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Ces faits remontes à plusieurs années en arrière, bien avant que Milena ne naisse, à dire vrai, ceux-ci remontent au temps ou Saber Reil était encore une kunoishi à part entière du village de la feuille. Reil était à cette époque une jeune femme en pleine ascension dans la hiérarchie militaire de konoha gakure no sato. Cette technique qui l’avait rendue si célèbre était finalement au point… une armure de vent pouvant percer ou faire voler en éclats n’importe quelle défense. Dans son appartement, vautrée devant la télévision, cette dernière avait demandée une semaine de repos. Son emploi du temps était beaucoup trop charger depuis qu’elle avait été promue au rang de ninja d’élite.

- Décidément… je m’ennuis…maugréât-elle en quittant avec beaucoup de mal son « trône » ou encore son vieux canapé pour se diriger vers son frigo, une main grattant son cuir chevelu.

Ces cheveux habituellement aussi lisses et soyeux que la soie elle même ressemblait actuellement aux fibres usagés d’une serpierre tant ils étaient en pétard. Profitant de l’intimité de son salon pour se balader avec une simple chemise sur les épaules les jambes nues, elle dut enjamber de nombreuses affaires ou détritus divers pour finalement arriver devant sa cible. La blondinette ouvrit ce dernier et sortit une brique de lait de l’appareil, elle la porta à ses lèvres mais s’arrêta subitement pour en sentir l’odeur âpre qui s’en dégageait avec une grimace de dégoût. Sélectionnant le verre semblant le plus propre de sa vaisselle sale (soit dit en passant celui qui ressemblait le moins à un pot de fleur vu qu’ils étaient presque tous couverts de moisissure) ; voyant la couler marron de ce « lait », elle le balançât sur le tas d’ordure qui gisait hors de la poubelle qui n’avait pas été vidée depuis un bon bout de temps…
Reil se retourna pour voir le chaos qui régnait en puissance dans ce petit quatre pièces. Le canapé ressemblait plus à un panier d’habits sales géant qu’a ce qu’il devait être… il y avait même une ‘tite culotte en vadrouille la dessus. La télé tout comme la table était couverte de nombreux paquets d’emballages vides ; A l’intérieur de certain pourrissaient encore des restes de ramens, Pizzas ou autres nourritures à emporter. Quelques cafards ça et là, une souris et quelques rats d’une taille impressionnante traînant dans le secteur, seule le balcon semblait avoir été épargné. Enfin c’est ce qu’on aurait dit si les pantes qui y vivaient ne l’avaient pas transformé en une mini jungle. D’un air blasé, elle observait cette horreur et une question constructive fit tilt dans son cerveau.

*Comment fais-je pour « survivre » dans un pareil foutoir… ?*

Les bras ballants, pendant de part et d’autre de son corps, il était assez difficile de croire que c’était cette jeune demoiselle habituellement si classe et orgueilleuse qui vivait dans une pareille porcherie. Mais après tout, c’était de là que lui venait son surnom. Saber Reil… la flemmardise incarnée…
Poussant un, énième soupire, la blondinette fit un rapide aller retour dans une pièce qui devait être ouverte une fois chaque deux mois. En effet elle en revint avec tout le nécessaire de nettoyage ; nécessaire qui d’ailleurs était noirci par les toiles d’araignées et la poussière tant son utilisation relevait du miracle.

- c’est le moment ou jamais… sinon le service de la santé publique va encore venir râler… se résignât t-elle en attachant fermement un bandeau autour de sa tête pour se donner comme qui dirait du courage.

Attaquant enfin le royaume du désordre et de la saleté que l’équipe de cinq femmes de ménage qu’elle avait appelée la veille avait jugée trop importante pour être nettoyé en un seul jour, Reil prit son courage à deux mais et s’y mit. Pas besoin de préciser que c’est après quatre à cinq heures de travail acharné qu’elle jetait enfin ses habits dans trois voir quatre machines à laver dans les sous sol de l’hôtel. Remontant au deuxième étage sous les regards ahuris de ses voisins, il ne restait plus qu’une chose.
Le tapis… plus elle le regardait, plus elle avait envie de se suicider, ce tapis était noir, du moins aussi noir que le charbon… et grisâtre par endroit.

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*c’est à ça que ça ressemblait non…* se demandait t-elle *alors comment ça se fait qu’il ressemble à ça maintenant… ?*

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Résignée, stupéfaite par sa propre flemmardise et surtout fatiguée de tout cela elle allât mettre un jean déchiré par endroits, (les plus perspicaces comprendrons pourquoi ses voisins avaient une tête d’ahuris il y à quelque instants de cela…) enroula le tapis et le balançât sur son épaule avant de sortir avec cette chemise blanche couverte de sueur.
Reil avait beau être complètement trempée et les cheveux en pétards, elle n’en restait pas moins une damoiselle d’une exceptionnelle beauté, beauté derrière laquelle au moins 70% de la population masculine se retournait. Même sa sueur était resplendissante une fois exposée au soleil de 16H.
Traversant la moitié de la ville avec un sceau deux brosses et assez de produit de lessive pour dix machines, elle arrivât avec sa chemise à moitié transparente dans un coin perdu de la ville, accrocha l’objet à un arbre puis se mit à le frapper pendant une bonne quarantaine de minutes. Il faut dire que les indiens auraient prit ça pour un message de fumée, vu la colonne de poussière qui s’élevait jusqu’aux cieux. Ce n’est qu’à 19H qu’elle allât prendre un bain mérité. Franchissant à peine le pas de sa porte, son visage changeât du tout au tout.

- que faites-vous ici ? Je suis en congé… lançât-elle d’une voix agressive aux trois ninjas qui se tenaient debout dans son salon. Tous trois était masqués, pour la plus part mal en point.

- Merci seigneur, j’ai cru qu’en plus de cette chose nous aurions à affronter l’antre du désordre et de … c’était une phrase qui n’allait pas avoir de fin.

Stoppé dans son discourt désobligeant par les cheveux de la blonde soumis au Ranji shigami no Jutsu qui le prenaient pour cible, tous étaient dressés face à lui sous forme d’un nombre incalculable d’aiguilles, en cas d’attaque il serait immédiatement transformer en passoire.

