Voila Yumi était devenu Genin. Elle avait eut son bandeau de Konoha hier. C’était une grande fierté pour elle et sa famille. Enfin sa famille, c’était son oncle et sa tante mais c’était les seuls parents proches qui lui restaient. Bref elle avait passé une bonne nuit. L’enfant avait garder son bandeau sous l’oreiller et cette nuit là elle rêva encore de ces parents.
Elle voyait un visage flou et trouble, son père. Yumi n’avait jamais vu son père, celui-ci était au combat lorsqu’elle est venu au monde et sa mère est morte quelques heures après l’accouchement à cause de l’attaque de L’Akatsuki. Elle n’avait donc aucun souvenir d’eux et sa tante n’avait aucune photo d’eux. Elle essayait donc de ce les imaginer. C’est donc très flou qu’elle voyait son père la félicité puis parti pour se battre. Elle essaya de le retenir, elle savait que ce n’était qu’un rêve mais elle voulait passer un peu plus de temps avec lui. Elle voulait qu’il le serre dans ces bras et qu’il lui parle. Elle voulait entendre sa voix, sentir ses bras autour d’elle et son amour. Elle se sentait si seule. Dans le petit lit, l’enfant se recroquevilla sans sortir de son rêve. Elle hurlait pour que son père ne parte pas mais c’était comme s’il ne l’entendait pas, elle le vit disparaît dans une lumière blanche. Elle se réveilla alors en sursaut, retenant un cri.
Quand elle était jeune, elle hurlait pendant son sommeil mais plus maintenant. Maintenant elle arrivait à contrôler cette peur terrible qui la tourmenté. Cette peur de ne pas connaître ses parents, ne pas connaître leurs visages, leurs amours, leurs sentiments, leurs fiertés. Elle ne parlait jamais de cette peur, cette douleur qu’elle avait. Elle ne voulait pas que les autres la voyant comme une orpheline, elle avait déjà subit les moqueries de ces camarades, elle ne voulait plus que ça recommence. Elle se redressa dans son lit et tout en posant sa main sur son oreiller pour se lever, elle senti le bandeau qu’elle avait eut la veille. Elle glissa sa main sous le coussin et prit le bandeau. Elle l’observa plusieurs minutes et murmura

Rien n’est jamais fermé si non à tes propres yeux

Elle se demande si c’était vraiment une phrase de sa tante. Peut être que c’était sa mère qui disait toujours ça ou son père. Elle aurait tellement voulut savoir qui était son père, quel ninja il était ? Yumi secoua la tête et se retient de pleure. Elle était Genin maintenant ! Elle n’avait pas le droit d’être faible. Elle posa le bandeau sur sa table de nuit et se recoucha. Elle eut du mal à s’endormir au bout d’une heure, elle céda. Elle se leva pour prendre son doudou, un ours en peluche beige qu’elle avait depuis son enfance. Elle le blottit donc elle et se cacha sous les couettes et trouva le sommeil dans les minutes qui suivirent.
Le soleil venait juste de se lever et Yumi ouvrit les yeux doucement. Elle se tourna dans son lit pour faire face à la fenêtre et regarder le soleil. Les rayons chauds et lumineux entraient dans sa chambre annonçant une journée magnifique. Elle eut un léger sourire mais elle n’eut pas le temps d’apprécier le moment car elle entendit sa tante arriver. Elle cacha son doudou sous le lit et se leva d’un bond pour s’habiller. Sa tante ouvrit la porte tout en lui disant bonjour. Yumi venait de finir de s’habiller, elle sourit à sa tante pour toute réponse.

C’est le grand jour aujourd’hui. Ton premier jour en tant que Genin.

Oui.

