elle était au courant que ce que j'avais dans le ventre me permettrait de survivre et ça dans quasiment tous les cas. Je parle pas de mes tripes, mais de Yonbi le bijuu à quatre queues passant sa vie à hanter mon corps. Une fois de plus, elle m'obligeait à jouer le rôle du héros du village, rôle que je n'aimais pas être, car c'était loin d'être le cas, je n'avais jamais eu de comportement méritant d'être qualifié d'héroïque au contraire, je n'étais pas meilleur que le monstre que j'abritais comme j'allais le démontrer par la suite.

Bien obligé d'accepter sa mission, je partais une heure plus tard après, avoir récupéré quelques affaires et surtout avoir monté une équipe de fortune composé des trois plus puissants de nos ninjas, tous étaient des assassins en puissances, ayant déjà tués à de multiple reprises, peut-être même plus que moi pour certains. C'est accompagné de ces braves compagnons en qui il m'était impossible d'avoir une confiance totale que je me rendais en direction du village de Kusa pour relever leur stupide et inutile défi. La route était longue, il nous fallu plus de deux jours de marches pour finalement arriver. Le village était calme, et surtout il y avait un grand soleil, chose dont nous n'étions pas accoutumés à Kiri appelait le village de la brume. La raison de notre présence étant tous sauf du tourisme, nous nous rendîmes directement voir le chef du lieu. Qui nous expliqua que le tournoi commencerait le soir même.

- Bien. Ne perdons pas de temps, nous n'avons pas que ça à faire. Prouver aux faibles que nous restons les plus forts ne fait pas parti des priorités de Kiri. Lui lançais-je ouvertement.

Quelques heures plus tard, le tournoi allait enfin débuter. L'un des hommes du village s'avança pour nous énoncer les règles. Elles étaient très simple, chaque équipes enverraient un combattant dans l'arène, les deux hommes combattraient alors à mort ou à l'abandon. L'équipe perdant doit alors envoyer un second homme pour battre le premier de l'autre équipe. Et ensuite de suite jusqu'à ce qu'une équipe n'est plus aucun homme. Désirant en finir le plus vite possible, je passais le premier, comme ça soit je mourrais et alors ça serait fini pour moi, ou soit je battais les quatre candidats et je pourrais retourner rapidement dans le pays de l'eau pour vaguer à mes occupations.

Le premier des quatre champions de Kusa s'avança alors pour me faire face. Il était une sorte de catcheur avec des muscles bien plus gros que ma tête. Je riais en voyant cette brute, encore un de ses imbéciles pensant que la grosseur des muscles fait tout. Je sortais alors délicatement Nuibari de son fourreau. Mon adversaire me sourria alors, il avait trop confiance en son corps. Il leva alors son poing, puis me fonça dessus à toute vitesse. Il fallait reconnaître que pour sa corpulence, il était assez rapide, mais pas suffisamment pour moi. D'un mouvement sur la droite j'esquivais son attaque, en voyant mon esquive il se tourna pour essayer de me frapper, mais je le prenais de cour, d'un coup de lame sur son avant bras je plantais mon épée à plusieurs reprises pour faire casser le fil de la coudeuse, je m'approchais alors sur le côté du molosse, puis en tirant fort sur la corde j'obligeais son bras à se rapprocher de son épaule. J'en profitais alors pour coudre sa main directement sur le haut de son bras. Il était vraiment perturbé par sa situation, je me déplaçais alors derrière lui, puis je tirais un grand coup sur le fil reliant son bras à mon épée. Par ce mouvement, son épaule se déboîta de façon à ce que son bras se colle contre son dos. Il hurlait de douleur. D'un mouvement, je me retrouvais alors devant lui, il essayait alors de me frapper avec son unique bras valide sauf qu'entre temps j'avais cousu ce dernier directement sur sa cuisse. Je lui souriais alors, mais d'une manière sadique, et je plantais mon épée directement au niveau de son cœur.

- C'est maintenant le tour du deuxième champion de Kusa de faire son apparition.