- Continu de me critiquer et crois moi… cette fameuse chose que vous combattiez te paraîtra soudain bien sympathique… lançât t-elle avec un regard assassin.

- Calmez-vous…Reil san…

- Utilise mon nom de code, je déteste tout particulièrement le faite que l’on m’appel par mon prénom sans que je ne connaisse la personne qui l’utilise. Tranchât cette dernière d’une manière toujours aussi froide cassante.

- Ok… dans ce cas, Kaze no Magami (déesse des vents)… la racine Anbu à besoin de votre aide sur un cas plutôt récalcitrant. Recommençât le shinobi au masque représentant un aigle ou un corbeau.

- Je vous l’ai déjà, je ne rejoindrais pas la racine en tant qu’instituteur, ni en temps que membre… coupât-elle à nouveau.

- Vous êtes bien loin du compte… Nous avons besoin de votre force pour quelque chose qui nous dépasse un peu. Danzo sama est en voyage diplomatique avec les membres les plus puissants…

- Voyage « diplomatique » tu dis… dans ce cas je ne vois pas pourquoi a-t-il prit avec lui l’élite de la racine. N’est-ce pas plutôt pour une frappe chirurgicale quelque par ? demandât l’Anbu tout nouvellement nommée avec sarcasme. Fin bon, pourquoi ne pas simplement l’attendre ? Vu qu’il est partit bien accompagné, ça ne devrait pas être long.

- Le problème est que nous n’avons pas ce temps là… Nous somme confronter à une grande menace pour le village, menace qui pourrait nous être d’une aide précieuse si nous parvenions à la maîtriser.

Curieuse, Reil libérât l’autre shinobi au masque de chien de la menace de ses cheveux en leur rendant leur apparence normale (plus d’un mètre de long quand même les cheveux ._.). Cette dernière allât ranger son matériel de lessive qui faisait diminuer sa crédibilité puis vint rejoindre les ninjas de la racine dans la pénombre de son salon.

- Attendez moi ici… fit elle en présentant son salon d’un signe de la tête.

La blondinette prit tout son temps, se faisant couler un bain pour se récompensé des efforts herculéens abattu pour rendre cette demeure habitable. Après trente minutes de trempette, elle sortit de sa baignoire et vêtit son habituel ensemble de combat. Il s’agissait d’une robe très courte de couleur blanche avec une bande bleue descendant sur le coté gauche du haut de son épaule jusqu'à son ventre plat. Une bande noire faisait le pourtour du bas de la mini robe tandis qu’a ses bras étaient plaqués des gants coupés aux doigts partant de sa main jusqu’à ses biceps. Deux armatures en métal par gants semblaient être les seuls objets pouvant être utilisés pour se défendre. Le col blanc remontant en entonnoir autour de sa tête était juste au dessus de deux sangles de cuivre noire servant d’attache principale pour maintenir l’habit fermé.
Sortant de la salle d’eau après une quinzaine de minutes de plus, Reil se dirigeât immédiatement vers son balcon dont les plantes étaient maintenant impeccablement coupées, sauta sur la barre et y resta accroupie.

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- Allons-y, vous m’expliquerez la situation en route… J’espère pour vous que vous ne m’avez pas déplacée pour des clopes.

Peu de temps après, ils sautaient de toit en toit vers une destination connue uniquement de la racine qui d’ailleurs ne sortait généralement que très rarement de leur repaire. Ce devait vraiment être du lourd pour que l’on vienne la voir. Et surtout les principaux responsables devaient être absents pour qu’ils sortent ainsi …

- Alors quel est le problème ? Demandât l’Anbu en brisant le silence.

- Nous ne pouvons en parler avant d’arriver au repère, mais nous devons vous dire qu’il y a une condition, vous devez…

- Ouai… Ouai je le ferais, tant que c’est un truc assez puissant à abattre, tout me va … fit t-elle dans un sourire démontrant sa soif du combat…

Il fallut assez peu de temps pour arriver dans ce secteur qu’elle détestait tant. Passant l’entrée, arpentant les couloirs sinueux du lieu mal éclairé, Reil fut menée dans une salle qui semblait être utilisée pour les rassemblements ou encore les briefings de mission. Faisant face à ceux qui l’avaient escortée jusqu’ici, la jeune fille était sur le point de demander ce qui se passait lorsqu’une voix grave l’interpella.

- Tien mais qui vois-je… ne serait-ce pas la flemmardise incarnée ?

- je t’ai déjà dit que c’était trop long comme surnom Ryo … fit-elle en se retournant, reconnaissant immédiatement la voix. Ou devrais-je dire le roc d’acier …

- Le roc d’acier… pffeu toujours avec vos surnom à la noix vous deux. Tranchât une voix féminine sortant de la pénombre. Remarque je suis mal placé pour en parler… fit t-elle en sortant de l’obscurité.

- je crois aussi Dai obaka chan (grosse imbécile)… Hakufu dirent en cœur Reil et Ryo.

Ryo. Il avait l’air de sortir d’une salle de musculation tant sa carrure et ses muscles étaient imposants. Les cheveux en épis, il était brun et le visage parcouru de cicatrices. Vêtu de
L’habit générique des membres de la racine, c’était un homme grand de taille qui par sa simple apparence imposait le respect… la fille quand à elle avait de long cheveux roux, un visage proche de l’enfantin, d’immenses yeux verts et des menstruations si provocantes qu’elles devaient certainement déranger les élèves durant son cour de kenjutsu. Remarque on comprendrait sur le coup pourquoi la plus part avait des épées à leur reins. Cependant, elle n’en restait pas moins aussi dangereuse qu’un animal sauvage lorsqu’elle se battait. Experte du combat à l’arme blanche et au corps à corps couplé au ninjutsu, Sonsaku Hakufu allait de paire avec Ryo qui lui couplait le ninjutsu au Taijutsu mais avait en plus une bonne maîtrise des sceaux et du doton.

- Bon alors… pourquoi diable la racine à besoin de moi, surtout que c’est certainement un projet que kage Sama na pas approuvé, ou dont il n’est pas au courant… fit Reil en changeant de sujet.

- Hum ! Toujours aussi perspicace à ce que je vois… répondit Ryo avec un sourire. Shishibi… ça te parle ?

- Shishibi… non… le démon shishibi, le 7 queues ? Ce n’est pas possible… lançât-elle la voix tremblante.