Yumi ne savait pas vraiment quoi dire de plus. Elle aimait beaucoup sa tante mais celle-ci n’était pas sa mère. Elle avait beau essayer de l’élever, elle n’était pas doué pour ça et était plus occuper par son travail. Yumi ne pouvait pas lui en vouloir, ils n’avaient pas demandé à avoir Yumi en fille adoptive. Yumi avait déjà un toit et des repas chauds, c’était le plus important. L’amour d’une famille était secondaire pour vivre, il faut croire. Passons, Yumi descendit et prit son petit déjeuné avec son oncle et sa tante puis partir pour l’académie. Tout les Genins devaient y être à 9heures pour connaître le nom de leur équipe et celui de leur Sensei. Yumi était impatience mais aussi un peu anxieux. Si elle tombait avec un sensei terrifiant et méchant ou des camarades de classe qui ne l’aime pas. Elle pensait à ça tout en marchant vers l’académie. Yumi se dirigea vers la salle ou elle trouva déjà quelques Genins. Elle s’installa au fond pour éviter les ennuis et attendit. Rapidement le professeur arriva et commença par leurs expliquer qu’ils seraient par équipe. Il donna les noms et Yumi se retrouva avec deux garçons. Il avait l’air plutôt sympa. Le professeur leur dit que les équipes devaient aller dans différentes classes pour attendre leurs Sensei. Le petit groupe de trois se dirigea donc vers une autre salle. Ils auraient put en profiter pour faire la conversation mais ce ne fut pas le cas, surement car Yumi avait plusieurs années de moins que les deux garçons. Ils entrèrent dans la salle pour attendre. Les deux garçons se mirent à discuter ensemble alors que Yumi était assise. C’est alors qu’un des deux garçons s’approcha d’elle. En la toisant, il lui lança

Pourquoi tu n’es pas à la garderie toi. Comment ça se fait que tu sois Genin, une petite gamin comme toi

Yumi frissonna, elle n’aimait pas qu’on la traite de gamine. Elle se leva pour lui répondre quand la porte de la salle s’ouvrir.

Yumi s’était levé pour répondre au garçon mais le Sensei arriva. Elle était…Waou….Elle avait une allure élégante, une peau pâle mais pourtant qui paraissait si douce. Ses longs cheveux noirs tombaient légèrement devant son visage mais son chapeau comme le hokage lui donnait un air mystérieux. Ce n’est qu’une fois qu’elle eut ouvert la bouche et relever la tête que Yumi put découvrir ses yeux violine. Elle avait un côté froid, se tendant droite, fermement, n’ayant peur de rien mais Yumi voyait un autre côté plus rassurant. C’était surement la beauté de Yami qui donnait l’impression à Yumi qu’elle était gentille car le discours qu’elle tenu au garçon était loin d’être amical. Yumi frissonna quand Yami fronça les sourcils avec ces yeux rubis. Elle avait vraiment l’air terrifiant. Elle fit quelques pas vers Yumi qui ne recula pas malgré l’envie.
C’est vrai, elle avait l’air en colère, peut être pas contre elle mais ce n’était pas rassurant. Le sensei se mit à sa hauteur et plongea son regard dans celui de l’enfant. Yumi n’était pas habitudé à ce qu’on la regard comme ça. Souvent les gens la regardant d’en haut ou ne faisait même pas attention à elle. Les gens ne se mettaient jamais à la même hauteur qu’elle surement pour prouver qu’elle était inférieur ou qu’ils étaient supérieur. Ce geste toucha donc l’enfant mais elle ne laissa rien paraître dans son attitude, toujours droite et immobile. Le Sensei se présenta et lui avoua de façon détourné qu’elle était son maitre à présente. Yumi acquiesça d’un signe de tête ferme et clair. Alors ce que Yami-Sensei lui sourit, elle en profita pour respirer un peu. L’émotion de voir son Sensei et surtout de découvrir le bras droit du Kage, était assez éprouvante pour Yumi. Yami-Sensei lui tendit la main et Yumi hésita un instant. Elle n’était plus une enfant, elle était un Genin. Ce n’était plus de son âge de prendre la main à quelqu’un mais c’était son Sensei. Elle prit donc cette main fin et agile puis la suivit. Yumi sorti donc de la tente et tourna la tête vers les deux garçons et eut un sourire malicieux. C’était une petite vengeance en attendant la grande et puissante claque qu’elle leur mettrait dans quelques années. C’est alors qu’elle se demanda pourquoi Yami-Sensei n’avait prit qu’elle. Elle ne savait pas que les Sensei choisissaient leurs élèves. Elle pensait que dans l’équipe de trois tous serait prit pas un Sensei mais apparemment ce n’était pas le cas. Est qu’elle avait été choisie ? Yumi pensait tout en marchant. Elles passèrent à côté d’Iruka. Yumi lui sourit amicalement tel un enfant sourit quand il est heureux puis elle continua sa route au côté de Yami-Sensei. Elles allaient vers la forêt, une fois là bas Yami-Sensei s’assit et lui demanda de lui parler d’elle. Yumi fronça les sourcils. Elle resta quelques minutes silencieuses et répondit :

Les Genins remplissent un dossier, vous ne l’avez pas lu Yami-Sensei ?
J’ai perdu mes parents lors de la bataille contre L’Akatsuki et j’ai grandit avec mon oncle et ma tante.