Je retirais alors nuibari du corps du colosse qui tombait sur le sol. D'un simple coup de lame, j'avais coupé ses artères bloquant ainsi l’irrigation en sang du cerveau, la mort était imminente, pas besoin de perdre de temps, le second combattant pouvait venir. Ce dernier ne se fit pas attendre. Il était pris d'une grande rage, criant dans tous les sens que j'avais tué son frère. Il avait perdu le contrôle de lui même, c'était dommage car moi j'avais mon sang froid et je ne comptais pas jouer avec lui, il allait mourir vraiment vite. Contrairement à son frère, ce second champion était plutôt petit, et avait travaillé sa vitesse plutôt que ses muscles. Il me fonça alors dessus, kunai en main à une vitesse vraiment impressionnante, si j'avais été un simple ninja ce qui n'était pas le cas. Je lisais dans ses mouvements sans grande difficulté, sa rage le rendait d'ailleurs encore plus prévisible. Lorsqu'il arriva à mon niveau, je passais juste à côté tout en prenant soin de coudre une à une ses deux mains sur ses deux cuisses, l'obligeant à lâcher ses armes. Il fallait reconnaître qu'il était courageux, car il arracha les fils le bloquant, même si sa chair devait subir des dégâts. Son sang coulé malheureusement en abondance, il allait mourir bêtement d'ici quelques minutes si j'étais gentil, ce qui n'était pas le cas. Je rangeais alors Nuibari de façon à sortir cette fois mon autre lame, qui était plus classique, mais mieux adapté à ce que je comptais faire, je lui fonçais alors dessus, une fois à son niveau je sautais au-dessus de lui d'un bond, puis j'attrapais avec ma main son crâne, en retombant derrière lui je le forçais à tomber au sol, tout en plantant mon sabre au niveau de sa gorge puis je lui tranchais la tête d'un mouvement de lame, je gardais cette dernière dans ma main pour la montrer au public venu assister au spectacle.

- Au troisième de faire son apparition, maintenant. Lançais-je à la foule, tout en balançant la tête de mon second adversaire.

Le troisième ou plutôt devrais-je dire la troisième était une femme, se battant avec un sabre dans chaque main. Rien de bien impressionnant, pourtant lors de son premier assaut sur moi, il me fallait reconnaître qu'elle était bien plus forte que les deux premiers, car j'avais eu du mal à le parer. Ce tournois devenait enfin intéressant. M'adaptant à mon adversaire, je dégainais mes deux sabres, nuibari à gauche. Avec une rapidité digne des plus fameux combats d'épéistes nous échangions nos coups, de manière qui aurait pu paraître égale. Sauf que j'avais l'avantage, petit à petit j'arrivais à lui faire perdre ses appuis, elle était déstabilisée, mais continuait de parer chacun de mes assauts. Il était vraiment rare de voir une telle maîtrise de la lame en dehors de Kiri, j'avais entendu parler de puissant épéiste à Kumo et Suna, mais jamais à Kusa. Elle était sans doute la seule. En bon bretteur nous continuions les échanges avec de plus en plus de violence. Jusqu'au moment, où j'arrivais à lui donner un coup la blessant, c'était la fin du combat. Je lui plantais mon sabre dans la cuisse, puis je forçais de façon à l'obliger à se baisser pour enfoncer la lame dans la terre, elle ne cria pas. Elle était vraiment d'une autre trempe. Je décidais alors d'en finir dignement avec elle, d'un mouvement souple de la main, je lui faisais lâcher ses deux sabres avec nuibari puis finissais en perforant la gorge de façon à la tuer rapidement.

Bien. Maintenant je suis curieux de voir qui est le dernier ninja que vous avez à me proposer cher village de Kusa, hahaha.

Avec une facilité déconcertante j'avais réussi à battre les trois premiers adversaires, mais c'est à ce moment-là qu'arriva le dernier. Comme les autres je l'observais essayant de comprendre sa façon de se battre, mais quelque chose me dérangeait en lui. Contrairement aux autres qui étaient jeunes, lui était un vieille homme, aucune arme en main, rien et pourtant se dégageait de lui une sensation de puissance, presque autant que moi. Lui aussi me regardait, il avait exactement la même tactique que moi, si les choses duraient ainsi, aucun de nous ne se lanceraient. J'empoignais un sabre dans chaque main, puis je lui fonçais dessus, mais à l'instant où je me retrouvais juste devant lui, je faisais un pas sur le côté pour me retrouver sur sa gauche, les deux sabres ensemble je tentais de lui les planter à l'intérieur du corps, mais lui esquiva et me donna un violent coup dans le ventre me propulsant quelques mètres plus loin. Il continua alors son enchaînement avec une suite de mudras. Un nuage de flamme sorti de sa bouche pour foncer en ma direction. Heureusement j'avais eu la bonne idée d'appliquer mon corps de lave me protégeant de ce genre de technique plutôt faible. Les flammes brûlèrent mes vêtements, me laissant alors torse nue et le corps rouge comme la lave. Je le foudroyais du regard, la rage s'emparait de moi, je reposais alors mes deux sabres dans leurs étuis respectifs. Puis sentant la force de Yonbi s'emparer de moi, je fonçais alors en sa direction et lui planter ma main directement dans le corps.

Voici comment je mettais retrouvé dans la situation que j'évoquais au début de ce récit. Avec aisance je mettais débarrassé des quatre champions de Kusa, n'ayant eu pour seule difficulté que de me retenir. La missions qu'on m'avait confié été un succès. Je pouvais donc penser à repartir rapporter notre trophée.