Naruto No Tenchi
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Le règne de la brume sanglante - ou La génération d'un régime de dictature [PV Rinji & Musuko]

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Ame Gekiyaku

❝ Yahaa ! It's
Ame Gekiyaku
in the place ! ❞
ANBU de Kiri

ANBU de Kiri
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Le règne de la brume sanglante - ou La génération d'un régime de dictature [PV Rinji & Musuko] _
MessageSujet: Le règne de la brume sanglante - ou La génération d'un régime de dictature [PV Rinji & Musuko] Le règne de la brume sanglante - ou La génération d'un régime de dictature [PV Rinji & Musuko] Icon_minitime1Sam 10 Sep - 17:47

Le soleil se levait doucement, annonçant une nouvelle journée sanglante dans le village de Kiri. Aujourd'hui encore, des gens mourraient sous la main d'un des leurs, alors qu'ils croiraient que ceux-ci étaient leurs meilleurs amis. Le règne de cette dictature encourageait les gens à s'entretuer sous la loi du plus fort, si tu ne tuais pas d'abord, c'est toi qui se faisais tuer. Dans la plupart des cas, le choix n'était pas bien difficile et les kirijins allaient jusqu'à enlever la vie à ceux qui avaient confiance en eux. Chaque jour, le sang coulait un peu plus, tâchant de sa couleur rougeâtre l'eau pure de Mizu no kuni et souillant lentement la brume opaque qui deviendrait bien un jour le tombeau de chacun. Ce matin-là, Ame s'était éveillée sous les chauds rayons de lumière qui avait traversé sa fenêtre de chambre. Une fois de plus, elle s'était assise dans son lit, fixant un moment l'extérieur d'un regard presque vide de vie. Depuis le retour de ce régime, la jeune femme était en intense réflexion personnelle, allant jusqu'à douter de sa position dans tout cela. Un peu plus chaque jour, elle concevait que ce mode de pensé finirait par tuer ce village de l'intérieur, la populace perdrait bien la raison à force de paranoïa et la Mizukage perdrait le contrôle de la situation, d'autant plus que les coups d'état étaient fréquents durant ces évènements qui rendaient la sécurité du village précaire. Non pas qu’elle prévoyait faire une telle chose, bien au contraire, le bien-être de Kirigakure restait de sa juridiction à elle aussi et elle s’en préoccupait malgré les apparences qu’elle pouvait démontrer. Derrière son masque de demoiselle distante et un peu sadique, il fallait l’avouer, se cachait une femme qui s’inquiétait pour l’avenir du village et de ses habitants. Était-il vraiment moral de pousser les gens à s’entretuer sous prétexte que seuls les plus forts doivent survivre ? Elle en doutait très fort… Toutes ses pertes créeraient des orphelins, des veufs, des âmes perdus, qui, sans famille ni amis, perdent tout goût à la vie, comme elle, elle s’était retrouvée tout autant seule à cause de la précédente ère sanglante. S’il y avait bien une chose qu’elle ne supportait pas, même si aux premiers abords elle en semblait indifférente, c’était de voir les gens souffrir de la perte d’un être cher. Le sentiment lui était si familier, qu’elle parvenait parfaitement à se mettre à la place de cette personne et chaque fois, les blessures qu’elle croyait cicatrisées s’ouvraient de nouveau, comme si on l’y avait planté un couteau pour rouvrir la plaie. Non, elle ne pouvait se résoudre à adhérer à cette croyance folle que prônait la Mizukage et son régime de la brume sanglante, pas après ce qu’elle avait vécu… Pas après s’être tant battue pour survivre, c’était contre ses principes, contre ses idéaux, c’était lui en demander beaucoup trop. Tout ça la tuerait de l’intérieur, elle en était certaine, mais pour le moment, elle se contentait de rester silencieuse pour ne pas attirer trop les regards désapprobateurs. Elle était suffisamment en dilemme pour le moment, elle n’avait nullement besoin qu’on lui mette la pression en plus parce qu’elle refusait d’intégrer le groupe.

