Un Affrontement Épique ?

Un Affrontement Épique ?: Epreuve du Destin

Le soleil bleuté s'étendait jusqu'à l'horizon comme un fleuve sans fin, ses multiples teintes s'entremélant pour former une des rares beauté de ce monde. La vive clarté du soleil du désert éclairait intensément les alentours, me dévoilant un paysage inimaginable. Des milliers de piliers rocheux se profilaient jusqu'à perte de vue, leurs pics se jetant à l'assaut du ciel. La roche dorée au soleil qui le composait semblait luire comme un joyau précieux que nul ne pourrait dérober. Dans les multiples interstices des roches, on pouvait parfois apercevoir le museau d'un animal, fugitif, qui disparaissait au moindre geste brusque. Le chant des oiseau se résumait à un croassement régulier des corbeaux qui avaient élu domicile par ici. Leurs nids, perchés sur les sommets les plus inaccesibles, voyait sans cesse leurs allers-retours régulier, et je pouvais entendre le pépiement des jeunes oisillons affamés. Bien en dessous de moi, des centaines de mètres plus bas; les sables du désert, plongé dans l'ombre, semblait attendre qu'un inconscient chute pour se repaître de ses chairs décomposée.

Sans un coup d'oeil pour les environs, je bondissais de piliers en piliers, concentrant une infime quantité de chakra dans ma plante de pieds pour me maintenir en équilibre. Le vent sifflait dans mes oreilles à chaque fois que je sautais et que ma vitesse augmentait en conséquence. Le décor défilait dans la périphérie de mon champ de vision, masse informe mouvante. Je n'étais concentré que sur mes déplacements, le moindre faux pas m'entraînant dans une chute aux conséquences désagréables. Je me stoppais net à un moment, mon corps parfaitmeent à l'horizontal sur le bord de la pierre. Je sentais l'attraction m'attirer à elle, mais le chakra sous mes pieds me maintenait en place. Je mis à la hauteur de mon visage la malette remplie de billet, et vérifia qu'elle était bien fermée. Ses attaches métallique s'entrelaçait dans une étreinte complexe, mais au moins les chance d'accident étaient minimes. Satisfait de ce que je venais de voir, je la reposais sur mon épaule, ma main se serrant autour de sa poignée, puis je repris ma marche.

J'étais de passage à Suna afin de me rendre au bureau de prime le plus proche. Il était dissimulé dans cet environnement hostile afin de pouvoir échapper à toute détection conventionelle, et une troupe de plusieurs dizaines de Juunins le gardaient sans arrêt. L'assaillir était suicidaire, le capturer un rêve insensé. J'avais déposé le corps sans vie de Zaku, un Juunin du village de Konoha réputé pour traquer les nukenins. Sa mort arrangeait bon nombre de monde, dont moi, car sa tête m'avait rapporté par moins de 60 millions de ryos.

Mon cours de pensée s'interrompit brutalement lorsqu'une voix s'éleva non loin de moi. Comme un prédateur, je levais mes yeux noir sur mon potentiel ennemi, qui me regardait l'air effaré, sa phrase en suspens résonnant encore sur l'immensité de ce lieu. Je vis son bandeau frontal et distingua difficlement le symbole de Suna. Resserant ma tunique autour de mon corps, je plantais mon poing dans le sol, les veines noir se détachant toute seule afin de laisser mon membre libre de s'enfoncer dans la pierre avec aisance. Il creusa aussitôt un trou, puis se dirigea vers les jambes de mn adversaire afin de l'attaquer par surprise.

Mon atout en jeu, je bondis sur la colonne en face de lui, et pendant quelques secondes nous nous scrutâmes, le vent jouant dans nos vêtements avec un sifflement particulier. Je le vis diriger sa main vers un parchemin dans son dos, mais il stoppa son mouvement avant de le finir, nos regard restant soudé avec défi. Pendant cette accalmie, j'analysais la situation de l'affrontement. Ce terrain était à mon avantage, et les éléments pouvait favoriser deux de mes cinq affinités primaires. La chaleur ambiante aiderait la combustion de mes flammes Katon, quand au vent, il améliorera mon Fuuton. Mon Doton ne subissait aucun aléa, tout comme le Raiton, mais malheureusement j'aurais du mal à créer un jutsu Suiton dans un tel lieu.

Quand au terrain lui même, il était clairement un bonus. Je maitrisais l'art de voler avec mes masses de fils noirs, et ainsi une chute ne signifiait pas la fin de tout. Alors que pour lui, toute erreur se solderait par la mort. Le moindre de ces mouvements pourrait avoir une funeste conséquence, la moindre erreur un lourd impact sur la longueur de sa vie. D'ailleurs, ce dernier élément venait de raccourcir énormement depuis qu'il avait croisé ma route. Lorsque l'on croise le chemin de ma vie, on n'y trouve que mort et dévastation. Et une fois de plus, j'allais couper un chemin, le mien grossissant alors que le sien disparaîtrait à jamais dans le néant. C'est cela la mort, c'est cela combattre. Une fin pour l'un, un nouveau passage pour l'autre. Et si l'on parvient à croiser des chemins faible, on devient une légende. C'est de cela que sont faites les légendes. De sang et de mort.

Je levais mon second poing vers mon ennemi, du moins je levais ma manche, ayant pris soin de bien camoufler mes bras dans ces dernières. Ainsi, en voyant jaillir ma main d'une des deux, il en déduira surement que ma seconde main est présente sur moi. D'ailleurs, où pourrait-elle être ailleurs ? Et là, le piège se refermerait. Dans un gargouillement écoeurant, mon poing se projeta en avant, fusant en direction de son ventre avec une rapide fureur. Mais ce n'était qu'une feinte. Dès qu'il mimerait une esquive, je décalerai la trajectoire pour lui agripper la gorge, et de là je lui arracherai les cordes vocales d'une traction brutale et sanglante. Du sang pour le sable...

Un Affrontement Épique ?: Le début des hostilités