Yumi s’était assis en face de son Sensei, ces yeux s’étaient débridés mais pas son petit nez qui indiquer qu’elle n’aimait pas la question et qu’elle n’avait pas envie de rentrer dans les détails. C’est vrai, elle n’avait que 8 ans, elle avait donc presque oublié ces premières années et les seuls souvenirs qui lui reste sont ces entrainements de ninja pour devenir Genin. Elle ne voulait pas parler de la douleur au fond de sa poitrine, ni sa peur de solitude ou d’abandon. Elle devait être forte, c’était un test. Yami-Sensei lui faisait un test, elle sourit donc et répondit.

On ne doit pas laisser de moment personne intervenir dans nos missions, il ne sert donc à rien de les évoquer. Un ninja ne doit jamais laisser transparaitre ses émotions non ?
Yami-Sensei, pourquoi vous m’avez choisi parmi les deux garçons ? Que vont-ils devenir ?

Yumi écoutait Yami-Sensei comme une fille écoute les conseils de sa mère. Elle n’aurait jamais pensé qu’il y avait tant de chose à lire, de rapport à faire. Elle ne s’imagine pas la vie d’un ninja assit au bureau à s’occuper de lire des dossiers. Yumi était plutôt contente qu’elle n’ai pas lut son dossier. Dans le fond, Yami aurait put se faire des idées. Yumi lui expliqua donc son histoire en deux mots. Elle ne voulait pas vraiment raconter tout ça dés le premier jour et puis cela ne concerner pas vraiment la jeune femme, même si elle était son Sensei. Cette dernière lui dit qu’en effet en combat rien ne doit paraître sur son visage. Yumi le savait et elle faisait tous les efforts pour suivre cette règle bien qu’elle soit assez difficile pour son âge. Elle avait cependant fait beaucoup de progrès car maintenant, il devenait difficile de savoir à quoi elle pense, elle avait réussit à cacher les émotions qui transparaissaient dans ses yeux. Bien sûr, il serait son petit nez qui se froncer ou pas au rythme de ces humeurs mais elle arriverait à faire passer ça. Yumi s’entrainer souvent devant son miroir, elle pensait à quelques chose de très heureux et essayer de garder une attitude neutre puis elle pensait à ces parents et se forcer se dire tout ce qu’elle n’avait plus faire avec eux tout en gardant la tête haut et le regard vide. C’était dur, il fallait une concentration et une volonté immense, Yumi ne pouvait pas tenir très longtemps. Enfin pour l’heure elle était avec son Sensei, qu’elle devait écouter attentivement.

Garde toujours à l’esprit que tes ennemis sont fourbes et sournois

Yumi fit oui de la tête mais se dit qu’elle pouvait être plus sournoise qu’eux. C’est vrai, elle n’avait encore jamais tué personne mais c’était la meilleure de l’académie. Elle ne savait pas comment elle réagirait si elle devait mettre fin à la vie de quelqu’un mais elle était sûr qu’elle pourrait…En faite, elle s’en savait rien mais elle espère avoir assez de courage pour faire couler le sang de l’ennemi.

tes éventuelles failles.

