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Sujet: Mission de Rang C : Pyromane Dim 21 Aoû - 15:56
Pyromane
Episode 1 : Hayato mène l’enquête
Une semaine c’était écoulé depuis le combat contre Dolly. Hayato pouvait marcher normalement, mais portait encore un bandage à la jambe pour contenir la chaleur. Sa guérison avait été plus rapide que prévue. Ce n’était pas lui qui allait s’en plaindre, au contraire, il allait en profiter pour redoubler d’efforts en attendant une prochaine rencontre… Après tout, si Dolly l’avait battue, d’autre shinobi de Suna pouvaient tout aussi bien le faire. C’est dans cette mentalité que le jeune garçon se rendit de bonne heure dans le bureau du Kazekage. Le meilleur moyen d’évoluer, c’était de faire des missions. Le Kazekage était absent, mais un représentant du conseil interne distribuait les ordres de mission à sa place. Siéger au conseil interne de Suna était un grand honneur ainsi qu’une grande responsabilité. C’était le poste le plus élevé qu’un ninja pouvait espérer avoir hormis celui de Kazekage. Cependant, la force n’était pas le seul critère requis, il fallait savoir faire preuve de sagesse et c’était ce qui faisait défaut au jeune Jônin. Lorsqu’il se présenta, on refusa de lui donner une mission car même s’il pouvait marcher, il devait encore se reposer. Mais Hayato insista, rétorquant qu’en reprenant du service plus tôt, il retrouverait plus vite ses capacités. Finalement ils firent un compromis. On lui donna une mission de Rang C comme ça, il n’avait pas trop se fatiguer.
Cette attention qu’on lui portait était tout à fait normale, mais le jeune homme avait plus l’impression qu’on le freinait qu’autre chose. En quittant le bâtiment, il relut le parchemin pour analyser les détails. Apparemment, il y avait eu trois incendies en deux semaines. A chaque fois, l’origine du feu n’a pas été trouvée. On avait également retrouvé des poubelles incendiées toutes dans le même quartier. Le premier incendie avait eu lieu dans une petite épicerie. Les secours avaient pu arriver à temps et aucune victime n’était à déplorer. Le second était un restaurant dans le centre-ville… Enfin, le dernier incendie avait eut lieu la veille. Cette fois, c’était une menuiserie qui avait succombé aux flammes. Cette dernière se situait près des remparts, à l’est du village. D’après ces indications, les trois feux semblaient n’avoir rien en commun, ils avaient eu lieu à des endroits et des moments différents… Cependant on était en droit de penser qu’il pouvait s’agir d’incendie criminel. C’était la menuiserie qui mit la puce à l’oreille d’Hayato. Un endroit dans lequel on travaille le bois doit forcément être dépourvu de flamme ou de toute chose pouvant endommager les matériaux. Le bois était très rare dans le désert. Il y avait bien quelques rares arbres dans certains coins, mais pas assez pour tout un village. Suna faisait importer son bois depuis la forêt du pays du feu. Grâce au traité de paix avec Konoha, il n’y avait aucun souci… Hayato était chargé de débusquer l’éventuel criminel à la base de tout cela. Pour cela, il devait se rendre sur le lieu du dernier incendie, où actuellement, une équipe d’expert était en train d’analyser le terrain.
- Ah, vous devez être Chikamatsu Hayato. Je me présente, Ryuugi Hareta, je suis le Chuunin chargé de mener cette enquête et voici Takagi Haruka, ma coéquipière.
- Tu peux m’appeler Haruka, enchantée. Fit-elle avec un grand sourire
- Euh… Alors, avez-vous découvert de nouveaux éléments ?
- Et bien, nous sommes maintenant sûr d’avoir affaire à un criminel. Nous avons retrouvé ceci à l’intérieur de la menuiserie. Tout porte à croire qu’il s’agit d’un baril d’essence. Répondit-il en pointant ce qui ressemblait plutôt à un morceau de métal fondu.
- Et y a-t-il eut des victimes ?
- Non, les secours ont pu arriver à temps.