- Et pourtant si, deux membres de la racine ont perçut ses traces puis l’on poursuivit jusqu'à le trouver endormi dans une carrière entourée par les montagnes. Leur première réaction fut fort bien choisie, ils ont immédiatement fait appel à l’équipe qui maitrise l’utilisation des sceaux et celle-ci à appliquée un kekkai mon gofu jutsu Hachimon. Un puissant Fuuin jutsu généralement exécuté à quatre, mais pour en renforcé la puissance, ce sont seize membres de la racine qui se sont collé à cette tâche, plusieurs shinobi s’y sont risqués, y comprit quelque Anbu que nous avons réussi a convaincre, mais aucuns n’est revenus....

- alors en gros, on à trouver le démon à sept queues et nous avons réussi à le coincer quelque par, maintenant on à besoin de ton aide pour lui botté le train sans mourir a notre tour de sorte à l’enfermer quelque part en attendant de trouver un hôte pour lui. Résuma Hakufu

- voila maintenant c’est plus claire, au lieu de m’embrouiller l’esprit avec ton kekkai je sais plus quoi … fit une Reil semblant revenir de loin. Bon allons tâté du bijuu ! Lançât la jeune fille en frappant du poing dans la paume de sa main.

- attend je te mets d’abord le sceau… mais évidement suis sure que tu ne sais pas de quoi je parle. Dès que tu as compris que l’adversaire était puissant tu as immédiatement acceptée sans prendre compte des termes de ton en engagement dans ce bataille n’est ce pas ? Déduit avec une efficacité hors norme son ancien camarade de classe.

- heu… à vrai dire heummm comment dire. Se mit-elle à bafouiller.

- Aller aller, ya pas de mais qui « tienne », on ne peut revenir en arrière puisque je tai déjà fait le briefing…

Une quarantaine de minutes plus tard, les trois shinobi sous bonne escorte étaient en direction du fameux point de rencontre avec le démon à 7 queues. Le déplacement se fit dans le silence, hormis un vrombissement désagréable. Il devait avoisiner les 21H mais déchirant le voile de la nuit l’on pouvait voir au loin de la lumière. Une lumière vive perturbée par une ombre gigantesque. Reil qui avait du mal à tenir son excitation en laisse accéléra pour que tous fassent de même.

- donc mes oreilles ne bourdonnaient pas… murmura la kunoishi d’élite abasourdie.

Arrivé à destination, la monstruosité qui se tenait devant eux en aurait fait fuir plus d’un. Si l’on devait le décrire, la première chose que l’on dirait, ce serait insecte géant, enfin insecte cuirassé géant... De son vivant, jamais elle n’avait été confrontée à quelque chose d’aussi moche ; tout le haut de son corps était grisâtre, tirant légèrement sur le bleu sale. Le bas de son corps et es queues y comprit de son corps et es queues y comprit était quand à lui d’un jaune caca d’oie, queues qui d’ailleurs en plus d’être jaunes et laides étaient les ailes de cette bestiole. Ailes qui battaient depuis un bon moment déjà dans un « vronnnnnnnn » insupportable. Remontant vers le bas du corps qu’elle n’avait pas eu le loisir de bien examinée, Reil pensa à un cafard, une gigantesque blatte jaune avec six ailes et une queue dessinée tel un fouet. Pour en revenir au haut du corps de cette créature démoniaque, l’on aurait dit une armure des temps anciens. Ce qui devait certainement être le cas, une armure ou alors la partie la plus solide du corps de l’insecte pour protéger tout ce que était matériellement plus important dans son anatomie, un peu comme les grillons. Des espèces d’épaulettes surplombées d’énormes pointes dans cette même texture protégeaient les articulations de ses pates, pates qui étaient au nombre de six, l’air acérées comme des lames de rasoir, bougeant frénétiquement dans tous les sens. La tête du démon ressemblait au heaume des chevaliers lui aussi doté d’un pic de plus d’un mètre de long, ouvert par plusieurs fentes. Derrière, ces fentes, ce n’était pas les yeux du démon à sept queues que l’on voyait, mais plutôt une lumière orange n’annonçant rien de bon. Pour finir sur ce que l’on pouvait appeler le dos de l’animal se trouvait un autre appendice d’apparence solide ayant la forme assez peu commune des antennes d’un scarabée. Sans oublier le point le plus horrible… cette mocheté était gigantesque…

L’observant depuis l’extérieur caché derrière un dôme de chakra, la combattante observait la créature, non pas avec dégout, mais avec envie. Une folle envie de se battre avait envahie ses sens, lui donnant un air surexcitée. Les yeux vissés sur le bijuu qui lui aussi avait dirigé sa tête en direction de ses futur opposants, elle était comme qui dirait dans un état second.

- Alors ? Êtes-vous prêtes ? demanda Ryo en leur tendant un bout de papier qui était en faite la clé pour passer cette barrière sans problème. Les deux demoiselles hochèrent de la tête en se dirigeant vers la paroi du dôme de chakra. Au cas ou, je vous le rappel, notre mission n’ai pas de le tuer, mais de le ramener en UN SEUL MORCEAU appuya t-il en attardant son regard sur Reil qui se contenta d’hocher à nouveau de la tête.

Tous trois passèrent la barrière, nul besoin de le préciser, mais leur accueil fut de plus déplorable. Effectivement, la queue de l’animal ou de la chose qui n’était pas une aile vint s’abattre de plein fouet sur le sol les manquants de peu ; heureusement d’ailleurs qu’ils eurent la brillante idée de se séparer en entrant dans cette bulle de l’enfer. Elle traça un sillon de plus d’un mètre de large sur plusieurs de long pour une profondeur de plus ou moins un mètre dix. C’est une fois vu de près qu’elle vit que cette queue n’était pas normale. Taillée comme un fouet, elle était recouverte de dards de plusieurs tailles différentes d’où perlait un liquide d’apparence translucide, un peu comme de l’eau. Ça aurait put passé inaperçût sans la flamme vacillante des torche qui éclairait la surface de combat. L’impact avait expulsé plusieurs rochers, et soulevé un gros nuage de poussière, lui faisant écran.
Profitant de cette opportunité en Or , Hakufu fut la première à attaquer. Sortant subitement sur le coté gauche du démon à queues, armée de deux de ses Katanas, la rousse attaqua donc de front. Cette dernière plaçât juste à temps sa lame de gauche en position défensive pour éviter d’être coupée en trois part égales. Le démon l’ayant vu venir tentait de la dépecée avec ses pates avant, mais elle dévia habilement le coup, se servant de la puissance même de la bête pour changer de position. Engager en combat de force dans les airs avec un animal volant n’était pas recommandé, surtout quand celui-ci était capable de vous applatir comme une vulgaire crêpe. Faisant donc un salto latéral au dessus des pattes, elle tranchât sec droit devant elle en servant du Hien pour viser ces trois horreurs. Mais rien n’y fit, son katana ne fit que glisser sur la carapace de la créature, lui faisant à peine un semblant d’égratignure.