Ça, elle en avait des failles. Elle est plus petite que tout le monde, quoi que cela puisse être un atout dans certains cas. Elle avait moins de force qu’un homme et elle ne maitrisait pas encore beaucoup de technique et n’avait pas une réserve de chakra aussi important que d’autres mais malgré tout ça, elle était Genin et avait la force d’avance et de devenir plus puissante. Le regard de Yami devient plus intense et fit frissonner la jeune enfant. Celle-ci lui dit d’un ton plutôt sec qu’elle ne l’avait pas choisi. Yumi baissa la tête honteuse d’avoir crut qu’elle était choisi et de se prendre –pour une fraction de seconde- importante. Puis la jeune femme brune continua en lui disant qu’elle était en apprentissage avec elle. Yumi ne trouvait pas cela rabaissant, bien au contraire. Si Yami-Sensei était devenu son professeur c’est qu’elle en avait les capacités et qu’elle était donc encore plus forte qu’avant, c’était donc plutôt positif. Elle lui dit qu’elle comprendrait mieux quand elle lui aurait raconté son histoire. Quoi elle allait lui parlait d’elle ? Comme ça ? Juste pour parler ? Yumi resta sans voix jusqu’à ce que Yami rit, d’une rire plutôt enfantin. L’enfant ne savait pas vraiment comment réagir face à son Sensei. D’un côté, elle avait l’air puissante et d’un autre côté, elle n’était pas l’image d’un ninja de haut niveau que se faisait Yumi. La blondinette voyait les ninjas comme des personnes froides, qui ne parlent pas beaucoup d’eux, qui sont discret et efficace. Elle voyait ça comme des machines à tuer et pas vraiment comme des personnes. D’un coup, toutes ces visions de ninjas supers forts s’écroulent mais elle n’eut pas le temps d’y penser plus car Yami-Sensei l’appela. Yumi sort de ces pensées et écouta alors Yami-Sensei qui commença un long discours. Elle lui expliqua qu’il fallait parler de son passé, le faire sortir car si non, il nous mange de l’intérieur. Yumi se visualisa alors quelques années après, ronger par son passé et complètement folle. Elle se redressa et fit non de la tête. Non ! Elle ne voulait pas devenir comme ça et pourtant c’était bien le chemin qu’elle prenait…Yami-Sensei lui dit qu’elle ne cachait pas son passé car c’était une expérience et qu’elle en sortait plus forte. Cette dernière se mit donc à lui raconter son histoire. Yumi resta silencieux à écouter le récit de Yami-Sensei. L’histoire de Yami était plutôt triste et assez effrayante en faite. La salle de torture et Megami. Yumi se demanda un instant si elle n’était pas folle. Rester trop longtemps dans le noir seule et se mettre à entendre des voix c’était plutôt étrange. La seule voix dans sa tête c’était la sienne. Yumi se prit à tremble alors que Yami continua en lui disant qu’elle aimait le sang. C’était pour ça qu’elle n’avait qu’une élève, bien que la Sensei lui affirme qu’elle n’avait rien à craindre d’elle, Yumi était plutôt tendu. De savoir qu’elle était si dérangé. Yumi se leva donc en l’observant.

Vous me faitez peur Yami-Sensei.

La jeune enfant se mordit la lèvre et recula d’un pas. Elle ne voulait pas offenser son Sensei mais cette histoire terrible l’avait un peu troublé. Elle s’imagine dans une salle totalement noire avec personne pour l’aider. Cela devait être un cauchemar, en tout cas la blondinette allait en rêvé, c’était sûr. Elle n’avait que 8 ans et ne pouvait pas encaissait une tel horreur si facilement. Yumi ne savait pas quoi dire et préféra baisser les yeux au sol.

Yami…Sen…sei. Je n’ai jamais connu mes parents mais je rêve toujours d’eux. Je vois des ombres, des visages flous sans réel détails. Ils me manquent beaucoup, j’en veux à L’Akatsuki d’avoir tué mes parents. Je voudrais me venger mais je sais que ce n’est pas une motivation en sois. Mon oncle et ma tante ne m’ont jamais accordé trop d’attention, ce n’est pas qu’ils ne m’aiment pas mais ils sont trop occupés à travailler. Je me sens si seule….Je n’aime pas cette sensation de solitude, j’ai peur d’être seule, je me sens faible et inutile. Je veux être forte, je ne veux pas qu’on voit la fillette de 8 ans en moi, je veux qu’on voit la Genin.

