Est-ce ici que tout commence ? - Kaishi no Kiashi [Avec Heiwa]

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▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬!!! Peek A Boo !!!▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
Nota, RP corrigé avec Word, je le passerai sur le site 'Bonpatron' demain ! Bonne nuit ^^ bonne lecture :p

« La garde haute » ce marmonna-t-il à vois basse. « La garde haute » « Na pas la baisser, mordre, mordre, c’est ca !Peek a Boo ! » D’instinct il attrapa de sa mâchoire la mitaine en cuir de sa main gauche et ne la relâcha pas. 2taient disposées des tronçons de bois verticalement soutenant un autre horizontal. La structure simple et basse, était suivis d’une plus basse et d’une autre encore puis d’encore une. Sur la pointe des pieds, battant le sol d’une rythmique douce est légère, il s’avança exposant son flan a la plus haut des structures, puis s’abaissa soudain et passa au dessous, d’un appui il se projeta vers l’avant légèrement en biais et passa sous al seconde. Il réitéra l’affaire et pour la dernière exécuta un mouvement de pattes différent, changeant légèrement sa garde, mordant l’autre mitaine il passa presque accroupis a son maximum sous la dernière ne se redressant que pour balancer un magnifique uppercut au vide.

Soudain il ouvrit les yeux. Le soleil était couché depuis un moment déjà. Ou était-il ? Il n’en avait, à vrai dire, pas la moindre idée. Il avait eu cette formidable idée de prendre l’air, de s’entrainer… ce qu’il avait fait, ceci lui valant quelques rencontres, pas forcément des meilleurs d’ailleurs. Resté sur l’optique de rentrer à Iwa, on lui avait indiqué le nord il était partit au sud. On lui avait dit à droite et il était partit à gauche. Quant on lui avait alors dit qu’il était tout proche il s’en était éloigné, bref… Son périple allait de mal en pis et après avoir fait arrêt à la vallée de la fin, notre jeune homme avait même traversé des lacs un peu grand pour passer par un pays que l’on disait être ‘des vagues’. Il avait dus ‘entrainer un peu, quelques heures, pour ce détendre et, certainement, finir par s’endormir, ici, au milieu de ses ruines camouflées dans la forêt. Une grande muraille brisée, de belles bâtisses anéanties par le temps, le feu et les armes. Un décor triste et désolant. Son regard porta à nouveau sur l’ensemble de la magistrale ville, ancienne capitale d’un royaume déchu. L’air souffla, frai, quelques nuages firent tomber la pluie. Il n’était pas rare de croiser ce genre de lieux si l’ont cherchait bien et pourtant, l’atmosphère ici était différente ? Quelque chose bouleversa Araki… « Tsuchikage sama… » Dit-il à mi vois, serrant les poings, portant son regard vers le sommet de la plus haute des ruines, ses yeux ce bordant de larmes. « Pandora Onee san, jamais je ne laisserai la guerre ravager notre monde, jamais je laisserai la guerre et la folie des autres te détruire,… » « …Pourquoi ais-je si peur qu’il t’arrive quelque chose. » Finit-il d’un soupire, arrachant ses larmes des orbites de ses yeux d’un revers du bras.

