Je venais de consulter le tableau des missions sur lequel j'avais retiré une mission de rang B. Une histoire de vol de parchemin. Des techniques interdites car des shinobis mal intentionné pourrait détruire un village sans aucun problème. Ma nature curieuse l'emporta et je me fis une joie de la prendre. L'exécution d'un voleur devrait plaire à Law, mais je comptais le tuer moi même. Etant un médecin Law ne serait sans doute pas de trop. J'avais avertis Law que notre prochaine mission commencerais à l'hôpital afin de débuter l'enquête, trouver le nom du coupable. J'étais véritablement jaloux de ce voleur, il avait un parchemin d'une grande valeur entre ses mains, et sans doute pourrait-il y apprendre bien des choses s nous échouions. Voyant que j'avais une bonne heure d'avance j'entrais dans l'hôpital sans me présenter je me posais dans le hall, écoutant la moindre conversation, certaines n'étant pas une des plus catholique. Une infirmière vantais les exploits de son amant comparé à son mari. Cependant un dénommé Chiba était absent depuis hier. Peut-être était-il malade, mais ce serait une drôle de coïncidence. Sentant que l'heure de notre rendez-vous se profilais je sortis à nouveau afin de fumer une cigarette. J'allumais ma drogue et tirais une longue bouffée avant d'en cracher la fumée. Avec un long soupir je tournais mon regard vers l'endroit d'ou j'entendis un bruit, Law arrivait l'air de rien. Evidement il avait sans doute déjà fait sa propre enquête. Pour ma part je pensais à creuser la piste de Chiba. Un comportement étrange selon ses collègues, et aujourd'hui absent. Bien sur il fallait agir vite, alors il ne faudrait pas perdre de temps. J'approchais immédiatement de Law et pris la parole avec un débit impressionnant.

J'ai jugé bon de venir en avance et de faire ma propre enquête. Il semblerait que le chef de service Chiba soit absent et ses collègues ont noté un comportement suspect. Il faudrait sans doute approfondir cette source. Je ne suis sûre de rien pour le moment. Ce qui nous ralentit considérablement. Je suis sur une sellette, ma position est délicate, mais par chance je n'ai jamais mit les pieds dans ce bâtiment avant ce matin donc, je suis inconnu. Je ne pense pas qu'une séparation soit une bonne idée, à l'heure actuelle des choses nous n'avons que peu de temps pour résoudre l'affaire. Cependant je me plierais à vos éxigeance. Je pense que le coupable doit être dans l'hôpital, quoi de mieux pour cacher des secret que parmi les malades ou les morts. Les sous-sols peut-être, non trop évident...

Je cessais de parler afin de respirer, cependant Law n'avait pas semblé m'interrompre et encore moins se soucier de moi, alors j'attendis qu'il daigne parler enfin.