La jeune femme soupira, cherchant ses lunettes à tâtons sur la commode près de son lit et les déposa sur son nez lorsqu’elle les eut trouvées. D’un geste vif, elle envoya les draps valser et se leva d’un bond. En moins d’une demi-heure, elle avait pris sa douche, s’était habillée et avait quitté la maison en agrippant quelques fruits frais et un rôti. Elle déambula dans les rues durant de longues minutes, observant les gens d’un œil attentif tout en mangeant tranquillement son déjeuner. Un léger brouillard, comme à son habitude, planait sur le village, rendant la visibilité moindre pour ceux qui n’en avaient pas l’habitude. Mais Ame vivait dans cette atmosphère depuis sa naissance, alors elle n’avait aucune difficulté à distinguer ce qui l’entourait. Le centre-ville était toujours un endroit très actif et bondé de gens, rendant la circulation parfois un peu difficile. Malgré l’heure un peu matinale, les rues étaient agitées et il fallait vraiment se faufiler entre la foule pour parvenir à circuler et quiconque était d’une carrure un peu trop forte ou imposante aurait eu une certaine difficulté à se déplacer, mais ce n’était pas le cas de la jeune femme qui avait une stature frêle et qui pouvait donc se glisser entre les gens sans problème. Elle arriva donc près d’un kiosque où s’alignaient sur l’étalage moult herbes médicales et liquides plus douteux les uns que les autres. Le marchand eut tôt fait de reconnaître l’Eisei-nin qui venait très souvent s’approvisionner ici pour sa marchandise et comme elle était une cliente fidèle et régulière, il lui faisait de très bons prix, raison pour laquelle la jeune femme n’allait pas acheter ailleurs. De plus, ses provisions étaient de bonnes qualités, alors elle n’avait jamais eu à se plaindre. Elle acheta donc quelques herbes et deux fioles de couleur transparente, puis les glissa dans sa poche attitrée pour ses effets médicaux. D’un geste discret, elle salua le vendeur après lui avoir remis l’argent qu’elle lui devait et entreprit de se frayer un nouveau chemin. Lorsqu’elle fut rendu dans la mêlée et qu’elle voulut repartir vers chez elle, un homme l’accrocha brusquement au niveau de l’épaule, ce qui eut pour effet de la propulser légèrement sur le côté. Alors qu’une femme avait été assez gentille pour la rattraper dans la bousculade, et à qui elle décrocha d’ailleurs un léger « merci », l’inconnu qui l’avait précédemment accroché se retourna vers elle, les yeux en feu.

« Non, mais ça vous arrive de regarder où vous aller ? »

Ame se redressa légèrement, replaçant ses lunettes dans un geste plus qu’agacé. Les paroles de l’homme se voulaient agressantes et elle le savait parfaitement, il cherchait à la faire réagir, mais elle refusait de tomber dans son petit jeu, néanmoins, la demoiselle avait elle aussi son caractère et il était hors de question qu’elle se laisse marcher sur les pieds. Prenant le temps de replacer ses vêtements, elle jaugea rapidement celui qui lui faisait face, alors que la foule autour commençait déjà à se disperser en vue d’une bagarre éventuelle. Ce dernier était d’une stature plus forte que la sienne et la dépassait facilement d’une tête. Avec ses cheveux bruns un peu en bataille et sa barbe mal-rasée, il faisait la fin trentaine facilement. Malheureusement, il s’était frotté à la mauvaise personne, il n’avait aucune idée de qui il avait à faire. En un coup d’œil, la jeune femme fut en mesure de juger qu’il n’équivalait pas son niveau, de plus, elle connaissait quand même bien les effectifs du village, celui-là devait être chuunin au grand maximum. Faisant quelques pas vers lui pour lui démontrer que sa tentative de l’intimider avait lamentablement échouée, elle leva les yeux pour mieux l’observer.

« Si tu regardais où tu posais tes gros pieds, tu ne m’aurais sans doute pas bousculé, car, pour ta gouverne, c’est toi qui m’a rentré dedans… Et si tu crois me faire peur en me montrant tes muscles, tu es bien mal barré. Ce n’est pas parce qu’on est un mec baraqué qu’on a quelque chose entre les deux oreilles, alors barres-toi avant que je m’énerve ! »

Les paroles venimeuses de la jeune femme furent comme le détonateur d’une bombe qui explosa. Le visage de l’homme avait viré au rouge à l’intérieur d’une demi-seconde et ses membres s’étaient cabrés. Comme l’avait prévu la jeune femme, le premier réflexe de son opposant fut d’essayer de lui coller son poing à la figure, lequel elle évita avec grâce en culbutant vers l’arrière, lui envoyant son pied juste en dessous du menton. Le chuunin bascula vers l’arrière, manquant d’équilibre, écrasant presque quelques piétons au passage, ce qui poussa la foule à se disperser davantage, puis se rattrapa dans son élan. Il était fou de rage et ses veines qui palpitaient hors de son front le prouvaient bien.