« BAKA » le surprit une vois le faisant ce retourné vivement, ses poings formant des sur le choc de la surprise de jolis fucks, bien qu’il n’y eu personne ? Déjà rouge d’avoir été un instant en larme et de s’être laisser emporter par ses émotions et, disons-le, son mauvais délire. Il réalisa que la vois n’était autre que celle de Senpai ! Fermant les yeux et entrant en profonde méditation, si l’on peut appeler cet état de discutions intérieur ainsi, il ce retrouva face au géant démon qui ne semblait pas restreint par une grille ou un sceau. En effet, les deux êtres ce faisaient face sans la moindre séparation. « Tu dis toujours ‘je’, pense que nous sommes deux, Baka. » conclut simplement la vois alors que le jeune homme s’apprêtait à un duel psychique. Un sourire se forma sur ses lèvres. « Va t’entrainer, au lieu de sourire bêtement ! » Hurla alors le démon ; et pour réponse Araki cria un « Hai Senpai ! » et l’instant d‘après le voilà qu’il se remettait à danser sur la pointe de ses pieds, comme la veille. Un style loin de ce qu’il utilisait le plus souvent. En face de lui ce trouvait sa réplique fois deux. « Hajime » raya le biju, surprit d’être entendu des clones… Le premier s’élança et attaqua d’un magnifique direct alors que le second partit en retrait avait bondit par-dessus l’autre prévoyant l’esquive de l’original par l’arrière, pied tendu vers lui, retombant avec force. Obligeant l’argenté à figé ses appuis et faire partir le haut de son corps sur la droite. L’abrutis planta son pied légèrement dans le sol et tomba vers l’avant, disparaissant alors dans un petit nuage de fumée, Araki ce mit a rire bêtement, oubliant le second clone qui avait déjà armé une droite dévastatrice suite au direct raté. Ses pieds décollèrent du sol, ses yeux arrondis par la surprise. Son crane heurta un arbre qui heureusement (pour le végétal..) ne ce brisa pas. Le jeune homme tombas sur le dos et oublias son clone en admirant un écureuil apeuré qui venait de tomber sur lui et entamait déjà sa fuite vers l’arbre le plus proche, autre que celui duquel il était tombé. « So… So… KA-WA-IIIII !!!! »

Vivement il ce redressa a quatre pattes pour perdre moins de temps et suivre l’écureuil jusqu’au pied de l’arbre, perplexe, le clone se gratta la joue… Avant de soupiré puis, de disparaitre. L’Iwajin qui avais oublié son bandeau, comme sa tenue de ninja, chez lui, bondit dans l’arbre lorsque l’animal fut presque au sommet. Accroupit sur la branche la plus basse il le perdit du regard avec une déception assez étonnante. Grommelant il frappa doucement sur le tronc. « C’est vraiment pas juste » « ENTRAINE TOI » hurla de nouveau la vois de senpai dans sa tête alors, ce redressant d’un « HAI » il ce cogna la tête sur la branche juste au dessus et tomba de l’arbre. Rebondit de cette chute pour ce retrouver de nouveau sur ses pattes, frappant fort le tronc pour que des feuilles n’en tombent et entama de frapper le plus vite possible dans l’air pour en attraper le plus possible. Une présence ? Oui, peut-être ! L’écureuil avait un sacré chakra ! A moins que ce ne fut quelqu’un, mais qui a part Araki irait ce perdre ici ? Personne certainement ! L’impression, qu’il avait eu un instant avant, avait donc conclue qu’elle était due à la présence de puissant et très mignon petit écureuil farouche. Certainement écureuil ninja protégeant l’empire déchu des tourbillons, dans lequel ce trouvait Araki. Et puis, il ce fichait de ce tromper. Pour l’instant deux, trois choses seules comptaient, rentrer à Iwa, rendre fier Senpai, et s’entrainer. Ce pourquoi il portait cette hum… Splendide ? Tenue de sport. De belles chaussures de boxe haute, un short de sport et un débardeur, le tout principalement décorer d’ébène et légèrement citrouillé d’orange pour la note fantaisiste. Et biensur ses mitaines sombre. Belle tenue qui à l'inverse de celles qu'il portait d'habitude a manches toujours longues, laissait pour une fois voir sa carrure, faite de muscles secs et bien dessinés, rare même chez les shinobis, tous ne sont pas maitre en Taïjutsu après tout. S’il avait prévu tel voyage, peut-être ce serait-il muni d’un sac de voyage enfin. Il avait lavé dans une rivière et avec quelques plantes et autres extrait trouvé dans la forêt, lavé ses fringues (et lui-même dans la foulée) la veilles, donc niveau odeur, c’était encore correcte, pour un shinobi loin de chez lui.

©Encodage et écriture by Araki. Source du code, remerciement à Trafalgar Law.

Messages : 19 Date d'inscription : 03/03/2011 Age : 29 Localisation : Nîmes

.:I La vida est une tombola.... ♫ I:.