Etrange, encore une fois, il n’y avait pas eu de victime. Hayato commençait à avoir une petite idée sur la question, mais avant de dévoiler son hypothèse, il voulait inspecter les lieux, voir s’il ne restait pas un dernier indice. Hareta entra avec lui dans ce qu’il restait de la menuiserie. Evidemment, tout avait brûlé, le bois avait même accéléré les choses. Même s’il allait être dédommagé par le village, le propriétaire avait tout perdu. Le sol ainsi que les murs étaient couverts de suie. L’odeur de brûlé régnait partout dans la grande pièce. D’après Hareta, le criminel avait moins bien agit que les fois précédentes, en effet, d’habitude, déterminé la source du feu était impossible tant les flammes étaient puissante. Cependant cette fois, il avait trouvé à l’intérieur de la menuiserie, ce baril d’essence fondu par le feu. Il restait encore trop de mystère sur cette affaire, qui était le criminel, quel était son mobile ? Opérait-il seul ou en groupe ? Où allait-il frapper la prochaine fois.
Une salle avait été mise à leur disposition pour faciliter leur recherche. Hayato demanda à Haruka de chercher un éventuel lien entre les dirigeants des trois établissements incendiés, car peut-être qu’il connaissait le criminel. Il demanda en même temps à Hareta d’analyser les trois incendies, ainsi que de chercher s’il y en avait pas d’autre… Quelque chose chiffonnait le Jônin. Pour chacun de ses incendies, il n’y avait aucune victime. Le premier avait été commis durant la nuit, donc peu de chance que quelqu’un s’y trouve. Mais les deux autres avaient été commis en pleine journée, de plus, il y avait beaucoup de personnes à la menuiserie à ce moment. Par quel miracle n’y avait-il eut aucune victime. Alors qu’il se grattait à réfléchir, il se rappela de ce qu’Haruka lui avait dit. « Les secours avaient pu arriver à temps ». A chaque fois, les secours étaient venus au bon moment pour sauver les gens… Comme si à chaque fois on les avait prévenus !! Mais oui bien sûr… Et si c’était le criminel qui prévenait ? Peut-être qu’en fait, il ne voulait pas que les gens meurent…
Affalé sur sa chaise, le jeune Jônin se releva soudainement ! Il épia sur le dossier entre ses mains le moindre indice, le moindre élément qui pourrait l’aider. Si comme il pensait, ce type prévenait les autorités avant de passer à l’acte, pourquoi brulait-il ces bâtiments ? Hayato qui jusqu’à pensait avoir affaire à une sorte de tueur en série utilisant des méthodes peu orthodoxes, se demandait si au final ce type ne mettait pas le feu juste… Pour le plaisir… Comme si le Hasard avait entendu ses prières, un homme déboula dans la pièce, c’était un ninja du village et il avait l’air paniqué. Il annonça en haletant, qu’un nouvel incendie avait été déclenché… Au théâtre. Lorsqu’il entendit le nom du lieu qui avait été incendié, le sang du jeune homme ne fit qu’un tour. Il se précipita à l’extérieur suivi des deux Chuunin et du ninja
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Jônin de Suna
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Sujet: Re: Mission de Rang C : Pyromane Dim 21 Aoû - 15:57
Pyromane
Episode 2 : Natsu et Hikari
Le Natsu rentra l’air serain. Il était 18h50, juste à l’heure pour le diner. Sa mère était dans la cuisine comme à son habitude. A 28 ans, Natsu enseignait les math et la science à l’académie de Suna. Lui et sa mère était originaire d’un autre village situé au sud du désert. Il n’avait donc pas reçut de formation militaire. A défaut d’avoir trouvé une compagne, il vivait seul, cependant, il avait toujours eut une relation très fusionnelle avec sa mère et il passa le plus clair de son temps chez elle. Il salua sa maman avant d’aller s’asseoir tranquillement pour lire, en attendant que le repas soit prêt. Arisu, sa mère ne s’inquiétait pas vraiment de sa situation, à vrai dire, elle préférait le savoir près d’elle. D’ailleurs elle stressait toujours quand son fils devait sortir et exigeait qu’il lui dise où il allait…même si elle n’avait aucun moyen de le vérifier. En s’approchant de lui pour lui faire la bise, Arisu senti une odeur de brûlé… Non, Natsu sentait le brûlé… Avait-il recommencé à fumer ou bien était-ce juste le fruit de son imagination ?