« Stupide et susceptible en plus… C’est un beau mélange ! » ironisa Ame en atterrissant gracieusement quelques pas plus loin.

L’Anbu jetait de l’huile sur le feu, cherchant à lui faire perdre ses moyens, ce qui fonctionnait plutôt bien jusqu’à maintenant. Elle lui lança un petit sourire amusé, histoire de l’enflammé davantage, ce qui eut pour effet d’arracher un cri de rage à l’homme qui s’élança de nouveau vers elle, sortant cette fois-ci ses armes. Il avait vraiment l’intention de la tuer, Ame le lisait dans son regard, il n’avait pas l’intention de la laisser repartir sans lui faire la peau. Soupirant légèrement, elle se prépara à parer l’attaque alors qu’il lançait le premier kunai vers elle. Dans le but de ne pas blesser personne d’autre autour, puisque les gens n’avaient pas tous quitté la scène, elle entreprit de dévier les projectiles vers le sol ou bien dans un stand. Néanmoins, ce n’était pas sa force et l’un des kunai qu’il lança lui lacéra le bras. La jeune femme pesta à voix basse, celui-là venait de lui entailler son vêtement favori. L’homme eut un sourire satisfait, mais sous les yeux un peu ahuris de ce dernier, il vit la blessure se refermer comme si de rien n’était.


« Ma veste est fichue à cause de toi… Tu vas le regretter ! »

Le regard de l’Eisei-nin avait changé, devenant froid et dépourvu d’émotion, ce qui eut pour effet de déstabiliser un peu l’homme qui l’avait vu jusqu’à présent comme une enfant un peu trop impétueuse et joueuse. Le ninja en elle s’était éveillé, il n’avait encore rien vu de ses capacités. Se redressant avec une assurance déroutante, elle le fixa de ses yeux émeraude, le dévisageant avec mépris. Son opposant se secoua un peu, reprenant une certaine confiance et serra les dents.

« Tu n’es qu’une gamine impertinente ! Et les gamines dans ton genre je leur fais ravaler leur langue ! » beugla-t-il, tentant d’entrer au corps à corps avec elle.

Cruelle erreur qu’il fit là. Il tenta de lui asséner un coup de poing ascendant que la jeune femme bloqua, lui agrippant la main sans pour autant y mettre de la force. Un bruit de crépitement s’en suivit et son opposant lâcha un cri de douleur, retirant brusquement son poing des mains d’Ame en reculant de quelques pas. Lorsqu’il regarda sa peau, celle-ci avait rougi et une intense sensation de brûlure parcourait les plaques rougeâtres. Cette garce lui avait brûlé la main. Sans lui laisser trop le temps de comprendre, la jeune femme s’élança vers lui, lui envoyant plusieurs coups avec ses doigts au niveau de ses articulations. Il en bloqua plusieurs, mais elle parvint à le toucher plus d’une fois et termina son acrobatie avec un scalpel de chakra, lui entaillant le mollet avec précision. L’homme tomba au sol en se tenant la jambe, quelques articulations bloquées en surplus. Ame se redressa, réajustant sa paire de lunettes s’approchant. Terrifié, le chuunin défié rampa au sol, suppliant pour qu’elle lui laisse la vie sauve. Faisant fi de ses implorations, elle vint poser son pied sur la gorge de son opposant, lui écrasant la trachée, mais pas suffisamment pour qu’il suffoque complètement. Ce dernier eut pour réflexe de s’accrocher à la jambe de l’Anbu, mais sans succès, elle ne bougea pas d’un pouce.


« Écoutes-moi bien, le bleu… La prochaine fois que tu voudras t’en prendre à quelqu’un, prend la peine de te renseigner un peu avant d’essayer de le tuer, tu pourrais bien y laisser ta peau un jour… C’était parfaitement stupide et irréfléchi de ta part et si je le voulais, je pourrais te casser le cou sans que tu ne puisses faire quoi que ce soit… Mais t’as de la chance, je me sens pas trop de mauvaise humeur aujourd’hui, malgré le fait que tu m’es bousculé tout à l’heure et que tu es massacré ma veste… T’es tellement pathétique que tu ne vaux pas tellement la peine que je te laisse en vie, mais comme je n’ai pas envie de me plier au niveau de ta barbarie, je vais te laisser repartir… Mais t’avises encore une fois d’essayer de me toucher ou de faire la peau à quelqu’un d’autre pour une saleté de saut d’humeur et je te vide de tes entrailles avant d’utiliser ton corps pour mes expériences médicales… Est-ce que j’ai été assez claire ? »