"Ce sont les événements qui commandent aux hommes et non les hommes aux événements." -Hérodote-

Déambulant sans but sur le territoire du pays des vagues, j’avais laissé la violence et la tristesse dans le village qui s’éloignait de moi au fur et à mesure que j’avançais vers l’ouest. Me dirigeant vers la côte de l’île principale de Kiri no Sato, je n’étais pas sortie avec mon épée puisqu’il y avait rarement d’intrus ici et en cas de conflit, j’avais appris à me débrouiller même désarmée. Petit tour en bateau, quelques brêves discussions avec les marins… Et j’étais arrivée sur cette ile les mains dans les poches. Evidemment, si mes confrères épéistes me voyaient sans ma lame, ils seraient certainement outrés par mon attitude mais n’ayant jamais fait les choses comme il le fallait, j’avais acquit un coté un peu… marginale en plus du fait que beaucoup de personnes mettait en doute ma loyauté envers Kiri… Oui, il était vrai que tout portait à croire que je vouais un culte au pays de la brume, ma famille y était implantée depuis des années, j’y avais vécu tous les épisodes traumatisants mais aussi tous les épisodes les plus joyeux là bas… J’y avais aussi connu des passions telles que…
Laissant échapper un rire amusé, je tapotai sur le petit cône roulé entre mes doigts afin d’en faire tomber la cendre. La fumée s’échappant à son extrémité s’enroulait gracieusement autour de ma main, remontant jusqu’au visage pour me bercer de sa senteur végétale. Oui, se balader, seule avec uniquement la nature pour compagnie… C’était ma façon à moi de me ressourcer et si ce coté solitaire ne m’attirait pas un bon œil des hauts dirigeants qui craignaient que je formate un complot dans l’ombre, il était inutile que je leur explique. Ils ne comprendraient pas.

« Quel dommage… »

Portant à nouveau mon petit cylindre fumant jusqu’à mes lèvres, j’attirai des regards étonnés de la part de citoyens mais ne portant rien en apparence qui pourrait me faire passer pour une kunoishi, peu de personnes s’attardèrent sur moi mais je décidai néanmoins de quitter la route principale pour aller explorer les domaines plus… sauvages de ce pays.
Atteignant une rivière qui coulait paresseusement entre les arbres, je me mis à la suivre d’un pas tranquille, appréciant les rayons du soleil sur ma peau ainsi que le léger brouillard qui l’humidifiait. On avait beau ne pas être dans la nation de la brume, le climat ne changeait pas d’un territoire à un autre… Levant mon regard gris bleu vers le ciel, je me rappelais encore de la femme que j’étais autrefois. Avant que l’on ne me propose le grade d’épéiste… Honnête, les cheveux d’un bleu foncé et mes yeux marrons, je ne sais pas ce qui causa ce changement chez moi mais tandis que ma chevelure s’assombrissait pour atteindre l’onyx tandis que mon regard montait vers le topaze, mon caractère quant à lui, devenait plus serein. Plus calme aussi… Mais bien plus calculateur. De quoi ne pas rassurer mes proches. Ayant presque délaissé ma famille qui était trop occupée dans son coin pour me voir, mon frère partait si souvent en mission que je ne le voyais plus. Seule, après avoir volontairement écarté mes amis, je me complaisais dans une solitude qui ne me ressemblait pas par le passé. Je cherchais encore ce qu’il s’était passé au cours de ces trois jours d’oublie… Je crois bien que je me suis mise à me transformer à partir de là. Mais cela remonte à plusieurs moi, je préfère prendre mon temps… Pour m’en rappeler.

« Qui trop se hâte se perd en chemin… »