- PUTAIN QU’IL EST SOLIDE. Hurlât-elle pour couvrir le bruit incessant des six ailes constamment en mouvement de cette chose.

L’information était passée en tout cas, et elle n’était pas tombée dans des oreilles de sourds. Dans la poussière se créât soudain un tourbillon, éclaircissant la zone en question, c’était Reil qui activait enfin le jutsu qui l’avait faite nommée Anbu. Souriant à pleine dents, cette dernière était comme qui dirait entourée d’une barrière de vent, un vent violent qu’il formait une sorte de tornade autour de chacun des membres de son corps, sans pour autant les toucher directement. D’un bond, elle arriva un peu plus haut qu’HAkufu, à dire vrai celle-ci était devant le casque ou alors le crâne u bijuu. Comment avait-elle effectuée un si grand bond ? C’était plutôt simple, cette barrière de vent n’était pas là pour faire jolie, lorsqu’elle avait sautée quelque instant plus tôt, celle-ci avait augmentée la pression de l’air à ses jambes et avait soudainement laissée le tout, créant une détonation qui la propulsa un peu plus loin. En utilisant le même procédé, la future mère de notre héroïne attaqua directement cet espèce de heaume, créant une nouvelle détonation. Bien plus puissante que la première, si puissante qu’elle en fut elle-même propulsée en arrière. Cette attaque avait atteint sa cible, projetant l’animal volant contre la paroi du fuuin qui était leur cage ou il s’y écrasa avec un grondement sourd.

- un peu moins de la puissance d’un Atsugai dans l’impact d’un coup de poing, qu’en dis tu saleté ? S’enorgueillit Reil en atterrissant. Plaquée à la paroi. Elle aussi l’avait heurtée, presqu’aussi violement d’ailleurs, mais son armure de vent l’avait comme qui dirait faite atterrir sur un coussin.

Prenant appuy sur celle-ci, elle se propulsa à nouveaux droits sur le démon, les mains jointes pour exécuter une autre de ses techniques favorites. S’animant soudain, les cheveux de la jeune fille s’allongèrent et s’arquèrent droit devant elle avant de percer la carapace de l’insecte géant comme du beurre grâce au puissant vent qui les entourait, les faisant agir comme des foreuses individuelles à très haute pression.
Donnant deux nouveaux coups au démon, la jeune fille se servit de ses cheveux comme d’ancres pour ne pas être projetée trop loin afin d’en asséner un nouveau. Elle écrasa à nouveau son adversaire contre la barrière qui se fissura derrière le monstre. Une fois de plus éjectée en arrière, elle mit enfin les pieds au sol avec une expression de suffisance extrême plaquée sur le visage.

- j’en dit que ce combat à assez duré… tonna la voix grave du démon, tandis qu’un gaz grisâtre quittait les fentes de son heaume. Vous allez mourir exactement comme ces Iwajin trop imbus de leurs personnes pour se rendre compte qu’il était tout bonnement impossible de me contrôler. Ne serait-ce qu’après le scellage, mon ôte meurt quelque jours après, ne pouvant supporter la transformation de ses substances corporelles… ALORS PEU IMPORTE LE NOMBRE DE FOIS UE VOUS ESSAIEREZ, JE NE FERAIS QUE PLUS DE CADAVRE DANS VOS RANGS MISERABLE INSECTES !!! Hurla subitement la créature de cette voix de ténor.

- Allons bon… voila qu’un insecte géant me traite d’insecte… ça devrait être un comble ça … fit la voix calme de Reil.

Au beau milieu du terrain d’affrontement, la pression atmosphérique autour d’elle était à son maximum, aspirant ce gaz suspect qu’elle avait dores et déjà classée comme étant un poison mortel, en fonction de ce qu’avait dit le démon entre temps, Lévitant autour d’elle, piégé dans les remouds de sa technique, elle sourit en observant la créature.

- Merci de m’avoir fait gagner ce temps précieux, les filles. Je suis fin près… s’éleva enfin la voix de l’homme de l’équipe qui depuis lors préparait sa technique. DOTON MIMQUE !!! Le sol vibra légèrement l’espace d’un instant avant de trembler de trembler si violement que Reil en perdit son équilibre. Elle n’eut pas à se retourner pour savoir ce qui se passait, deux énormes bras de la taille d’une taille en dessous de celle de la tour du kage de konoha venaient de jaillir du sol.

- Ryo ! Ils sont top gros !!! S’inquiéta Hakufu en allant le soutenir alors qu’il vacillait suite à une telle dépense de chakra.

- C’est le Shishibi… nous n’avons pas le droit à l’erreur… et puis à ce niveau là Reil ne va pas tenir bien longtemps continuât-il en avalant deux pilules de soldat en même temps. Et il n’avait pas tord, avec les attaques précédentes sans compter cette sphère de vent d’une vitesse inégalable, ses réserves de chakra étaient en chutes libres. Le sensei de la racine serra le poing droit et celui de terre en fit de même dans un étrange grondement. Bien maintenant…

- RYO VITE !!! Hurla la voix d’une Reil terrifié

Abasourdit, ce dernier chercha le démon des yeux, Kaku était descendu et une concentration de chakra si dense qu’elle en ferait tremblée tout un village prenait frome devant son crâne, encerclé par ses queues dont les ailes s’étaient enroulées au niveau de leur tronc. Le démon fit feu, mais avec une seconde de retard, Ryo avait agit dans les temps, déviant avec ces bras de terre géants la tête du bijuu sur le coté. La bulle protectrice vola aussitôt en éclat, sous la puissance de l’impacte de toute cette énergie.
Déployant à nouveau ses ailes, Kaku envisageât la fuite, mais il fut entravé dans ses mouvements par Ryo, qui avec l’autre main avait anticipé cela, il attrapa la queue sans aile et écrasa l’animal au sol, avant d’enchainer avec un coup de poing directement dans l’abdomen jaune de la créature. Abdomen qui était visiblement la zone la moins protégée puisque le poing de terre si enfonçât profondément, faisant cracher au démon un nouveau gaz, de couleur argentée cette fois-ci.
Renfrognant le visage, Reil se rua vers la tête du démon pour aspirer encore le poison du démon à sept queues qui tenta de l’attaquer avec ses pates. Mais il arrêta immédiatement son asseau lorsqu’un mur d’acier se dressa entre lui et Reil, un mur d’acier couvert de pointes.