Yumi leva la tête avec son petit nez fronçait signe qu’elle était en colère, en colère contre les autres Genin, qui ne la prenait pas au sérieux, contre L’Akatsuki et tout eux qui la prenait en pitié car elle était orpheline. Elle se mit en position de combat et lança d’une voix frêle mais déterminé

Je veux apprendre à être forte comme vous Yami-Sensei

" Tu es courageuse Yumi, mais pas crédible pour le moment "

Ces mots résonnèrent dans la tête de Yumi. Pas crédible, pas crédible, si elle n'était pas crédible elle ne serait pas Genin. L'enfant se renferma sur soi. Elle en voulait à Yami de la traitée purement et simplement d'enfant faible. Yumi ferma ses poings et eut envie de frapper la femme en face d'elle de toutes ses forces. L'enfant retient des larmes alors que Yami-Sensei continua à l'enfoncer. Elle lui dit qu'elle devait croire en elle car sinon les ennemis ne la prendraient jamais au sérieux. Yumi comprenait ces paroles mais comment pouvait-elle croire en elle si personne ne la croyait capable d'être forte ? Comment avoir confiance en soi quand personne ne vous encourage ou vous poussez vers le haut. Yumi avait 8 ans et elle n'avait pas la force de caractère des adultes, elle avait besoin qu'on lui rappelle qu'elle pouvait être forte, qu'elle était forte. Elle n'avait certainement pas besoin d'un Sensei qui lui rappele qu'elle était faible ? Elle connaissait des gens qui réagissaient quand on lui dit qu'ils sont faibles. Certrains le prennent tellement mal qu'ils font tout pour prouver le contraire mais ce n'était pas le cas de Yumi. Elle était trop jeune pour avoir cet esprit combattif et surtout pas assez sûr d'elle. Elle ne pensait pas être forte alors comment pouvait-elle prouver à Yami-Sensei qu'elle était forte ? Elle ne connaissait qu'un ou deux techniques de Raiton plus celles de ninjutsu.

" Prend cette feuille entre tes deux mains et concentre ton chakra entre elles. Suivant ce qu'il adviendra de ce feuillage, nous connaîtrons ton affinité. "

Yumi prit la feuille et celle-ci se froissa dés qu'elle la toucha. Yumi ne comprit pas vraiment. Elle était en colère, se sentait nulle et n'avait rien à faire de cette feuille. D'ailleurs, elle la jeta par terre et fronça les sourcils. Ok, Yami voulait quelqu'un de fort, alors elle allait lui montrer. Elle se concentra, elle visualisa son corps et son chakra. L'enfant s'était beaucoup entrainée et avait quelques maitrises de son chakra. Yumi malaxa son chakra pour l'envoyer dans ses mains pour créer ensuite une petite boule d'électricité. Elle leva la tête vers Yami et lui lança la boule d'électricité. Elle jouait sur l'effet de surprise. Pendant que Yami se concentrait sur la boule, Yumi fonça sur celle-ci, fit une roulade pour passer derrière celle-ci. Yumi concentra alors le chakra encore dans ses mains pour frapper une jambe de sa Sensei. Yumi savait qu'elle avait peu de chance de toucher Yami-Sensei mais elle voulait lui prouver qu'elle pouvait être forte et aussi très imaginative. L'enfant connaissait son affinité, c'était le Raiton. Elle savait cela depuis un moment, depuis son enfance en fait mais elle ne l'avait jamais montré car c'était encore une carte secrète qu'elle ne voulait pas dévoiler trop tôt mais face à sa Sensei, elle pouvait le révéler.

Yumi s'entrainait tous les soirs, elle passait ses soirées à malaxer son chakra. La jeune blonde avait apprit plusieurs techniques comme monter aux arbres, la technique Kinobori. Elle s'était entrainée dans forêt, sur le toit mais aussi sur les murs de sa chambre. Elle s'était fait souvent engueuler par son oncle aussi car il entendait des bruits sourds qui l'empêchait de dormir. Yumi savait que son oncle et sa tante n'aimait pas vraiment qu'elle soit ninja mais c'était comme ça. Elle était faite pour devenir ninja, elle ne comptait pas abandonner si facilement. Elle devait tuer les gens qui avaient attaqué le village, tuer toutes les personnes qui en voulaient à Konoha. L'enfant voulait devenir forte pour se venger et ce n'est pas les paroles de sa tante qui changeraient. En y pensant bien, même les paroles de Yami-Sensei ne pouvaient pas la faire reculer. Certes la jeune enfant était souvent démotivé et n'avait pas confiance en elle mais elle savait au fond d'elle qu'elle était faite pour ça. Yumi était déjà forte ! Elle était Genin à 8 ans, elle devait croire en elle ! Yami avait beau dire qu'elle était faible Yumi était persuadé qu'elle pouvait devenir forte. D'ailleurs elle se releva de son coup -porté ou non- et prit un suriken pour s'entailler le bras. Le sang se mit à couler. L'enfant grimaça sous la faible douleur mais afficha un sourire. Elle posa son doigt sur son sang et le porta à sa bouche tout en frissonnant.