- Natsu, tu t’es remis à fumer n’est-ce pas ?
- C’est compliqué à expliquer maman, tu ne pourrais pas comprendre.
- Tu es stressé, à cause de moi c’est ça ? Tu te démène tellement pour moi.
- Mais non maman ! Tout ne tourne pas toujours autour de toi ! C’est ça que tu ne veux pas comprendre, je ne serai pas toujours là pour toi ! Hurla-t-il sans raison apparente
Sur ces mots, il se leva et quitta la maison en claquant la porte. Ces derniers temps, il n’arrivait plus à comprendre sa mère. Elle n’arrêtait pas de se morfondre, répétant sans cesse qu’elle était responsable de la situation actuelle de son fils. Elle disait que Natsu aurait pu devenir quelqu’un d’important, il avait beaucoup de potentielle et était réellement douée. Enfant, on lui proposa plusieurs fois d’aller étudier dans une école prestigieuse au pays du feu, mais à chaque fois, sa mère avait refusé, elle ne voulait pas que son fils soit séparé d’elle, la seule famille qui lui restait… En effet, le père était décédé alors que Natsu n’avait que 8 ans et sur son lit de mort, il lui légua son briquet. Le jeune enfant pouvait passer des heures à répéter le même geste afin de voir cette flamme. D’un autre côté, lui non plus ne voulait pas aller étudier au pays du feu, il voulait rester auprès de sa mère et continuer de grandir là où il avait toujours vécu. Cet ainsi qu’il termina brillamment ses études et fut engagé à Suna en tant qu’enseignant.
Natsu marchait d’un pas vif, il était pressé. Le poing serré, il bouillonnait de rage. Bouillonner était le bon terme à employer, il serait tellement fort ses dents qu’on aurait cru qu’elle se fissurait…Lorsqu’il arriva enfin dans son appartement, il ferma la porte à double tour et s’effondra dans son lit. Toute la rage qu’il contenait en lui sortit en un flot imperturbable de pleurs et de cri ! Même les coups de balais du voisin de palier n’y faisaient rien. Soudain, en se retournant brutalement, il fit tomber un objet. Se penchant pour le ramasser, il remarqua qu’il s’agissait du briquet de son père. Comme un enfant qui se calmait lorsqu’on agitait un hochet, il se calma et contempla quelques secondes le cadeau de son père. Il passa la nuit en le tenant dans ses mains et se réveilla en sursaut le lendemain matin, il était en retard pour son cours à l’académie.
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- Bien. Donc lors d’une combustion rapide, de grandes quantités d’énergie sont relâchées sous forme de lumière. C’est ce qui donne le feu. Cependant, il ne faut pas oublier que la combustion reste un procédé chimique d’oxydoréduction, combustion ne veut pas obligatoirement dire flamme. Un bon exemple est l’oxydation des métaux, autrement dit la rouille. C’est une combustion tellement lente que la chaleur dégagée est très faible…
Lorsque la cloche retentit, Natsu fut le premier à quitter la classe. Ce cours sur la combustion avait éveillé ses pulsions. Il devait se cacher sinon, il risquait d’apparaître. Hikari, celui qui aimait voir les choses bruler. Hikari, jouait tout le temps avec le feu, c’était un véritable plaisir pour lui. Mettre le feu à quelque chose déclenchait quelque chose de jouissif chez lui… Hikari était tout le contraire de Natsu, arrogant, impulsif, sûr de lui, excellent dans toutes les disciplines physiques. Natsu savait qu’Hikari préparait quelque chose et tout ce qu’il pouvait faire, c’était prévenir les autorités afin qu’il n’y ait pas de blessés, comme les fois précédentes. Mais à force de continuer, il finirait par se faire attraper lui aussi, il le savait, mais il n’avait pas le choix, il ne pouvait pas se rebeller contre Hikari… Cette fois, sa cible était quelque chose d’encore plus grand que la dernière fois, le Théâtre de Suna. Paniqué, Natsu tenta de parlementer afin de dissuader l’incendiaire, mais en vain. Résigné, il écrivit un message dans lequel il expliquait où l’incendie allait se dérouler, puis il l’enroula autour d’une pierre qu’il jeta vers le poste d’observation le plus proche.