- Je commence à en avoir marre de toi… TU LE SAIS ÇA !!! Hurla la voix de la créatrice de cette paroi défensive.

Courant sur l’un des bras de terre, elle arriva sur le pouce qui d’une espèce de pichenette la propulsa dans les airs, la rousse fit plusieurs tours sur elle-même avant d’hurler :

- KOTON OUGI…(élément acier technique suprême)

- NON HAKUFU ATTEND !!! Hurla Ryo en entendant ce début d’incantation.

- ODAMA SHIRO TSUKI !!! (la lune argentée géante ou littéralement géante lune argentée). Termina cette dernière sans prendre compte de l’avertissement du chef d’équipe.

Son chakra quitta son corps, prenant une forme fine pour commencer avant de créer au bout de ce qui ressemblait à une corde de chakra une énorme condensation de celui-ci. Hakufu tournant sur elle-même à toute vitesse depuis les cieux jusqu’au sol, la masse de chakra faisait de même, pivotant à une vitesse faramineuse, cette dernière se matérialisa juste avant de s’écrasa avec une violence inouïe sur le haut du corps du démon sous la forme d’une énorme masse d’acier d’une couleur argent… Un craquement sonore suivit le choc, en plus du faite que cette arme massive enfonçât la créature dans le sol ; ce craquement ne pouvant stipulée qu’une chose.

- elle à fracassée l’armure de cette chose… je l’ai toujours toujours trouvée effrayante cette fille… murmura Reil avec un air blasé un genou au sol le visage en sueur.

Une trentaine de minutes plus tard, tandis que les membres de la racine n’ayant pas combattus s’afféraient à préparer le démon pour le sceller dans un objet en attendant de lui trouver un hôte. Reil épuisée observait le ciel étoilé en reprenant son souffle, le poison qui lévitait autour d’elle avait été aspiré et scellé dans un parchemin d’une longueur sans nom. Ryo assit en tailleur juste à coté et Hakufu le postérieur sur le talon, les recrues de la racine les regardaient avec un certain respect.

- c’était un sacré combat hein… souffla la blonde avec le sourire.

- On a bien faillit y laissé la peau mais je te l’accorde, c’était un sacré combat… au faite merci de nous avoir protégé contre ce poison. Mais qu’aurais tu fais si jamais on n’avait pas de personnes pouvant le récupérer …? Demanda Ryo.

- Hummm je serais certainement morte en épuisant tout mon chakra, attendant que tout le monde ait fuis suffisamment loin pour… Interrompue par Hakufu qui lui tirait les cheveux, elle se mit à crier alors que celle-ci avec colère tirais toujours plus fort.

- JE SAVAIS, JE SAVAIS QU’ELLE ALLAUT NOUS SORTIR UNE BETISE DANS LE GENRE !!! Hurlait cette dernière.

Lorsqu’enfin elle la lâchât en la regardant d’un air boudeur et furieux, tous trois éclatèrent de rire… ainsi s’acheva le rude combat qui expliquait la présence du shishibi dans le repère de la racine anbu de Konoha gakure no sato… mais ce n’est pas ici que s’achève notre histoire. En effet, plusieurs années plus tard, après la venu au monde de Milena ? et juste après la mort de sa mère, nous nous retrouvions dans cette cabane, perdue au milieux de la forêt du village de la feuille avec une Milena abattue suite à une triste nouvelle.

Après avoir versée de nouvelle larmes suite à la lecture du dernier écrit de sa mère, la jeune enfant s’écroula de fatigue dans le lit sur lequel elle avait trouvée l’auteur du document au quel elle tenait le plus à présent. Creuser une tombe pour sa propre mère avait été une épreuve assez rude, pour la jeune enfant, aussi bien physiquement que mentalement. Une torture pour tous les muscles de son corps qui criaient leurs souffrances, mais aussi pour une gamine de son âge demandant encore toute l’attention et l’amour que pouvait lui apporter cet ère si cher qu’était sa mère a ses yeux. Elle observa un point fixe dans la petite pièce qui leurs servaient de chambre à toutes les deux, ne pensant à rien de particulier ; Puis elle finit par se remémorer les bons moments passés avec sa mère. Les yeux mi-clos, elle la revoyait encore passer l’arcade qui permettait l’accès à la pièce un sourire illuminant son visage, une main en l’air en guise de salut pour sa fille.
Un faible sourire s’étira sur ses lèvres en souvenir de ces moments de chasses, de jeux et de joies passées avec elle. Plusieurs évènements de sa vie avec l’être le plus chérit de son cœur repassèrent devant ses yeux, tel un diaporama… une larme perla aux coin de son oeil et courut le long de sa joue ; sa mère lui manquait déjà, mais elle avait comprit qu’elle ne la reverrait jamais ; Reil était partie et l’avait laissée à son destin, elle devait maintenant prouver qu’elle pouvait y arriver…

- Plutôt coriace cette gamine… fit une voix dans l’ombre lorsque Milena finit par perdre conscience.

- Effectivement, son entêtement fait d’elle le spécimen parfait… renchérit une autre voix…

Deux silhouettes se détachèrent de l’ombre, suivit de près par trois autres. Les 5 individus examinaient la gamine qui venait de s’endormir ; un sourire satisfait sur le visage.