Perdue dans mes pensées, je fis brusquement un écart quand je sentis quelque chose de doux me frôler la jambe. Regardant autour de moi, je baissai les yeux sur un écureuil tenant une noisette entre ses petites pates griffues. S’étant arrêté à quelques mères de moi, apparemment aussi surpris que je ne l’étais, il inclina légèrement la tête, sa queue en panache se dressant joliment au-dessus de lui. Après m’avoir observé un moment pour vérifier que je ne représentais pas de menace, il sembla rassuré sur mon immobilité et fila entre les hautes herbes. Souriant devant ce bref spectacle de la nature, je ramenai mes cheveux dans mon dos et me traçai un chemin parmi les ronces et les pavés de pierre. Stoppant net mon chemin, je me remémorai ce que je venais de penser… Des pavés de pierre ? En plein milieu de la nature ? Retournant sur mes pas, j’aperçu les fondations d’un mur. Me baissant un peu, je n’avais rien d’un archéologue ou d’une spécialiste de l’architecture historique mais il n’était pas dure à la couleur de la roche de savoir si elle datait ou pas. Passant ma main dessus, le grès s’effritant sous mes doigts, j’en conclus qu’il s’agissait de ruines assez anciennes et je me demandai ce qu’il y avait eu à cet endroit aux temps où tous ces bâtiments tenaient encore debout.
Faisant attention de ne pas me faire piquer par un serpent car ils faisaient légion dans des endroits pareils, je vis bientôt d’autres vestiges d’une civilisation passée et admirai des fresques encore lisibles. C’était dommage que le dirigeant de ce pays n’est pas remit tout ceci en état… C’était un endroit plein de majesté, à mes yeux.

Encore que… Ils ont autre chose à faire…[i] Murmurais-je d’un ton ironique[/i].

J’avais toujours eu un peu de mal avec les dirigeants. Si je n’avais rien contre la Mizukage, c’était parce que malgré sa main de fer, Kiri était une nation puissante et organisée. Mais à mes yeux, c’était bien la seule… Les autres vivaient uniquement pour avoir le plus d’argent possible. Ils n’avaient pas compris qu’il fallait des sacrifices pour pouvoir atteindre la paix et la prospérité… On critiquait le pays de la brume pour ses pratiques sanglantes et barbares, mais nous pouvions nous vanter d’avoir une nation puissante et fière. Encore que, Kumo ne devait pas être mal non plus… Hala, qu’en penseraient mes proches s’ils écoutaient ce que je disais…
Me hissant jusqu’en haut d’une arcade à moitié en ruine, je prenais le risque de me casser la figure mais j’avais une vue imprenable sur une bonne partie de l’île et je ne m’en privai pas. Les ruines s’étendant sur des centaines de mètres, entourées d’arbres et de ronces, je les balayai d’un regard distrait avant de fixer l’horizon. De l’autre coté de ce bras de mer se trouvaient tous les autres pays… Je n’y avais mis les pieds qu’une fois, et encore pas très loin des frontières. J’aurais bien aimé en savoir plus… Mais aujourd’hui n’était pas le moment. Non, en fait si je vous raconte tout cela c’est parce que je fis la rencontre d’une personne assez étonnante peu après. Mais je ne vais pas précipiter les choses, contentez-vous de savourer le récit… Ou bien sautez quelques lignes pour arriver directement au moment voulu, à vous de voir.
Entendant un craquement sinistre sous mes pieds, je sautai de mon perchoir et me reçus souplement au sol avec de m’écarter du monument rapidement. Un bloc de pierre tombant à plusieurs centimètres de ma jambe, je soupirai de lassitude et me relevai pour poursuivre mon chemin…

« Je me demande ce qu’il y a tout au bout… »

Et bien mes amis, quand je me demande une chose, j’en cherche la réponse… Ma curiosité est naturelle, donc je me dirigeai vers les arbres et m’enfonçai à l’intérieur, accompagnée du doux bruit d’un ruisseau non loin. Quand je sortis de l’autre coté, j’haussai alors un sourcil étonné et circonspect à la fois. Planté sous un arbre, s’adressant de toute évidence à un écureuil (à savoir celui que j’aie croisé plus tôt d’ailleurs), un jeune homme aux cheveux blancs était vêtu d’une étonnante façon. Habillé comme… Et bien comme un sportif de je ne sais quel domaine, il était de dos mais sa carrure m’apprit qu’il ne s’agissait pas d’un vieillard malgré la couleur de sa chevelure. Ce qui était étonnant c’est que je n’avais pas cherché à masquer ma présence et au vue de sa façon de se mouvoir, faussement maladroite, on ressentait une force à chacun de ses gestes. Un combattant… Mais je ne voyais pas de bandeau ni rien sur lui. Me rappelant que moi non plus je n’avais rien pris comme signe montrant que j’étais de Kiri, je me dis qu’il était peut-être tout simplement en train de se balader comme je le faisais. Enfin, vu son accoutrement, il était seulement en train de s’entrainer… Mais pourquoi ne se tournait-il pas vers moi ? Pour un ninja, on m’aurait remarqué bien avant que je n’arrive… Etrange. Décidant que rester planter dans son dos sans rien faire était inutile, j’esquissai un sourire amusé et croisai les bras sur ma poitrine.