Hikari prit le relais et se faufila dans le Théâtre en passant par l’arrière. Il déboucha dans une salle sombre, d’où il entendait très bien la voix des acteurs ainsi que les rires du public. Il se trouvait sous la scène et devant lui se trouvait un jeu de trappe. Natsu aurait sûrement voulut l’analyser de plus près, mais lui s’en foutait royalement. Il continua son chemin et atteignît le sous-sol du théâtre, l’endroit où les costumes ainsi que les décors étaient rangés. Il n’y avait personne alors il déballa le matériel que Natsu avait préparé. Un baril d’essence, une allumette, une bombe, une corde inflammable ainsi qu’une arme spéciale capable de projeter une flamme. Cette dernière ne devait être utilisée qu’au cas où les méthodes traditionnelles ne fonctionnaient pas. Hikari se faisait une véritable à l’idée de voir les flammes engloutir les lieux. Alors qu’il répandait l’essence partout dans le sous-sol en rigolant, la maquilleuse l’aperçut. Elle était descendue reprendre un peu de fond de teint pour l’un des personnages de la pièce. La malheureuse poussa un cri de terreur et courut. Mais Hikari la rattrapa très vite et d’un bon coup de poing, il l’envoya au tapis et retourna commettre son méfait.
- Ce n’est pas bien ce que tu fais Hikari, si on continue,…
- Mais tais-toi ! T’as oublié que tu es autant coupable que moi ?? Et puis, penses à maman ! Qu’est-ce qui se passait si elle apprenait que son fils était en fait un criminel ! Maintenant aide moi à quitter cet endroit !
- Ecoute, je ne peux plus. Voir ces flammes est réellement excitant, mais à quel prix…
- Ce n’est pas toi qui va commencer à avoir des états d’âmes ! Et puis, c’est pour ça que tu m’as créé non ?? On aura tout le temps de discuter devant un bon feu une fois dehors !
En vérité, Hikari et Natsu étaient beaucoup plus proche que ce qu’on pouvait penser… afin d’avoir le temps de s’enfuir, Natsu avait relié une caisse métallique explosive à une corde qui se consumait petit à petit et le tout baignait dans de l’essence. Lorsque la corde atteindrait la caisse, celle-ci exploserait, provoquant un énorme feu dans tout le théâtre…
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Jônin de Suna
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Sujet: Re: Mission de Rang C : Pyromane Dim 21 Aoû - 16:02
Pyromane
Episode 3 : Démasqué !
Lorsqu’Hayato arriva au théâtre, le feu avait été en partie maîtrisé et comme d’habitude, tous les civils étaient déjà hors de danger. Cela le confirma dans son hypothèse, ce type était le même que pour les précédents incendies. Avant de faire quoi que ce soit, il fallait s’occuper des flammes, la brigade de secours avait déjà fait un travail remarquable, utilisant le Fuuton pour recouvrir le bâtiment de sable, afin d’étouffer le feu. Mais certaines flammes résistaient toujours. Le marionnettiste était l’homme de la situation. Il déroula un parchemin sur lequel le sceau Fuka Hoin était inscrit, permettant de sceller tout type de flammes. Déployant le parchemin devant lui, Hayato posa ses mains sur le sceaux et les flammes furent comme aspirées à l’intérieur du parchemin. En une seconde, tout avait été aspiré Maintenant qu’il n’y avait plus de danger, il fallait faire vite. Le Jônin demanda à la brigade de secours de quadriller entièrement le secteur, le criminel ne devait pas se trouver bien loin et il était encore temps de le coincer. Notre petit détective avait poussé plus loin sa réflexion et il était arrivé à quelque chose d’incroyable,… Tout d’abord, ce type agissait de la même manière qu’un drogué, il prenait un réel plaisir à mettre le feu et gagnait en puissance et en assurance à chaque nouvel incendie, cependant il devait toujours brûler de plus en plus, ce n’était pas un simple criminel qui brûlait pour piller ou pour tuer, c’était un pyromane.