Flash Back

Quelques heures plutôt, à vrai dire la veille, quand l’Hokage du village caché de la feuille recevait la lettre qui lui était dédié de la part de Reil, il prit son histoire en pitié. L’hokage avait lut le document qui contenait aussi de précieuses informations sur kiri no sato avec les membres du conseil ; c’est après avoir prit les décisions concernant le village de la brume, que le plus puissant Ninja du village de la feuille annonçât qu’il allait prendre en charge les dépenses liés a l’apprentissage de l’enfant de cette femme qui a tout perdue pour sa nation. Il estimait que c’était le mieux qu’il puisse faire pour permettre à l’âme de Reil de trouver la paix. Malheureusement, il ne le savait pas encore ; mais ce dernier venait de sceller à jamais le destin de cette enfant.

Sachant pertinemment que le Kage serait en total désaccord avec les décisions qu’ils allaient prendre, les membres de la racine Anbu infiltrés au conseil de Konoha attendirent que celui-ci quitte la pièce pour a leurs tour aller s’entretenir a des fins néfastes.
Il y avait de cela quelque temps déjà, un groupe d’Anbu avait débusqué un des Bijuus, ces précieuses monstruosités aussi bien de taille que de chakra de sa tanière. Ce n’était Malheureusement que le Shishibi, et non le très convoité Hachibi ; mais c’était déjà mieux que rien. Grâce à cet animal, et surtout à sa puissance, le Village caché de la feuille avait en sa disposition une des armes les plus destructrices de ce monde de cruauté. Plusieurs escouades furent envoyées à l’insu du Kage combattre la créature, mais seule une équipe incluant la mère de la dite enfant réussi a accomplir l’ordre fou de la ramener vivante. Cet ordre de mission d’une extrême difficulté avait coûté la vie à plusieurs shinobi, mais grâce à leur excellent travail ainsi que leur dévotion pour le village, la bête fût maîtrisée ; puis vînt le jour où le kage de la feuille remarqua la disparition de plusieurs de ses hommes. C’est finalement l’un d’entre eux qui lui apprit la situation, il entra dans une violente colère et priva nombre de ses conseillers de leurs droits, et baissant du conseil les membres de la racine Anbu lorsqu’ils furent débusqués, les interdisant de continuer quelconques expériences avec cet animal démoniaque… Toutes fois, malgré ces ordres pourtant plus clairs que de l’eau de roches, les membres de la racine voyaient là un moyen de pression et surtout de dissuasion sur les autres villages. Ainsi, ils se mirent à la recherche d’un hôte digne de confiance pour porter la créature en son sein et la maîtriser… Mais ce n’était pas chose facile.
Au cour du scellage, certains d’entre eux mourraient dans d’atroces souffrances, d’autres devenaient fous et se voyait arracher le démon ; bien sure au prix de leurs vies. Certains faisaient un rejet direct, tandis que d’autres mourraient au bout de quelques jours de souffrance enfermer dans les souterrains du village… les morts se comptèrent par centaines en à peine quelques mois. Ils avaient faits plus de dégâts en deux mois que le démon lui-même en deux ans. C’est au moins une dizaine d’années après la capture du monstre et son conditionnement dans une crypte sous une des montagne avoisinant la contrée de la feuille, que l’un d’entre eux eut l’idée saugrenue de sceller le démon dans un enfant. Au quel cas, cette mascarade et ces morts s’enchaîne déjà depuis un peu plus de cinq ans.

Inutile de dire que son idée ne fut pas tout de suite la bienvenue, mais après explications, les faits furent reconsidérés. Selon lui du moins, les plus jeunes héritaient d’une partie du chakra de leurs parents pour un bout de temps. Selon ce dernier, cela fonctionnerait sur le même système que le transfert partiel de défenses immunitaires au bébé ; sauf que dans le cas du chakra, il aurait une durée de vie plus longue dans le corps des jeunes.
Il y avait aussi le facteur Ambitions et Obéissance ; Il était évident que les rêves d’un enfant seraient moins compliqués à réaliser que ceux des adultes sur lesquels ils faisaient leurs expériences, en ajoutant à cela le facteur manipulation, les jeunes devirent rapidement leurs cibles.

Suite à cela, ils kidnappèrent l’un d’entre eux, et tentèrent le scellage ; mais l’opération échoua, une énième fois ; Cette fois-ci tout concordait, mais le démon lui-même, bien qu’en piteux état avait fait tout son possible pour ne pas être enfermé dans le corps du jeune en question. Le gamin put repartir voir sa famille, après un ou deux jutsus qui lui perturbèrent suffisamment la mémoire pour qu’il oubli les faits qui venaient de se dérouler, ou qu’ils passent tels un mauvais rêve.

Lorsqu’ils entendirent le Kage préciser que Milena serait sous sa tutelle directe, ils sautèrent sur l’occasion ; Quel meilleur tuteur que l’Hokage en personne pour garder le jinchuriki aux sept queues ? Sur le moment, deux d’entre eux furent délégués avec les Anbus pour capturer l’enfant et la tester. Leur cible venant à peine d’arriver dans le village partie se coucher, et ce ne fut que le lendemain que leur futur victime à tête blonde sortit en cachette du village ; en plus elle leur facilitait la tache… la jeune fille s’arrêta dans une cabane et enterra quelqu’un devant celle-ci. Décidément, cette gamine faisait tout pour se faire capturer en s’épuisant de la sorte, mais aussi en montrant un des traits de sa personnalité qu’était la persévérance… C’est finalement lorsque ses énormes yeux verts se fermèrent qu’ils décidèrent de passer à l’action.

Fin flash back

- Surtout tu ne la lâches pas, je veux qu’elle soit fraîche comme une fleur d’été sans la moindre égratignure… Fit la voix grincheuse d’un des conseillés.

Il s’adressait à un anbu de la racine qui en plus de ne pas être à l’aise commençait à en avoir sacrément marre de ce vieux shnock. Il avait beau être du grand conseil affilier à leur branche, ce grade ne lui donnait pas la permission de traiter les unités spéciales de la sorte… enfin peut être. Quoiqu’il en était, le Ninja masqué était en plein combat avec sa conscience ; ayant charger le corps inconscient de Milena, une enfant d’une dizaine d’années, il se demandait si ce qu’ils faisaient n’allait pas un peu trop loin. Il y avait eu déjà tant de mort, si en plus il fallait mêler les enfants à cela… Lorsqu’il entendit la jeune fille murmurer d’une voix faible…

- Maman… ne me laisse pas…

Il marquât une pause, s’arrêtant net au milieu de la route, torturé par sa conscience, mais il n’eut même pas le temps pour cogiter. Comme s’ils n’avaient pas confiance en eux, les membres du conseil s’étaient séparés, l’un d’entre eux ouvrait la marche tandis que l’autre la fermait…

- Que fait tu ? Nous n’avons pas toute la journée ! Bouge toi ! Avait t-il lancé de ce ton autoritaire que le groupe d’Anbu de la racine avait du mal à supporter.