L’homme hocha vivement la tête, n’osant répliquer au ton sévère et froid de son opposante. Cette dernière retira son pied et le chuunin se releva, non sans difficulté, et repartit en boitant piteusement. Si l’Anbu refusait de se plier au régime de la brume sanglante, elle ne laissait néanmoins pas le loisir aux autres kirijins de faire ce qu’ils voulaient avec elle. Sans les tuer, elle leur montrait qui menait et qu’ils n’avaient pas intérêt à recommencer s’ils tenaient à leur vie. Durant le combat, les lieux s’étaient vidés… ou presque… S’il n’y était plus sensé avoir personne, Ame avait entendu deux paires de pas de petits curieux qui s’étaient approchés durant son discourt. Les deux ne semblaient pas provenir du même endroit, néanmoins, ils étaient encore là même si elle ne les regardait pas directement. Les ignorants un peu au premier abord, alors qu’elle portait attention à sa veste, elle finit par se retourner vers eux, les observant à travers ses lunettes carrés.
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Musuko No Taki

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Genin de Kiri

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Le règne de la brume sanglante - ou La génération d'un régime de dictature [PV Rinji & Musuko] _
MessageSujet: Re: Le règne de la brume sanglante - ou La génération d'un régime de dictature [PV Rinji & Musuko] Le règne de la brume sanglante - ou La génération d'un régime de dictature [PV Rinji & Musuko] Icon_minitime1Mar 13 Sep - 0:41