Deuxièmement, si comme il l’avait supposé, ce pyromane montait en puissance, cela voudrait dire qu’il y aurait des incendies antérieurs, moins graves, qui seraient passés inaperçus… Et effectivement, Haruka avait évoqué le cas des poubelles brûlées qui avaient été signalées dans une certaine rue du village, le coupable devait sûrement habiter dans cette rue. Ces poubelles n’étaient qu’un test… Tous ces éléments collaient parfaitement, cependant il restait une ombre sur le tableau. En analysant les faits, on pouvait facilement dire qu’il y avait deux personnes, une première plus intelligente et plus calme, qui devait sûrement être aussi dingue que son acolyte, mais qui prenait tout de même la peine d’avertir les secours et une seconde personne, beaucoup moins futée qui devait porter le lourd matériel nécessaire à la mise à feu. C’était souvent comme ça lorsque les criminels étaient en duo, il y avait le meneur et l’exécutant. Comment en était-il possible autrement. Enfin, un dernier détail avait permis à Hayato de déterminer qu’il avait affaire à un duo : le morceau de métal retrouvé dans la menuiserie. Comme Hareta l’avait si bien fait remarquer, ce morceau de métal était le reste d’un baril en métal contenant le combustible. Il avait fondu et était plié comme si on avait frappé dedans. C’était ce dernier élément qui fit tilt dans la tête du jeune enquêteur, ce coup voulait certainement dire que ce que contenait le baril avait dû exploser violement, créant ainsi une puissante détonation qui brûla instantanément le bâtiment.
- Ce type est dangereux… Je pense qu’il utilise le même système d’explosion que moi : une flamme de détonation… Cette dernière à la particularité de se déplacer plus vite que le son, pour l’obtenir il suffit de créer une petite étincelle dans un lieu rempli de gaz… Amenez ici tout ceux qui se trouvent dans le périmètre ! fit-il, déterminé
Les ninjas secouristes s’exécutèrent, ils n’étaient visiblement pas tous enchantés à l’idée de devoir obéir aux jeune homme, mais laissant leur aprioris de côté, ils se mirent à la tâche. L’instant suivant, ils n’amenèrent une vingtaine de personne se trouvant dans les parages. Avec les deux cents spectateurs qui avait été sauvé du théâtre, il y avait là une grande foule de gens et parmi eux devait se trouver l’auteur de tous ces incendies, le pyromane. L’expression d’Hayato changea, le fait de savoir que ce fou était tout proche le faisait bouillonner, il avait hâte de le démasquer au grand jour. Alors qu’Hareta vérifiait les papiers des personnes à l’aide des membres de la brigade de secours, Haruka elle, analysait, regroupait et comparait ces données et vint établir son bilan dans l’oreille du jeune Jônin, qui avec un sourire plein de confiance, monta sur une escabelle afin d’être vu par toute la foule. Tout ça serait bientôt terminé.
- Ecoutez-moi tous, je me nomme Chikamatsu Hayato et je suis un Jônin de ce village. L’incendie qui vient d’avoir lieu n’était pas la cause d’un accident, il a été provoqué par quelqu’un, mais ne vous inquiétez pas, grâce à la brigade de secours, il n’y a eu aucun blessé.
Soulagement général, tout le monde était rassuré, cependant, qui avait pu commettre un tel acte ?
- Mais venons-en aux faits, ce criminel est un homme, cela ne fait aucun doute, il est assez perturbé car il brûle ces bâtiments pour son simple plaisir. Vu le matériel qu’il transporte pour ses incendies, il doit être grand ou imposant, mais doit également s’y connaitre en explosifs et en combustion, en effet, son mode opératoire est assez complexe et n’est donc pas à la portée de tous. Comme il utilise du matériel, ce n’est pas un ninja ou en tout cas, il n’utilise pas de chakra… Poursuivit-il en balayant la foule du regard
Les gens étaient assez agités. Un type qui brûlait des maisons pour le plaisir ? Comment était-ce possible ? Hayato demanda le silence d’un geste de la main, il était temps…
- En analysant les différents incendies, nous nous sommes rendu compte de plusieurs choses. Tout d’abord, chaque incendies était de plus grande envergure que le précédent, ce qui voulait soit dire que notre homme prenait plus de confiance en lui, soit qu’il perdait la boule… Deuxièmement, malgré la dangerosité de chacun de ces incendies, aucune victime ne fut à déplorer… Cet élément m’amène donc à penser qu’il n’est pas seul, il doit avoir un complice avec lui, quelqu’un d’intelligent mais d’assez réservé, qui serait aussi fou que lui mais qui, contrairement à lui éprouverait de la compassion…
Avec ce qu’Haruka venait de lui confirmer, Hayato allait pouvoir démaquer le coupable.