Ils remercièrent leur hiérarchie qui les obligeait à mettre un masque, ainsi ces gens ne pouvaient voir l’expression haineuse qui s’était dessinée sur leurs visages. C’était les anciens, il fallait leur dédier corps et âme, mais cela s’avérait être une tache difficile.
Le groupe de cinq reprirent la route et arrivèrent sans encombres à l’entrée de la crypte, entrée à laquelle ils se séparèrent, laissant le soin aux Anbus de surveiller les alentours. Il faut le dire, celui qui portait Milena eut beaucoup de mal à leur donner l’enfant, mais il finit par s’y résigner, c’était un ordre direct au quel il avait été formé pour obéir… mais être unité spécial voulait t-il dire être dénués de sentiments ? ou était-ce les fondement même du ninjutsu qui demandais cela ? Finalement, ce n’est non sans mal qu’il consentît à leur tendre la petite fille pour se concentrer sur sa nouvelle mission.

Lorsque Milena ouvrit enfin les yeux, elle ne vit que l’obscurité la plus dense qui soit, hormis peut être la chose massive qu’elle voyait bouger devant. Ce n’était qu’une silhouette ; mais la chose grognait et semblait être dans l’incapacité de se déplacer. Milena se leva de la où elle était assise et fit deux pas avant de se rendre compte que ses mains et ses pieds avaient été enchaînés…

- Qu’est-ce que…

- Enfin réveillée ? Hime (Princesse)… fit une voix grave et assourdissante dans les ténèbres. Cela semblait venir de la chose droit devant elle…

- Qui êtes vous ? Et pourquoi suis-je enchaînée ?

- Moi ? Je suis la chose qui va te bouffer ! Fit la voix avec une expression meurtrière dans le ton qu’elle employait à présent.

- Pffeu… j’aimerais bien voir ça… Fit une Milena confiante. Détachez moi simplement et vous verrez de quoi je suis capable quand je mis met vraiment… Fit t-elle sur le ton du défit, mais c’était du bluff.

Elle n’avait jamais été aussi fatiguée que maintenant, ne serait-ce que tenir debout était un exercice d’une extrême difficulté. Les muscles endoloris, le ventre vide et la vue trouble, elle était plutôt en piteux état et certainement pas en mesure d’effrayer qui que ce soit ; mais elle avait encore sa grande bouche pour déblatérer des idioties.

- Hin ! Tu me plait Gamine, vas-y, fait moi peur… Répliqua à nouveau la voix tandis qu’une lumière orange s’allumaient faiblement dans dans la pénombre.

- Cela suffit vous deux ! Les interrompit une voix forte.

Au même moment, une bougie s’alluma, suivit de près par une autre, et une autre… plus d’une centaine de bougies s’allumèrent à la chaîne en, formant un cercle entre Milena et le Bijuu. Le temps que ses yeux s’habitus à cette douce lumière, elle distingua la chose la plus effroyable que ses yeux n’aient jamais puent constater.
Un gigantesque insecte gris et jaune. Comme sa propre personne, l’animal aux ou plutôt la chose répugnante aux sept queues était lui aussi prisonnière ; mais contrairement à Milena, c’était plus d’une vingtaine d’énormes chaînes qui la maintenait clouée au sol. La jeune fille était tellement impressionnée qu’elle n’avait pas remarquée la présence d’une vingtaine d’hommes tout de blancs vêtus, à l’exception d’un orbe de couleur rouge qui semblait tourbillonner ; la ramenant brusquement sur terre, la voix qui avait interrompu sa conversation avec la bête ordonna avec force :

- Commencer le rituel !

Tous se mirent à murmurer au même moment, en exécutant des séries de signes à intervalles réguliers, un immense sceau rayonna d’une lumière bleutée en provenance du sol. L’on aurait dit un pentacle, mais c’était beaucoup plus compliqué que ça, avec tous les autres cercles et triangles qui le composait ; sans oublier les nombreuses inscriptions que l’on pouvait voir inscrites dessus. Certain dessins du sceau se déplacèrent, les plus gros allant vers Kaku (ou shishibi) et les plus petites venant encercler Milena.

- qu… qu’est ce qui se passe ? Qu’est ce que vous faites ? Demanda Milena avec une voix paniquée tandis que les dessins quittaient le sol pour grimper sur la jeune fille.

Il en était de même pour le cafard géant qui ne bougeait pas, pas parce qu’il ne le voulait pas, mais qu’il ne le pouvait pas tant il était affaiblit et mal en point. C’était a peine s’il pouvait soulever une de ses pattes ; c’éatit visiblement le résultat de cette décennie de scellage. Une fois la plus part des sceaux ayant couvert Milena des pieds à la tête, ils se mirent à rayonner d’une intense lumière et c’est à ce moment là qu’elle sentie la plus grande douleur que son corps n’ait jamais ressentit. Elle avait l’impression que tout son corps était à la fois congelé et en ébullition, sans compter la très douloureuse sensation qu’elle avait, sensation qui lui faisait croire que l’ensemble de son être était entrain de se déchiqueter de toute part.