Inutile de regarder cet écureuil aussi étrangement. Elevais-je légèrement la voix pourqu’il m’entende malgré la petite distance qui nous séparait. La source de présence, c’est moi.

J’insinuais évidemment qu’il regardait cet animal par surprise après avoir senti une présence, mais si ce n’était pas le cas il allait peut-être se sentir offensé. Enfin bon… Les hommes étaient assez susceptibles de nature, s’il en faisait parti alors je n’aurais rien perdu. Non, je n’aurais qu’à tourner les talons et aller me promener ailleurs… Je n’aime pas m’attarder avec des personnes qui ne font pas preuve d’originalité. Mais comme je vous l’ai dit plus haut, cet homme était peu banal… Mais vous découvrirez le pourquoi par la suite. Je n’allais quand même pas tout raconter…

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Il devait s’entrainer, criant un Hai spontané et volontaire, pour seule réponse à Rokubi. Réponse qui aux yeux d’éventuels autres, paraissait être adressée au néant. Il ce redressa donc, comme déjà évoqué précédemment alors qu’il criait cette réponse et heurta donc cette branche posée là par un destin bien peu scrupuleux par moments. Alors qu’il allait tomber, une vois… Comment avait-il pus ne pas l’entendre venir, pourtant son ouïe était… Pas si géniale, ouai bon c’est vrai, mais quand même ! Le choc, surprenant, était déjà oublié, alors qu’un de ses pieds reprenais appuis dans le vide, des dizaines d’images passèrent dans son esprits, symboles d’instants, juste avant… L’écureuil, ses clones, une forme d’énergie, quelque-chose qui aurait du l’inquiéter, quelque chose qui ne ‘lavait pas inquiéter. Ce n’était qu’un détail… Mais qu’avait-il pus manquer qui lui aurait indiqué l’approche de quelqu’un ? Il n’eu guère plus de temps d’y réfléchir que celui de sa chute, son dos heurta violement le sol. Adjoint d’un craquement sinistre qui en aurait fait pâlir plus d’un. Mais ce ne fut pas son cas, non pas qu’il était plus fort, ou plus fou, mais surtout, que le craquement provenait de la branche contre la quelle il était entré en collision, elle c’était brisée à l’instant précis ou il était tombé au sol. Et pour ne pas se la recevoir, il avait du d’un geste vif de ses seuls appuis disponibles, ses mains, impulsé sur le côté et profita d’un petit mouvement de roulade, pour retrouver l’appui d’un pied et se redresser d’un petit bond. « Kfeuh ! » Soupire sec.

Il y avait échappé de peu, cette-fois encore, à être trop distrait… Que c’était-il passé d’important juste avant déjà ? Ah oui, la vois, et, qu’avait-elle dit ? Ca remontai juste à deux petites secondes, le temps de deux bouffées d’air tout au plus. Il venait de paraitre bien ridicule, voir de ce déshonoré complètement. Deux mots, deux choses qu’il ne connaissait que trop bien, sans les avoir en négative. Les gens des villes, comme ceux des campagnes, bref, les gens qui avaient l’habitude de vivre ensemble, dans une même communauté, était dérangé, de ce genre de choses. Ce ne fut donc, qu’avec logique que lui, n’y prêta pas trop d’attention. Arborant un sourire, qui reflétait l’intégralité de sa naïveté, voir de sa bonté. Il c’était retourné assez rapidement vers la source de cette vois… Dont il avait, sans doute, complètement oublié la tonalité. Comme à son habitude, c’était le genre de détail qu’il ne remarquait, qu’après avoir regarder en détail le visage de ses, ou son interlocuteur.