Ecoutant les dernières paroles de mon supérieur, je fonçais en direction de l'hôtel. Entrer furtivement et le suivre... Etre cuisinier m'aiderais peut-être, ou peut-être pas. En tout cas j'essaierais. Une fois à l'entrée je me composais un visage serein, et je poussais la porte. Les déductions de Law étaient plausible. Mais pour ma part je pensais sincèrement à une chose, pour être invisible soyez visible. Etre là ou on te cherche. C'est peu probable mais ne sait-on jamais. Une fois à l'accueille, je me présentais sous une fausse identité, en tant que chef cuisinier chargé de satisfaire le saigneur le temps de son séjour. La ruse ne fonctionna pas, et je me fis jeter comme un mal propre. Je composais quelques mudras et entrais sous une apparence prise à un passant. Je montais les étages jusqu'au moment ou un garde me barra le passage. Le seigneur était donc au dernier étage, c'était bon à savoir. Or maintenant j'étais repéré ce qui allait compliquer un peu les choses. Je redescendit et me positionnais de façon à toujours pouvoir observer la chambre, je sortis une paire de jumelle et ne bougeais plus, scrutant le moindre détail, visiblement il ne comptait pas bouger. La sécurité était affolante comment une simple personne pouvait concentrer autant de monde autours d'elle. C'était sûre et certain il savait que sa vie pouvait être écourtée. Et à juste titre. Me laissant le temps d'analyser, sept, sept ninjas confirmé. Sans doute jounin ou plus. Soudain je vis un regard se poser là ou je me tenais. Sans un bruit je disparut d'un seul coup, me laissant chuter à l'arrière du bâtiment. Je me mis sur un autre bâtiment en scrutant ll'entrée, une foule de shinobis s'amassait dans l'espoir de trouver le voleur. Nous nous en savions plus que n'importe qui pour le moment. Je souris en sachant que dans quelques instants ou quelques heures l'histoire serait terminé. Je m'avançais sur le toit de l'hôtel, il me fallait le champs libre pour intervenir. Trop de monde serait mal venu. Comment les éloigner, je fis quelques mudras avec un bout de bois dans les mains, je me jettais dans les airs avec l'apparence d'un médecin transportant un gros chargement. Tournant la tête plusieurs personne était visible à ma poursuite. Je me laissais disparaître dans les égouts, et repris mon apparence habituelle. Tous se jetèrent à ma poursuite, je ressortis l'air de rien. Retournant à l'hôtel, je m'aperçu que l'étage était totalement vide. Après un petit moment je vis les rideaux bouger, il me fallait pénétrer dans le cercle intime du seigneur. J'entrais sous mon apparence initial, la sécurité ne bougea pas, Law était-il intervenu? Aucune idée. Je demandais à ce que l'on prévienne que le chef cuisinier serait affecté dans ses bâtiments. Arrivant à l'étage on me fouilla, mes couteaux étant mes seules armes je ne fut pas tout à fait suspecté, mais surtout pas innocenté. Marchant calmement je repérais la chambre du seigneur, il était dans la 117. Comment prévenir Law? Au moment ou je descendrais en cuisine. Je fis mes courbettes devant le seigneur et pris la parole d'un ton flatteur.

Mon seigneur, me voici, Taylord, chef cuisinier de Kiri. Je me chargerais d'exécuter vos moindres désirs culinaires.

Il me congédia d'un mouvement de main, me laissant seul dans le couloir entouré de deux de ses singes. Au moins il était visible qu'il était extrêmement nerveux. Que ferait Law à présent, aucune idée, il ma fallait trouver le moyen de communiquer avec lui, d'une façon ou d'une autre.

Voyant Law arriver comme une furie, je sautais sur le seigneur sur son ordre. Le parchemin avait commencé à être ouvert, je le pris en un rapide coup de main, ma mallette tomba et les couteaux volèrent à travers la salle, n'écoutant pas plus longtemps Law, je fis une rapide pirouette, et me saisis de mes armes pour attaquer quelques gardes. Cependant Law avait été plus rapide. Voyant que seul le médecin était encore en vie alors que Law s'occupait de sa victime. Je me ruais sur lui en l'harcelant de coup, il ne savait même pas ce quel grade j'avais, j'étais un fantôme à Kiri, à part Law et la Mizukage aucun ne me connaissaient. Lançant un couteau, l'arme se planta dans le genoux du dit médecin, il me fallait mentir sur ma position. Cela ne pourrait que en rajouter dans sa peur. Le torturant lentement j'enfonçais mes lames dans son enveloppe charnel. Souriant je pris la parole.

Alors Chiba? T'as peur? T'as mal? Ne rêve pas, Law serait trop bon pour toi. Ta mort serait si rapide et indolore. Moi, je ne vais pas être aussi gentil, je suis un prédateur pour vous les traîtres. En cet instant je joue le rôle des Anbu,. Crois moi c'est ta plus longue journée.

Crétin, je suis médecin, tu crois pouvoir me tuer? Moi? Tsss, ne soit pas stupi... Aaaaaaaaah!