- En remontant en arrière, nous avons découvert que d’autres incendies avaient déjà eu lieu. Cependant, ils n’étaient pas aussi fréquent où aussi important que les trois derniers. Si comme je le pense les responsables de ces petits incendies sont les même que ceux que je poursuis aujourd’hui, cela voudrait dire que notre duo à besoin de brûler des choses de plus en plus, et plus souvent aussi… Un peu comme une personne droguée, prenant des doses de plus en plus importantes pour se sentir « bien ». Vous comprenez où je veux en venir, ce ne sont pas de simples criminels, mais bien des Pyromane, ils sont malades et il faut les enfermer… Si aujourd’hui ils sont plus confiant et osent plus, c’est parce qu’ils ont ce qu’il n’avait pas à leur début : L’expérience. Et c’est ce qui causera leur perte. Dit-t-il en montrant à la foule un exemplaire du journal datant de l’année dernière
Un sentiment étrange envahit le jeune Jônin, c’était le sentiment que l’on pouvait ressentir lorsqu’on mettait la main sur un objet que l’on convoitait depuis un long moment… Un mélange de bonheur et de fierté, accompagné d’une once de … Comment expliquer, vous savez, l’impression de se sentir très malin, supérieur… Il déplia les pages du journal tranquillement, la foule intriguée ne voyait pas où il voulait en venir. Il lut un article à haute voix, ce dernier parlait d’une querelle entre voisins de rue à propos de poubelles qui avaient été brulées. D’après l’article, le coupable n’avait pas pu être identifié et les victimes furent dédommagées.
- Parmi vous tous, il y a une personne qui sait très bien de quoi je parle, cette personne habitait déjà dans cette rue à l’époque et y habite toujours, elle est intelligente mais réservée, même ses voisins ne doivent pas très bien la connaitre… N’est-ce pas, Pr. Higuma ? Et si vous nous disiez qui est celui qui vous a aidé ? Déclara-t-il pointant ladite personne du doigt
Higuma Natsu, 28 ans était démasqué au grand jour. Avant que tout cela ne tourne mal, il préféra s’enfuir. Courir parmi la foule avec son sac à dos n’était pas évident, mais il était très grand et les gens préféraient s’écarter pour le laisser passer. Hayato ordonna aux ninjas de la brigade de secours de l’intercepter et ils se ruèrent sur le scientifique qui s’écroula au sol. Tout était enfin fini, ou presque… Poussant un puissant crie de rage avec une intonation dans la voix qui ne semblait pas du tout être la sienne, le Pr Higuma se releva, envoyant ainsi valser les trois ninjas qui l’immobilisaient. L’expression dans son visage avait changé, lâchant un rire à vous glacer le sang, il continua de courir. D’autres ninjas lui barrèrent la route et il sortit de son sac une mystérieuse arme. Alors que les shinobis étaient sur le point de l’attraper, l’arme projeta une énorme flamme qui brula tout sur son passage. La foule paniquée cria de terreur. Hayato quitta sa position et décida de poursuivre seul le professeur. Tout son discours n’avait pour unique but que de dévoiler au grand jour le deuxième membre du duo et ça avait marché…Il fallait à présent mettre un terme à cette folie.
