J'étais en train de tresser ma natte dans une luxueuse salle de bain de la demeure familiale. Ayant pour seul vêtement une serviette qui faisait le tour de ma taille. J'effaçais d'une main la buée accumulée dans le miroir pour regarder mes traits hautains et narquois. Je marchai un moment sur le carrelage de marbre du sol puis sortis pour m'habiller. Je revêtit un jean et un chandail rougeâtre alors que je revêtais ma tunique préférée de couleur safran et blanchâtre arborant les enseignes No Taki.
De hors le temps étais brumeux comme à l'habitude. Je m'avançai vers le chemin boueux du domaine familial pour m'engager sur la grand route de Kiri. Aujourd'hui je n'avais pas de mission, aucune tâche à faire. Mais plutôt un objectif. J'avais appris par des rumeurs que l'académie ninja, manque de juunin pour enseigner allait recevoir les cours de la légendaire utilisatrice de Kubikiri Hocho; Hanachi Giri. Cette femme était mon idole, elle représentait le dur labeur et la puissance non cachée. Elle n'était pas comme tous les pauvres idiots de mon grade ou les ignobles chuunins stupides qui devaient lui lécher les bottes. Elle était une tueuse sans scrupule, bref, ce que devait vraiment être un ninja de kiri qui se respecte.
Je m'arrêtai à la pâtisserie du coin, avalant vite fais une demi-douzaine de muffin pour me mettre en appétit du cour probablement passionnant qu'elle allait donner. Les mains dans les poches pour cacher mes nombreuses blessures, je marchai tranquillement sur la grande avenue ouest qui donnait sur l'académie ninja. De puis maintenant 3 jours, à chaque matin je frappais durant plus de deux heures sur le tronc des arbres du domaine No Taki pour renforcer mon taijutsu, une de mes plus importante lacune. Le soir je devais patiemment m'enlever chaque écharde qui recouvrait mes mains et appliquer du baume et des onguents sur mes nombreuse coupures et égratignures.
Je passai devant un vendeur un peu trop sur de lui qui essayait de me vendre ses pastèques. Cet idiot bruyant et malodorant me dégoûtait, comme pratiquement toute la population de ce village. Tous des ingrats pauvres et sans avenirs. Des idiots qui reposaient leurs esprits et leurs vies sur la puissance économique et le pouvoir politique des grandes familles aristocratiques du pays de l'eau. En passant près du stand de pastèques, j'assénai un rapide coup de poing sur une vis qui dépassait de son socle. L'effet fut instantané. Alors que je m'éloignais, tout le stand s'écroula et tomba en mille morceaux sous mon sourire sadique. Les pastèques roulèrent dans tous les sens et s'éparpillèrent dans la rue alors que je m'en allais tranquillement vers l'école où on pouvait apercevoir une importante foule. La plupart étaient des étudiants qui commençaient leur nouveau semestre. Je m'arrêtai devant cette foule en poussant un soupir d'ennui. Rien ne pouvait donc être facile dans la vie? Je n'allais pas me tuer à traverser cette foule de mômes en excitation et de parents braillant le départ de leurs gosses à l'école. J'analysai la zone, observant les bâtiments alentours et prenant en compte la position de chaque passants extérieurs à cette stupide foule active pour rien. Puis d'une simple poussée des jambes je m'élançai dans les airs pour atterrir six mètres plus haut sur le toit du bâtiment de rangement des matériaux de l'académie. Je pris le temps d'observer la foule croissante en bas. Regardant tout ces petits bébé gâtés paumés à qui rien de douloureux n'arrivait. Et pourtant ces petits apprentis ninjas avaient quand même besoin des bras de leurs mère pour les réconforter.
D'une vive poussée, je me projetai dans la cour intérieure de l'académie. Je me souvenais le jour où j'étais moi-même entré à l'académie. Je vivais seul avec mon frère car mes parents étaient déjà morts à l'époque. Ce jour là je n'avais pas eu besoin d'un calin de ma maman ou d'un encouragement de mon ère. Non, ce jour là j'étais entré et le soir même j'en étais sortis chouchou du Chuunin taré qui devait nous enseigner les bases et j'avais fini premier de classe le semestre d'après. J'avais ensuite terminé l'académie une année avant les autres en corrompant le directeur de l'académie.
Je m'avançai tranquillement vers la porte du bâtiment principale quand quelqu'un m'interpella.
-Hey Musuko t'es pas trop vieux pour être ici?
Je me retournai et aperçu mon vieux prof. Ce vieux con devait être le chuunin que je respectais le moins de tout le monde ninja. Ce vieil idiot ne devais même plus être apte à faire une mission ninja.¸
Je fermai et serrai les dents pour me retenir de ne pas envoyer ce con sur les roses. Et au lieu de lui envoyer une réplique déplaisante je me calmai et lui lançai une bourse rempli de ryos en mettant un doigt devant mes lèvres signe que cela resterait entre nous. Puis je continuai mon chemin.
Devant la salle de classe j'entrouvrit la porte quand je fut terrassé par un chakra d'une puissance incroyable . Ce chakra émanait la violence, la terreur et la puissance. J'adore!
Je passait un œil dans l'ouverture de la porte pour apercevoir la femme la plus puissante du village de la brume se tenir devant la classe vide. Incroyable! Je regardai tout en détail l'énorme sabre qu'elle portait dans son dos. Ce sabre légendaire qui devait être aussi coupant que la volonté de cette ninja kunoichi au sommet du pouvoir ninja. Je déglutis en imaginant cette femme sur un champ de bataille, dans un bain de sang. Je trépignais intérieurement en imaginant les cours passionnants qu'elle allait donner.
Cependant elle se retourna brusquement en entendant des pas qui venaient de derrière moi. Je sautai par réflexe au plafond dans un coin du mur. Endroit parfais pour regarder une situation et intervenir rapidement.