Il se mit à hurler lorsqu'une nouvelle lame s'enfonça dans sa main, la clouant au sol, j'attendais qu'il tente de se soigner pour lui bloquer sa seconde main. Il ne se fit pas prier, immédiatement il tenta de se soigner, une autre de mes lames se figea dans sa seconde paume. Il gémit tellement fort qu'il m'en déchira l'âme. C'était simplement un cris de désespoir. Voyant qu'il était définitivement perdu il se débattit si fort que les lames l'entaillèrent plus profondément. Haletant d'excitation et d'envie d'en finir je plantais lentement une lame courte lui ouvrant le ventre sur un bon centimètre, réfléchissant pendant que lui hurlait à la mort, je songeais à l'aider pour hurler plus fort. J'enfonçais mes lames dans sa bouche je lui fis un magnifique sourire de l'ange. Hurlant et suppliant que j'en finisse avec lui, je me mit à rire amèrement, d'un rire fou, d'un rire expéditif, un rire semblant signifier que le jeu ne faisait que débuter. Pris d'une folie meurtrière je lui tranchais les deux oreilles. Au moins il était chanceux, il ne s'entendait plus. Sa fin était proche, à en croire son état, il n'en avait plus que pour quelques heures. J'entaillais de nouveau son ventre lui écrivant sur le ventre le mot traître. Ainsi était la punition que je lui infligeait. Ce jeux macabre se poursuivit un moment sans que rien ne trouble la scène. Un léger soupir m'échappa, il était temps d'en finir avec cette histoire quelques peu... macabre et emprunte d'une violence inutile. Moi si pacifiste, si calme et sage. Un tel acte, je me haïssais. Cependant en faire un exemple m'avait parut la meilleure des solutions. D'un seul coup le massacre de ma famille me revint en mémoire comme un coup de fouet. sous le choc je cessais de respirer, la scène me revint en détails, ne m'épargnant rien.
* L'air était doux, un magnifique soir de septembre, j'étais partit chasser dans les bois, une journée bien pénible pour ce que j'avais réussis à ramener. Un simple civet. Soupirant je rentrais d'un pas las, épuiser par une journée aussi peu fructueuse. Arrivant au village, voyant les gens assemblé autours de notre maison je compris qu'une chose était arrivée. Aucun n'appréciait notre famille, ma mère n'ayant jamais dit de qui nous étions. Notre père, je lui en avais tant voulu avec le temps, mais c'était passé. Me frayant un chemin à grand renfort de coup de coude, j'arrivais devant l'horrible spectacle. Ma soeur vidée comme un gibier, gisant les yeux vide, oui, ses yeux avait disparut. Et ma mère ou chaque orifices avaient été cousu. Un massacre sans nom, une violence folle et inutile. Longtemps j'avais nourri des projets de vengeance, mais les coupables moururent avant que je puisse m'occuper moi même d'eux. Et les enseignements de Laudius, une fabuleuse leçon. *
(Cf: Histoire du personnage)
A partir de ce moment là, impossible de m'arrêter, je fus prit d'une folie démentiel, le pauvre corps ne ressemblant plus à rien déjà, que je continuais de maltraiter plus violement que jamais, le vidant comme on vide un porc, trempé par le sang de ma victime je ne m'arrêtais pas. Hurlant ma douleur, sans m'apercevoir si quelqu'un me fixais ou non. Rien n'était grave, mais mon comportement me laissa une profonde cicatrice au coeur. Ayant du mal à me contenir je soufflais à plusieurs reprises, fixant mes mains pleines de sang de ce médecin. Le corps était vide de tout organe, impossible d'identifier le corps. Une bête était née, un prédateur ans aucune réserve. Un sourire se dessina sur mes lèvres en me levant lentement les bras ballants. Soupirant je ramassais mes couteaux et les nettoyants sur les lieux même de mon forfait. Essuyant calmement chaque lame.

Désolé Law! Je comprends pas vraiment ce qui s'est passé. Comment est-ce possible que je perde autant mon sang froid. Je ne regrette pas la façon dont il est mort. Une façon peu poétique de traiter les traitres. Mais ils sont ce qu'ils sont. Tenez, le rouleau, à vous de le déposer, moi ce soir j'ai un restaurant à faire tourner. Au plaisir, prévenez moi pour la prochaine mission.

Lui laissant le rouleau que je venais de refermer, et je pris la route de chez moi, l'ouverture du restaurant se ferait bientôt, très bientôt. Tout en cheminant je pensais qu'il ne serait pas idiot de faire du restaurant un quartier de rassemblement pour les Shinobis. Déjà il fallait dresser la carte.