Croyant enfin être à l’abri, Hikari souffla. Il était en rage d’avoir été démasqué par le gamin ! Natsu lui avait pourtant assuré qu’ils ne se feraient jamais prendre ! Lorsque tout ça serait fini, il se jura de lui passer un savon. Soudain, un bruit étrange résonna dans la ruelle vide, comme si des articulations en bois s’entrechoquaient. Sans même avoir eu le temps de réagir, Hikaru fut encerclé par trois êtres en bois. Il les aurait bien explosé d’un coup de poing seulement, il n’arrivait pas à bouger. Avec un petit sourire en coin, Hayato apparut enfin, relevant de sa main droite ses vêtements pour laisser apparaitre un symbole inscrit sur son torse.
- Pas la peine de vous débattre, avec ce sceau vous ne pourrez pas vous enfuir… Je n’avais tout compris on dirait, alors si vous m’expliquiez avant que je ne vous arrête ?
- Ce n’est pas un puceau comme toi qui va me faire quoi que ce soit !!! Hurla-t-il en tentant de bouger ses jambes
- Puceau ? Je crois savoir qu’à trente ans, vous n’avez toujours pas de compagne… Je me répète peut-être, mais c’est inutile d’essayer de vous enfuir, ce sceau empêche toute personne qui s’y trouve piéger de bouger ses pieds… Je ne sais pas quel votre nom, mais sachez Pr. Higuma que j’ai lu votre livre sur le feu et la combustion. Vous êtes un véritable génie et sans vos recherches je n’aurais jamais pu mettre au point bon nombre de mes techniques…
- Si tu l’as lu, tu dois savoir qu’il ne faut pas jouer avec le feu, sinon on risque de se brûler! Fit-il d’un air sournois
Le Jônin ne remarqua pas la main dans le dos d’Hikari, qui en profita pour sortir son arme fatale, la même qui plutôt avait anéanti un groupe de ninja en quelques seconde. Maintenant qu’il pouvait l’observer de plus près, Hayato devina comment elle fonctionnait. L’homme en face de lui actionna dans un premier temps une manivelle qui déploya du gaz dans la direction du jeune homme. Anticipant l’attaque de son adversaire, le marionnettiste rompit la formation de ses marionnettes en en plaçant Gundum devant lui, le pantin déploya ses avant-bras comme des cadrans. Dans la seconde qui suivit, une puissante flamme fut projetée depuis l’arme du pyromane et engloba totalement le pauvre Hayato. Heureusement, ce dernier avait activé juste à temps sa protection ultime, Kikkou Junpuu, son bouclier de chakra capable de stoppe n’importe quel assaut et même des jutsu de rang S. D’un mouvement vertical ascendant de ses deux doigts, le marionnettiste fit surgir du sol son pantin reptile qui s’enroula autour du pyromane et l’immobilisa. C’était terminé. Soudain, l’expression du visage du criminel changea, il avait l’air paniqué et ne comprenait pas ce qu’il se passait…
- Que se passé-t-il ? Ou suis-je ? Que….
- Décidemment, vous ne manquez pas de ressources professeur. Interrompit-il, resserrant l’étreint de sa marionnette.
- Non attendez, vous ne comprenez pas, je souffre d’un trouble de la personnalité, je suis schizophrène !
- Bien tenté professeur, mais ça ne marchera pas cette fois… Vous ne présentez pas vraiment les symptômes d’une personne schizophrène, de plus, j’ai parlé de votre livre avec votre « seconde personnalité » et vous avez répondu très clairement. Vous saviez donc de quoi je parlais à ce moment-là !
- Mais ça ne prouve absolument rien !!
- Ah non ? Vous savez ce que je pense ? Je pense que vous étiez réellement attiré par le feu, mais que vous étiez tellement dégouté par ce que vous faisiez que vous avez scindé votre esprit en deux et créer ce pyromane agressif. Ainsi vous pouviez observer la scène sans vraiment être acteur des atrocités, comme on regarderait une pièce de théâtre. C’était une manière de vous déculpabiliser…
Le professeur se résigna, le gamin avait été plus ruse… Hareta et Haruka arrivèrent sur le lieu de l’affrontement et emmenèrent le pyromane, cette mission avait été riche en rebondissement et, on pouvait le dire, Hayato avait eu chaud…
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Sujet: Re: Mission de Rang C : Pyromane
Mission de Rang C : Pyromane
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