Je m'écroulai au sol, hors d'haleine. En suivant les conseils de Emiko-sensei pour rendre meilleur mon niveau de taïjutsu, je m'étais soumis à un difficile entraînement dès les premières heures. Selon ma professeure, je devais me lever tôt pour être plus en forme ou un truc du genre comme quoi mes chakras étaient plus calmés au réveil avec le soleil. Je n'y avais pas vraiment crut et trouvait le principe un peu stupide et enfantin mais je connaissais ma sensei et savais pertinemment qu'une dispute avec elle ne m'avancerais pas. Et je n'avais surtout aucune envie de devoir la combattre de nouveau. En pensant à mon dernier combat avec elle, je massai le bas de mon dos qui me faisait encore souffrir depuis. Mes poings et mes jambes étaient endolories mais je me sentais tout de même en pleine forme, preuve de la véridiction des propos de ma sensei. Je me remis sur pied d'un agile bond et essuyai la poussière qui couvrait mon corps en sueur. J'avais enlevé mon chandail quelques minutes plus tôt car l'humidité matinale me semblait oppressante. J'enlevai donc le reste de mes vêtements pour me jeter dans la rivière du domaine qui coulait près de mon lieu de combat. Une demi-heure plus tard, j'étais de retour dans l'immense mais accueillante demeure familiale et me préparai un frugal petit déjeuner. J'enlevai mes vêtements trempés après mangé pour les remplacer par un confortable blouson et de pratiques pantalons de marche. J'enfilai ensuite des souliers de marche munis de crampons sous la semelle pour mieux m'agripper aux sentiers en angle. Pourquoi cet accoutrement bizarre? La réponse était fort simple, moi et Rinji allions aujourd'hui faire de l'alpinisme sur une colline qui pointait au travers de la dense forêt des mangroves de Kiri. De là nous avions prévu de nous entraîner un peu et de revenir ensuite au village car selon notre horaire la journée serait alors avancée. La maison de Rinji se trouvait en plein centre-ville, ni petit, ni gros, son appartement était chaleureux et facilement payé par les nombreuses missions qu'effectuait son propriétaire. La température de ce début d'automne était fraîche et j'étais heureux d'avoir apporté mon blouson qui me tenait au chaud. Un léger brouillard flottait à une vingtaine de centimètres du sol et cachait mes pieds qui traînaient sur le chemin qui menait au village. Je n'avais aucune raison de me dépêcher si bien que pris le temps de faire un détour, étant en avance sur l'heure de rendez-vous. Je passai donc par la forêt paisible qui entourait le village. Nourries par de nombreux cours d'eau qui affluaient dans le pays, les forêt du pays de l'eau étaient nombreuses et grandes, de plus elles étaient pour la plupart mixtes ou tropicales tout dépendamment de la région de celles-ci. Ce qui faisait la fierté des ninjas du brouillard sanglant, c'était bien sûr le fait que ces forêts étaient encore plus brumeuses que le village et qu'elles étaient intensément denses. Encore étudiant à l'académie, je me souvenais que notre professeur nous amenaient souvent dans ce genre de forêt et nous faisait jouer à cache-cache pour mieux développer notre ouïe et notre odorat plutôt que notre sens de la vue pour faire de nous de meilleur combattant du brouillard sanglant. Malgré qu'à l'époque, le brouillard rouge n'était qu'une idée qui avait surgit durant un conseil administratifs, rien de plus. Par ces allusions, je me mis moi même à penser à ce règne que je me devais de supporter en tant que ninja. Étais-ce bien? Étais-ce mal? Selon mes enseignements et mes valeurs personnelles de serviteur de Kiri je me sentais bien obliger de croire à cette idéologie législative qui choisissait ses membres de manière violente et brutale. Mais jamais je ne pourrais me détacher des enseignements de Law-sensei qui m'avais enseigner à respecter ces lois. En parlant de mon ex-sensei, j'eu une pensée pour Emiko-sensei. Elle défendait ardemment les droits humains et combattait avec ferveur contre la dictature d'Hanachi-sama. J'y étais même allé jusqu'à la traiter de faible et de moins que rien. Je n'avais certainement pas arrêter de ressentir du mépris pour ces gens qui croyaient à tors que cette entreprise était vouée à l'échec et que la paix résoudrait tout les problèmes du monde. Mais il n'en était pas ainsi. Je mis fin à mon débat intérieur en voyant Rinji qui semblait lui aussi m'attendre d'avance au devant du bâtiment où il habitait. Perdu dans mes pensées, je n'avais pas remarqué à quel points le temps avait passé rapidement. J'atteris aux devants de mon ami qui me salua d'un signe de tête où peu d'émotions passaient. Il avait beau être solitaire et peu émotif, je le savais content de me voir.
-Désoler Rinji j'ai traîné un peu. il me répondit puis je lui envoyai:
-Aller si on passe par la grande allée avant les heures de marché je crois qu'on pourra se rendre à l'extérieure du village plus rapidement.
Mais à mon habitude de fin calculateur et de ninja prévoyant, nous nous retrouvâmes moi et Rinji dans la cohue générale du marché. Partout des marchand criaient des prix et des produits à s'en perdre. Des mendiants sur le coins des stocks de marchandises quêtaient leur pitances aux marchands comme aux passants qui leur refusaient méthodiquement toute pièce ou nourriture, Je fis de même que les autres alors qu'un mendiant m'agrippait , je ne fit aucun geste désobligeant envers le pauvre pour ne pas m'attirer les foudres d'un quelconques Ori Oi qui aurait pu passer par là. Me souvenant clairement de notre dernière rencontre qui m'avait liée d'amitié avec Rinji. Nous continuâmes quelques minutes encore à marcher dans les rues dans un bouchon constant de population sous les répliques de Rinji qui disait m'avoir prévenue et avoir sut qu'il serait trop tard pour passer par la grande allée. Nous continuâmes ainsi jusqu'à ce que les gens dans une certaine zone arrête d'affluer. À cet edroit, moi et Rinji fûret témoins d'une drôle de scène, j'en avait alors reconnu une des comédiennes. Devant nous, Ame Gekykayu, une ANBU de première classe venait de mettre au sol un chuunin récalcitrant et frustré. Alors qu'elle le menaçait en lui ordonnant de s'en aller, je me surpris moi-même à me demander pourquoi elle ne le tuait tout simplement pas. Cette idée me trotta dans la tête jusqu'à ce que la dangereuse mais irrésistible ANBU pose un regard vers moi et mon compagnon. Je réalisai subitement que nous étions les seuls présent sur toutes la place, loin des cris des marchands et des mendiants. Bon, je devais aller au bout de mon idée maintenant que nous étions seul, le chuunin s'enfuyant au loin en boitant.
-Pourquoi ne l'avez-vous pas tué, demandais-je à l'exquise kunoichi. Il a attenté à votre vie, c'était parfaitement dans votre droit de lui régler son compte.
Un sourire charmeur mais narquois s'afficha sur mon visage alors que mon ami Rinji lui aussi réagissait à la situation mais soyons franc, je n'avais cure des questions de Rinji, tout ce que je voulais c'étais entendre la réponse de l'ANBU qui peut-être m'aiderais à mettre de l'ordre dans mes idées et mes questions sur le brouillard sanglant de tout à l'heure.
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