« Baaaaka… » Émit une sombre vois dans sa tête… Une voit qu’il ignora. Les sermons allaient commencer, les même qu’à chaque fois et bien qu’il respectait son ‘invité’ il n’était pas non plus son docile petit esclave et souffre douleur. Apres tout, « Si tu avais été moins mauvais dans ta vie, tu ne serais pas enfermé là » marmonna-t-il a vois très basse pour que seul Rokubi entende. Puis il acheva sa phrase dans son esprit « Alors la ferme, Senpai, aide moi plutôt à retrouver mon chemin vers Iwa quant je reprendrai la route, tu seras plus utile ! » Ceci n’eu, aucun effet. Et le sermon pus commencé et il serait, sans aucun doute, inutile de le reporter ici.

Ce trouvait en face de lui une jeune femme, qui malgré la faible lumière, lui était bien visible. De taille normale puisque leurs regards n’étaient pas si différents en hauteur, un joli sourire formé par des lèvres douces, des traits fin et délicats encadrant des yeux recelant une profondeur déconcertante. Sa crinière ondoyante, reposait avec délicatesse sur ses épaules, le vent souffla, d’une brise plus drue et plus fraiche, martelant maintenant même au travers du rempart d’arbres et de vieux murs… C’était une femme en face de lui, et, même pour un gamin dans son genre qui regardait assez peu ce genre de détail, elle était quand même vraiment belle. Le cap de la première impression, qui laissa quelques secondes de blanc, ne due donc être bonne que dans son cas. Ainsi, il amena un peu bêtement sa main sur sa nuque, il devait répondre, ce serait plus poli et puis… Tant qu’à ne pas être seul, autant en profiter ! Surtout, qu’elle l’avais vu : « Eh neh ! La source de ?... » Il ‘lavait oublier la source ressentie… C’était ca le détail ? Ah ouai, peut-être… « .. L’écureuil était si mignon que… » Il rit un instant « -Vous l’avez vus aussi ? Il était beau hein ! Vous avez vus son poil comme il brillait ! Ou… Heu non, il brillait pas… Mais c’était magique quand même ! » Il n’y avait rien d’autres à ajouter.

Un bataillon d’oiseau s’envola au loin, perturbé par on ne sait quoi agrémentant de leurs cris lointain la mélodie de l’air balayant tout ce qu’il pouvait trouver sur son passage, et alors qu’il c’était laissé emporté, il avait laissé ses deux mains allée dans les poches de son bas, farfouiller, un instant. Et attendit donc, d’avoir eu terminé de parler pour sortir sa main gauche avec deux sucettes ! Des Shuppa-Iwaps ! Le bras tendu, la main ouverte, elle était un peu loin pour s’en saisir mais assez proche pour voir les parfums, ou au moins les couleurs indiquant les parfums ! C’était suffisant non ? Pour choisir ? Alors, et donc, sans lui laisser le choix : « -T’en veux une ? Moi c’est Araki ! Araki de Kiri.., hun, non attends.. » Il fit mine de réfléchir mais vraiment, l’espace d’une seconde infinitésimalement courte. « -D’Iwa ! » Il n’avait aucune idée d’où il ce trouvait, et puis il s’en fichait. Lui, il n’avait pas d’ennemi. Kiri, Suna, Iwa… Les seuls gens qu’il y connaissait étaient des amis et il n’avait jamais fait mal à aucun de ses trois villages en y entrant, ou en y résidant. Enfin, voilà, maintenant qu’il était présenté, il attendait que la demoiselle en face de même. Et puis surtout, quelle réponde, pour la sucette, et pour l’écureuil !

Enfin, le sermon commença à perdre en importance. Le premier round était achevé. Les assauts répétés du démon n’avaient eu aucun résultat sur le jeune homme qui avait évité une à une chacune des remarques sans y prêter la moindre attention. Bien aidé dans cet exercice par celle à qui il semblait désireux de faire la conversation… Si rare de trouver quelqu’un, hors de ses villes bondées de gens… Quel intérêt a rencontré quelqu’un qui n’est pas au naturel, emporté par l’effet de masse… Là, au moins, ce serait une vraie rencontre ! Ou tous du moins, l’espérait-il.