Milena se mit à hurler, de toute la force de ses petits poumons, tachant de survivre à cette nouvelle torture. Elle ne savait ou donner de la tête, jamais elle n’avait ressentie une telle chose, à croire qu’elle allait… mourir, si ce n’était pire que la mort... Entre larmes et cris, la jeune fille gigotait dans tous les sens ; mais elle n’était pas la seule concernée, Shishibi lui-même poussait de véritables hurlements de douleur et se tortillait aussi bien qu’il le pouvait pour échapper à cela, mais rien n’y faisait… Puis vint le moment ou la douleur s’intensifia, elle était t-elle qu’elle se disait que son corps explosait en mille morceaux… la force de crier l’avait quitter, les yeux grands ouverts, les pupilles rétractées tremblaient sur leurs globe oculaires ayant viré au rouge sang, la bouche crispée dans une expression d’une abominable souffrance, elle put voir une lumière d’une blancheur immaculée l’entourée, lumière qui venait du démon enchaîner quelques mètres devant… lorsque la douleur monta d’un cran, elle sentit ses genoux toucher le sol tandis que sa tête retombait en arrière, un filet de salive et de sang lui sortant de la bouche ; elle priait de tout son être pour que s’arrête cette torture… elle allait en mourir. Mourir ou sombrer dans la folie…

Si elle mourrait ce n’était pas mal aussi, elle allait rejoindre sa mère bien plus tôt que prévu. Elles pourraient vivrent ainsi dans un éternel bonheur, Milena s’éveilla soudain dans une ville. Une ville bondée de monde où elle ne reconnaissait pas grand monde, c’est au détour d’une ruelle qu’elle perçut la longue chevelure de Saber Reil. Courant derrière celle-ci, elle fut comblée de voir sa mère belle et souriante qui l’attendait au carrefour. Toute deux s’enlacèrent tendrement pendant un temps qui lui parut une éternité ; elle oubliât tout ce qu’elle avait vu, ou fait, pourvu que ce moment dur le plus possible. Mais ce n’était pas possible :

- Tu as encore des choses à faire sur terre… ton heure n’est pas encore venue… Fit la voix douce de sa mère.

C’est ainsi qu’après un petit moment d’obscurité qu’elle ouvra les yeux dans une chambre de l’hôpital de konoha, essayant de se redresser, une douleur indicible parcourue tout son corps. Elle se mit immédiatement à se tortiller dans tous les sens, c’était comme si, comme si tous les fluides de son corps étaient perturbés. D’autre en ébullitions, certains proches du niveau zéro, d’autre partie de son corps élancé dans de violents chocs électriques ; sans compter que l’ensemble de ses muscles étaient sujets a des crampe comme si tous essayait de se rétracter, mais que leur liaison à ses os les retenaient avec difficulté.

*Na…nanda…cono itami… Coroste Coroste Coroste Coroste Coroste Coroste ONEGAI COROSTEEE !!!* (c…c’est quoi cette douleur ? Tuez moi ! Tuez moi !... JE VOUS EN SUPPLI TUEZ MOI) pensait t-elle dans l’incapacité de parler…

« *Tu vas souffrir le martyr comme ça pendant deux jours ou cinq avant de ne plus être qu’une loque humaine…* » Fit une voix dans sa tête

*Dare …! Nanada omaewa (Qui… qu’est ce que tu es toi)*

« *Allons bon tu m’as déjà oublié ? Cherche au plus profond de ta mémoire… Une grotte sombre, des cercles lumineux…* »

* c’est impossible ça ne peut pas être vrai*

« *et pourtant si, je suis dans ton corps, mais pou combien de temps ? Combien de temps supporteras tu cette torture jusqu'à ce que ton corps s’habitue au Milliards d’anticorps et bactéries virales que je secrète en permanence… ton petit corps supportât-il le choc ? Enfin ça m’étonnerait… surtout… ne compte pas sur cette infirmière que tu fixe depuis. Elle aura beau t’injecter toute sorte de morphine, la douleur sera toujours présente, ne cessant d’augmenter.* »

Intérieurement, Milena se tue, appréhendant la douleur, souffrant en silence sans même pouvoir hurler sa peine tant sa langue et sa mâchoire était engourdies. Les jours passèrent lentement, très lentement, une minute lui paraissait une journée, une heure lui semblait être une semaine, une journée entière… ressemblait à un mois. Elle avait certainement versée toutes les larmes de son corps, car ses yeux asséchés ne parvenaient même plus à s’humecter eux-mêmes. Lever le petit doigt était devenu un exercice aussi compliqué que le levé d’haltère. Son crâne lui semblait sur le point d’éclater comme une pastèque trop mûre, les balises noires sous ses yeux démontraient le faite qu’elle ne dormait pas a cause de cette douleur, pas plus qu’elle n mangeait d’ailleurs. Piégée dans ce rythme sans fin, mais il fallait penser aussi que le lendemain sera pire que la journée actuelle…
Si elle n’avait pas été fermement attachée à ce lit, il y a de cela bien longtemps qu’elle ce serait échappée de cet enfer en s’ouvrant tous simplement les veines, mais le scalpel était hors de portée…quand son corps allait t-il enfin céder la place a la mort ? uand ? quand est-ce que s’achèvera se cauchemar ? Quand ? Quand …

- Où suis-je ? Murmura difficilement notre héroïne surprise elle-même du faite qu’elle pouvait parler.

L’infirmière poussa un tel soupir de soulagement que l’on aurait dit que c’était un membre de sa famille qui était sanglé sur ce lit. Elle-même ayant perdue la notion du temps, elle apprit par le biais de l’infirmière que cela fait près de deux semaines qu’elle séjournait dans cette chambre individuelle. Les premier jours avaient été terribles, elle ne cessait de hurler et de se débattre, luttant contre un ennemi invisible, une fièvre très forte dont la température ne bougeait pas d’un pouce, Ses analyse sanguines avaient été ignorées, car erronées… il était impossible pour un être humain d’avoir autant de substances différentes dans le corps, il en mourrait sur le coup… après les cinq première jours, elle avait arrêter de hurler, mais son état n’en restait pas moins critique. La lueur de vie avait même quittée ses yeux un temps et c’est a ce moment là qu’elle s’endormie… du moins, tels étaient les faits rapportés par l’infirmière chargée de son cas, qui l’aurait bourrée de morphine et d’anti biotiques, mais jamais au grand jamais Milena n’avait sentie une diminution de cette douleur insatiable, bien au contraire, elle ne faisait qu’augmenter de jours en jours… C’est le corps encore frileux qu’elle quitta l’hôpital, la démarche incertaine, elle rentrait … a la maison.

« *Je suis surpris que tu es survécue… fillette. Voyons comment tu vas te débrouiller mainten…* »

*Damare (se dit Damaré) (la ferme)… pour le moment, j’ai juste envie d’un truc sucré… ,djamasa senaï (ne me dérange pas)*

« *…hum* »