Je suis forte, je ne maitrise pas mon sang mais je sais que je deviendrais forte ! Je deviendrais une femme ninja et je tuerais l'Akatsuki et tout ce qui se mettra sur mon chemin !

Le comportement de Yumi avait changé du tout au tout. En effet elle avait un regard plus dur, une énergie nouvelle et comme un caractère différent. Elle avait l'air plus sur d'elle, ce n'était peut-être qu'un air, elle n'avait pas forcement la musique mais....Yumi était en net amélioration depuis le début de sa rencontre avec sa Sensei. Yumi plongea son regard dans celui de Yami avec une lueur presque haineuse, comme si elle voulait la défié pour prouver qu'elle était forte et courageuse. Voila la vraie nature de Yumi, combative et bagarreuse, sauf qu'elle le cachait bien sous ses airs de fillette de 8 ans.

Yumi n’avait pas put faire un mouvement que Yami s’était mit à chanter et l’enfant s’était retrouver immobiliser. Elle ne pouvait plus bouger comme ensorceler par la voix de sa Sensei. Yumi n’était pas naive, elle avait bien comprit que c’était une illusion mais même en le sachant c’était terrifiant. Elle se voyait retenu par des fils, comme enchainer par des petits fils de chakra. La blondinette avait l’impression de sentir le poids de ces chaines et elle avait beau voulut se débattre, elle ne pouvait rien faire. Au bout d’une demi-seconde, elle commençait à voir son corps se…liquéfier. Elle sentait une atroce douleur dans ses jambes comme si celle-ci étaient bruler par l’acide qui détruire et mange tout les tissus vivants. Elle ne voulait pas hurler, c’était une illusion. Son cœur battait vite, trop vite. Elle pouvait réellement sentir son corps tremblait. Yumi ferma les yeux pour éviter de voir l’illusion, elle était consciente que cela n’annuellement par les effets. Elle pouvait cependant se concentrer sur autre chose. Elle s’imaginait avec ces parents, elle se faisait une image mentale de son père qui la prenait dans ces bras pour l’embrasser. Ce n’était pas grand-chose mais au moins, elle ne focalisait pas sur la douleur et l’illusion de cette femme atroce. C’est alors qu’elle se senti tomber. Elle ouvrit les yeux et chuta sur le sol. L’illusion avait cessé et Yumi s’était écroulé à genoux. Elle leva la tête et vit alors…..

Maitre Hokage, bonjour.

L’homme était, impressionnant. Tout le monde avait peur de lui, Yumi avait certes des frissons en le voyant mais elle l’admirait plus qu’il la terrifier. Parmi les villageois, beaucoup le regardait comme s’il était un monstre avec son air étrange, ses lunettes noirs, sa jambe métallique et ces espèces de chiens effrayant mais Yumi n’avait pas la même lueur dans son regard que les autres enfants. Non, elle voulait être comme lui, imposé le respect par sa seule présence et savoir ce qui est bon ou non pour les autres. Elle voulait être assez forte pour ne pas à se battre tout le temps, juste dans les moments nécessaires. Hokage n’était pas un monstre étrange ces yeux mais un modèle qu’elle devait suivre. Celui-ci se présenta et Yumi s’inclina comme le voulait la tradition en répondant

Merci Hokage-Sama, je m’appel Yumi Seika.

Elle leva doucement les yeux vers lui. Des yeux admiratifs et envieux, son regard n’avait rien d’effrayé mais bien au contraire laissait paraître l’amour et l’estime qu’elle avait pour le plus puissant des ninjas de Konoha. Yumi sorti de sa contemplation quand Yami dit : Papy. L’enfant se redressa et observa à tour de rôle, Shino-Sama et Yami-Sensei. Yami lui dit qu’elle avait utilisé son Genjutsu car Yumi l’avait attaqué. Ça c’était la meilleure, comme un Sensei pouvait avoir peur d’un petit Genin comme elle. Elle n’était pas obligée d’utiliser des techniques. Elle aurait simplement put l’attraper pour l’arrêter. Pff. Yumi lui en voulait pas de lui avait fait subir un Genjutsu, simplement d’être mauvais en tant que professeur. L’enfant voulait prouver sa valeur et Yami ne lui avait pas laissé le temps de lui montrer de quoi elle était capable, elle l’avait tout de suite arrêté. L’enfant voulait apprendre, par subir. Certes, il faut subir certaines attaques pour découvrir la faille mais pas forcement sur ce Genjutsu.

" Et puis il faut bien qu'elle apprenne que c'est moi son professeur, elle n'a pas a se retourner contre moi si nous ne sommes pas en entrainement et justement je n'avais pas donné le départ... "

Vous êtes peut être mon professeur mais vous ne m’avez rien apprit. Je ne me retourner jamais contre mon village !! Sensei ou pas, vous en savez bien peu sur moi !!!

Voila Yumi était énervé. Elle n’aimait pas Yami, elle avait des airs gentils mais pourquoi elle la traité comme une moins que rien. La blondinette avait certes 8 ans mais elle voulait devenir un ninja et ce n’était pas en subissant les tours de passe passe de son Sensei qu’elle y arriverait. Yami se lança dans un monologue en expliquant que les Genjutsu sont utiles. Elle ajouta que les gens ne pouvaient pas tous y résistés, car elle leur montrait le véritable visage de la mort. C’était plutôt glauque et sadique mais surtout assez lâche. Yumi n’aimait pas les illusions, elle ne voulait pas envouter ses proies et les entendre hurler. Elle voulait être au dessus d’eux, les regardait bien dans les yeux et qu’ils hurlent de douleur, d’une souffrance réelle. Elle voulait être leur cauchemar, elle et pas une illusion stupide. Yami après une courte pause lui dit qu’elle avait anticipé tout ses mouvements, pas étonnant, elle n’avait pas essaye de se cacher. Sa Sensei lui dit qu’elle ne pouvait jamais l’avoir par surprise, Yumi sourit intérieurement car elle était sûre et certaine, qu’un jour, elle l’aurait.

Tu sais Yumi je ne suis pas là pour que tu m'apprécies mais là pour te former a devenir un bon ninja. Tu veux te perfectionner non ? Alors même si tu trouves que je suis dur avec toi sache que je ne le fais que dans ton intérêt pour que tu progresses vite. Dans le fond je ne suis pas méchante

Je ne vous aime pas. Je n’aime pas vos méthodes et je trouve que c’est lâche d’utiliser des Genjutsu. Je suis consciente que cela peut être pratique mais c’est beaucoup moins drôle que d’attaquer. Je vous trouve lâche d’utiliser cela sur moi.

Yumi ne s’était pas démonté. L’enfant de 8 ans avait prit quelques années en peu de temps. Au revoir la gentille petite fille toute mignon. Certes Yumi avait toujours son air fragile et enfantin mais elle avait un soif de sang, un soif de vengeance que Yami- Sensei avait fait ressortir. Jusque là la jeune blondinette avait gardé tout cela en elle mais maintenant elle en avait marre, marre d’être polie et toujours attentionnée. Yami lui montra alors la technique de Koko ni Arazu no jutsu. Yumi connaît déjà un Genjutsu, certes ce n’était pas celui-ci. Elle savait prendre l’apparence de quelqu’un, c’était normalement plus difficile que de changer l’apparence d’un seul objet. Elle regarda le fauteuil du Hokage puis Yami. Yumi joint ses mains et ferma les yeux, elle malaxa son chakra puis vit un œil pour regarder Yami. Elle la détailla précisément puis murmura :

Henge no Jutsu

Elle se transforma en Yami, un sosie parfait de sa Sensei. Elle se regarda et afficha un petit sourire. Ce n’était pas de la fierté qu’on pouvait voir dans son regard mais une lueur espiègle. Elle ne se moquait pas de Yami-Sensei, c’était juste pour lui montrer qu’elle savait faire des choses aussi. Ce n’est pas parce qu’elle sortait de l’académie qu’elle était nulle et qu’elle n’était pas débile. Elle sourit alors à Hokage puis reprit sa forme d’enfant.